Hall d'entrée du lycée.

Invité Un fou ? Non, Invité !

« La vie n'est qui jouet qui ce casse en vieillissant, c'est pour ça qu'il faut l'entretenir. »

Génial ! C'était le jour de mon arrivée et déjà des soucis... Il fallait avouer que dans le fond, ça me plaisais:face :. Quoi ? Vous m'croyez pas ? C'est que vous me connaissez mal alors. Les ennuis, je n'étais bon qu'à me les attirer, c'était comme ça. Je me fichais du point de vue des autres, qu'il soit positif ou négatif je vivais ma vie et j'emmerdais leur avis.
J'avais défoncé la porte... ET ALORS !? Il n'y avait personne, juste... elle. Elle était assez grande, munit de longs cheveux blond dans lesquelles elle était enrobée, ses yeux céruléen donnait l'impression de voguer sur le vaste océan et... OUAH ! Je m'emballe là, j'suis pas là pour ça, d'ailleurs jusqu'ici dans ma vie je ne me suis jamais intéressé aux nanas, alors pourquoi maintenant ? Et pourquoi elle en particulier !? Elle dégageait quelque chose de bon, un parfum intriguant, une aura sensuelle et une présence... WOH ! Calmos Kenshiro ! Mais que m'arrivait-il vraiment ?
Je repris mes esprits aussi vite que possible effaçant le voile d'idées sur-réel qui s'offrait à moi. Je fantasmais. Sur elle ? Je ne sais pas, c'était ce bâtiment, il avait changé quequ'chose en moi. Je m'approchais à grands pas jusqu'à l'accueil en faisant signe de ne pas lui prêter attention et continuer ma route. Je me devais de m'informer, cependant je n'avais pas la force, ni l'envie de lui adresser la parole, j'avais envie de faire comme d'habitude et de ne pas perdre mon sang-froid, à savoir, m'en battre les couilles des autres. Raté, c'est elle qui m'interpella.

« Holà le nouveau ! T'es p'tet un peu enhardi, mais tu vas vite te calmer sinon je vais trouver un moyen de te refroidir, compris ? Sinon.....chuis Mme Rodriguez la secrétaire du directeur. »

Je fis signe de ne pas l'avoir entendu et continuas ma route sur deux mètres. Une fois franchis, je me décidais de tourner talons sur le tapis rouge qui longeait la grande salle en largeur et agrafais plusieurs pieds vers son bureau, charger de sac comme un chameau. À peine j'étais arrivé qu'elle sortie une feuille ainsi qu'un stylo qu'elle me tendit sans attente de réaction de ma part.

« Signe ! » S'exclama-t-elle.

Je la contempla de haut en bas. D'abord, la charte d'admission, puis le stylo à encre noir et enfin, elle. Je n'avais pas pris le temps de l'observer comme il se le devait, je veux dire, de la mater. Elle avait une mine autoritaire aux premiers abords, mais tout aussi bien que belle, c'était le mot, Mme Rodriguez était sexy. J'avais engager le soin de scruter chaques parties de son corps sans trop me forcer et enfin je relevais le menton vers elle comme désintéresser. Indifférent, je fis éclater la bulle de mon chewing-gum sans sucre.

« Sinon quoi ? Madame-La-Sécretaire va me mettre la fessée ? Tch. Faut pas s'mettre en boule pour si peu t'sais. »

Oui, je la tutoyais.

« Bon allez, fais moi voir ce fichu boût d'chiffon ! »

Je fis mine de le lire même si les contrats, je les avais déjà tous en tête. Une mémoire d'éléphant dont je disposais, c'était un des bons points chez moi. Après avoir signé en quelques courbes, je lui rendis la feuille ainsi qu'un autre papier qui m'étais provenu de la vieille qui avait fait en sorte que j'entre ici, ma « mère adoptive » celle qui m'avait jeté dehors en prétendant que j'étais une racaille. Bref, je glissais les deux éléments vers elle en attendant toute réaction de sa part. C'est à ce moment-là que je n'avais pas tout à fait compris ce qu'il m'arrivait, j'avais hissé deux doigts au niveau du menton de la secrétaire l'avait relevé vers moi alors que la bulle de mon chewing-gum éclatait une fois de plus. J'avais soufflé dans un élan, une façon pour moi d'évacuer le stress et la fatigue et avait sifflé :

« Quand même, si l'ont m'avait dit qu'il y avait des muses si ravissantes que cela ici, je me serais inscrit plus tôt... »

WTF !!!???? Qu'est-ce qu'il m'arrivait, elle me rendait... DINGUE !? Bien que je le sois déjà, cette sensation était autre chose que de la folie... du désir !?!

Ce petit racaillou coiffé en pétard était en train de la mater de haut en bas en détaillant chaque partie. Là Vero pensait vraiment que si elle avait eu une fourchette sous la main elle aurait la méthode de Ken le survivant, mais là en faisant les milles coups coups de fourchettes astraux ! Il aurait pissé du sang de tout le visage avant de dire ah celui-là. Déjà qu'elle était de mauvais poil parce que le dirlo lui avait reflié tout ses classeurs qui pesaient leur poids bébé de 9 mois chacun. Elle avait bien envie de lui écraser de suite les trois classeur avec sa force de berserker. Yavait personne pour au bout du compte son crime et puis ce nouveau était pas encore inscrit. Tout bénef, elle pouvait en faire la purée de tripes si le coeur lui disait. Elle se posait de sacrées question existentielles la Vero. C'était sa nature aussi. Bah quand on a le caractère de chien mexicain de la blonde on pète vite les esgourdines des plus chauds du cerveau du dessous de ceinture. Et lui, là il était en train de se lancer sur la piste de bobsleigh à toute vitesse. Elle pensait dans sa tête en regardant le plafond du hall à la scène. Elle, une batte de base ball en main, lui la tête qui sort juste du sol et on se fait une drôle de partie de golf. On y va ? Un, deux...alors qu'elle s'imaginait la scène et triturant son fil de fer dans sa poche droite alors qu'il se décidait enfin à signer ces fichus papiers. Elle dit avec calme :

"Muy bien, gringo, et je te mets aussi une facture de plus de 100 000 yens pour la porte défoncée. J'en tiens compte avec un autre bout de chiffon qui pourrait me servir à te farcir les fesses si j'étais dans mes bons jours"

Elle reprenait aussi vite qu'un guépard qui course une antilope les "chiffons" quand il se mit à lui toucher le menton. Il voulait quoi ce blanc-bec à la fin ? Là si ses yeux avaient des sabres laser intégrés elle l'aurait cisaillé ! Mais bizarrement elle regarda plus longuement celui qui se présentait. Bon c'est vrai qu'il était beau gosse, mais les trop bad boys, c'est saoulant comme de l'alcool sortant de l'alambic. Une fois pris à forte dose, on en veut pas plus. Et surtout ce chewing gum....ça l'agaçait....clac, clac, pop, non mais zut quoi ! Mais c'est vrai que de le regarder, sentir ses doigts sur sa peau, elle pouvait pas s'en passer...enfin si il avait pas dit ça en sifflant...Elle prit son stylo rapidement et lui enfonça dans la narine gauche, l'obligeant à mettre son interlocuteur sur la pointe des pieds. Si elle voulait, elle pouvait le soulever jusqu'à ce que son bras soit tendu, mais il aurait plus de narine. Elle se colla à lui et se mit à rire :

"Muse ? Le groupe de rock ? Intéressant comme musique."

Elle faisait mine de faire l'imbécile d'étrangère et le remettais les talons au sol. Elle se mordit la lèvre et se remit à rire :

"Je suis dangereuse, petit. Tu n'as pas peur de ce que je pourrais te faire ? Car je sais utiliser plus qu'une clique aux fesses pour te faire taire...même si tu restes mignon avec de tels propos et ce....corps...."

Elle passait un doigt sur son torse rapidement en éclatant de rire

Invité Un fou ? Non, Invité !

« La mort c'est la finale le sommeil c'est l'entraînement. »

Il me parut l'espace d'un instant de voir un ange à mes yeux. Elle était enrobée dans une douce d'étoile et ses cheveux longs et blonds virevoltaient, sa poitrine enguirlandée dans un décolleter ainsi que sa taille finement dessiner... Elle était radieuse. Lorsque je rouvris les yeux pour m'extirper de mon fantasme, je la voyais agiter des doigts un sourire aux lèvres.

« Muy bien, gringo, et je te mets aussi une facture de plus de 100 000 yens pour la porte défoncée. J'en tiens compte avec un autre bout de chiffon qui pourrait me servir à te farcir les fesses si j'étais dans mes bons jours. »

100 000 yens ? Mh... Pas d'soucis. De toute façon la vieille me versait plus chaque mois donc bon, sa porte je pouvais lui en acheter des tonnes. Ce n'étais pas ça qui m'inquiétait, mais la façon dont elle me jugeait, surtout après ce que je lui fis. Apparemment, c'était farceuse qui arborait la joie de vivre. Du moins, pour ce que l'on pouvait en voir. Tout cela, ça me plaisait, beaucoup même. Ce genre de fille fofolle qui manifestait un malin comble, c'était mon genre. Et, jusqu'à preuve du contraire, je ne pouvais pas faire autrement qu'être attirer par cette attitude.

« Muse ? Le groupe de rock ? Intéressant comme musique. »

Et en plus de ça, elle faisait mine de jouer l'idiote... Intriguant. Au contact de son corps, le mien frissonna un peu désemparé, soudain, je songeais à quelque chose, une fois de plus.

« Je suis dangereuse, petit. Tu n'as pas peur de ce que je pourrais te faire ? Car je sais utiliser plus qu'une clique aux fesses pour te faire taire...même si tu restes mignon avec de tels propos et ce....corps... »

Tout en longeant mon torse d'un seul doigt, elle se mit à s'esclaffer. Que voulait elle vraiment dire à la fin ? Je n'avais plus envie de me prendre la tête avec elle, loin de là. Je voulais apprendre à la connaître. Sans mot, j'abandonnai mes sacs sur son bureau. Ils heurtèrent le bosquet dans un bruit étouffant et saccadaient la scène. J'avais sauté par-dessus celui-ci en m'appuyant d'une main contre le bois vernis et passa derrière le buste de la table, prêt de l'ordinateur et des revus classées en ordre alphabétique. Là, je m'hissais derrière elle en tapotant ma narine fébrilement. Entre temps, elle m'avait enfoncé un de ses bics dedans et avait donné l'impression de me prendre de bas. Je voulais lui montrer le contraire, lui montrer que je pouvais être son égal, et peut-être bien plus qui sait, pour l'instant cette idée me passa outre en tête. Je m'approchais doucement d'elle :

« Veronica Rodriguez ? Soufflai-je en lisant une des feuilles qui se situait prêt du clavier. C'est un bien joli nom pour une si belle créature... Je trouve qu'il te vas à ravir ! J'avais penché ma tête sur le côté pour la regarder de derrière. En vue ; me sommait sa chevelure blondinette, et, alors qu'elle s'affairait à plusieurs classeurs, j'observais son coin de travail avant d'en empoigner deux du bout des doigts. Je vais t'aider à ranger tout ça, je ne suis pas pressé pour aller en court, loin de là. Je préfère nettement passer du temps avec toi, Veronica, que d'écrire des leçons débiles. »

Est-ce qu'elle avait compris ? Moi-même j'avais du mal à m'entendre parler, encore moins penser, mon attitude avait changé et mon coeur tapait contre ma cage thoracique, qu'est-ce qu'il m'arrivait ?

C'est pas possible le jeunot allait direct piocher dans les affaires de son bureau. Là Vero fulminait pire que l'Etna qui veut là cracher à la figure de ce mec tout ce qu'il avait dans les entrailles et même pomper dans les autres veines de lave de la Terre pour le brûler vif jusqu'à la moelle. Non mais il avait vraiment le chic d'un boudin perdu dans une assiette de cassoulet ! Là c'était plus la batte qu'elle voulait sortir c'était la tronçonneuse ! Déjà ses affaires étaient maintenant dans un bazar pas possible alors qu'elle avait tout rangé bien, non mais non mais crotte la vie ! Crotte lui ! Elle allait soulever un truc, oui un truc lourd comme elle sait si bien le faire quand elle est en mode furax méga magnéto qui tue les boucs en plein hiver. Elle avait posé brutalement les classeurs sur le bureau qu'elle faisait craquer dans ses mains. Ouhla c'était presque bon à sortir du bain marie tout ça ! Là elle en pouvait presque plus, elle allait s'avancer vers, sortant son fil coupant, ce souvenir de l'ancien temps où elle avait fait des pas très convenables pour essuyer une vengeance.

"Tu vas arrêter ça de suite ou je..."

Mais là, le jeunot avait sorti les grands mots qui la firent virer de blanc à rose. Non mais il se prenait pour le prince de Bel Air ? Non mais vraiment la Vero le trouvait un peu pathétique...enfin c'est ce qu'elle pensait avec son cerveau, parce que niveau coeur, il y eut un petit choc de quelques secondes. Le problème était que depuis cette histoire avec un autre élève du lycée qui lui avait plu alors que c'était un sacré ---, elle avait du mal à croire en ces belles paroles. Elle enleva donc ces lunettes qui étaient restées sur son petit nez fin du bout des doigts et elle les posa sur le bureau en rouspétant comme une petite gamine. Elle allait lui mener la vie dure pour voir si il pensait vraiment ce qu'il disait parce que dans le cas contraire, elle passerait sa frustration d'abord sur lui avec déjà toute celle qu'elle avait accumulée depuis un moment. Elle lui prit les papiers des mains ainsi que les classeurs avec un bon poids dans les bras et les rangea comme avant dans un ordre spartiate et calé. Puis, elle posa ses jolies fesses sur le coin de la table, les jambes croisées :

"C'est super t'as regardé un morceau de papier et tu crois me connaître ? Je ne joue plus au jeu de la drague à deux sous depuis un petit moment. Depuis qu'il y a eu ce..."

Elle serra ses mains sur le coin de la table. Bon ben le mode furax je pleure de rage était enclenché. Ses yeux laissaient tomber une larme qu'elle s'empressa d'enlever ni une ni deux d'un revers de la main et rajouta :

"Arrête de jouer avec mes nerfs, j'ai pas envie d'éclater le bureau que je viens de ranger. Et puis qu'est-ce qui me prouve que tu es sincère ? Rien justement à part ta bonne parole. Même si c'est choupi ce que tu dis. Ah tiens je connais pas ton nom"

Elle eut un appel sur le moment d'un gars qu'elle connaissait d'un bar à tapas. Un idiot de plus que Vero avait envie de rajouter dans son tableau : mecs ---- qui se pensent puissants à détruire. C'était son petit jeu depuis un moment. Là, elle faisait les yeux doux au téléphone, la bonne technique de la fille cruche fonctionnait toujours. Après trouver un prétexte cassant le jour j pour s'en débarrasser. Ah la belle vie ! Elle avait un moment oublié l'élève avec cet appel.

Invité Un fou ? Non, Invité !

« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

Elle s'emballait rapidement.

« Tu vas arrêter ça de suite ou je... »

Apparemment, la situation la mettais quelque peu dans l'embarras.

« C'est super t'as regardé un morceau de papier et tu crois me connaître ? Je ne joue plus au jeu de la drague à deux sous depuis un petit moment. Depuis qu'il y a eu ce... »

De plus en plus vite.
Veronica semblait troubler dans ses propos et manifestait le fait de se retenir sur ses phrases. Elles n'étaient ni déplacer, ni même offensante, juste une façon comme une autre de mettre en garde alors que de mon côté, je voyais cela comme une provocation.
Les femmes qui se manifestaient et jouaient aux difficiles incomprises m'attiraient le plus. C'était ce genre de femme que je voulais, le contraire des Marie-Couche-Toi-Là. Par-dessus son épaule, je lui lâchais un de ses regards attendrit et attentif de manière à dire ''Je m'en fous. Tout ce que je veux c'est toi'' mais je n'étais pas sur de mes sentiments. Cette façon de l'observer à la Men In Black m'englobait beaucoup dans mon rôle de jeune charmeur. Du moins pour le moment.
Tout ce que je voulais, c'était l'aidée, rien de plus. Mis à part éventuellement faire sa connaissance.

« Arrête de jouer avec mes nerfs, j'ai pas envie d'éclater le bureau que je viens de ranger. Et puis qu'est-ce qui me prouve que tu es sincère ? Rien justement à part ta bonne parole. Même si c'est choupi ce que tu dis. Ah tiens je connais pas ton nom »

Ah ! Elle apprivoisait quand même le fait que ce que je disais la touchait ! Tant mieux. Deuxième objectif : Me convaincre de mes sentiments à son égard. Quelque chose de nettement plus embêtant, Veronica semblait avoir un mauvais vécu avec les hommes. Elle les méprisait. Que ce soit d'une façon où d'une autre, on pouvait le desceller en elle, je ne pouvais pas et je ne voulais surtout pas la laisser croire que tous les mecs sont pareils,c'est -à-dire Pervers-Satyre-Infidèles-Machos et fétichistes des relations sexuelles.

« Mon nom ? Ah oui ! Je m'appelle Masashi Kenshiro. »

Par prise de politesse, j'opinais pour lui présenter mon nom avant mon prénom. Elle pouvait me donner le surnom qu'elle voulait, je m'en fichais. À chaque centimètre de rapprochement entre nous je sentais mes organes s'entre-serrer et mon coeur qui boxais de plus en plus sur mon torse comme Rocky Balboha ou Mohamed Ali. Il boxait tellement fort que j'avais l'impression que j'allais exploser. J'en devins tout rouge au contact de sa taille qui avait frôlé la mienne puis inspirait et expirait plusieurs fois en lâchant une dernière phrase des plus propices.

« Et... Je t'aime. »

Kenshiro. Kenshiro Masashi. Masashi...Masashi...Vero l'avait déjà entendu quelque part. Mais où, crotte ? Dans une de ces rues mal famées de la ville ? Dans un bar où elle allait souvent traîner ? Elle tapotait sa veine sur la tempe qui ressortait plusieurs fois avec son index. Ça l'énervait toujours quand elle savait pas quelque chose. Bah oui dans ces moments là elle croyait qu'elle avait un alzheimer précoce e ça lui fichait des boules rondes comme celles à la pétanque. Et pourtant elle en a pas de boules. Mais c'est juste pour le fun. Le fun de dire une bêtise bien sûr vous croyez quoi ? Elle va pas se rajouter des...passons. Et puis lui, là, il faisait clairement les yeux ronds de chat potté où c'était elle qui divaguait ? Bah il s'était clairement rapproché d'elle, même trop pour qu'elle l'ait remarqué pendant qu'elle se faisait un monologue interne. Bah oui celui que vous avez lu plus haut c'est qu'un shouïa de ce qu'elle pensait ! Mais je vais pas vous en faire une paraphe non plus, zêtes pas d'accord ? Et puis elle avait une position de recul vu que maintenant les hommes et elle, c'était comme chien et chat. À part leur casser leur fichu fierté.

Et puis elle avait toujours ce mec au bout du fil. Il avait entendu la voix de Kenshiro et commençait à se poser de sacrées questions. Genre, elle était avec un autre mec, pourquoi elle le trompait, genre ! Ils s'étaient juste rencontrés au bar, elle lui avait filé son numéro et l'autre croyait déjà qu'ils étaient en couple ou sexfriends ? Mais punaise d'où il cherchait ça ! Entre les trop timides qui veulent pas aller trop vite, les autres qui font tout pour vous sauter et vous jeter, ça allait là. Mais quand elle sentit la taille de l'autre garçon sur la sienne, elle se mit à sursauter. Son souffle sur sa peau se faisait chaud, trop chaud. Et puis quand elle regardait son visage, elle vit que là, c'était plus qu'un coup de chaleur vu le son qui sortait de sa poitrine. Et là sa phrase, sa dernière phrase fit rouler de mégas big yeux de la mort qui tue à Vero. C'était une phrase qu'elle avait haï entendre depuis des années. Mais là, là, elle ne se mit pas à prendre le bureau et à l'éclater sur la tronche du gars, non là elle restait comme une infectée du tétanos mais sans la maladie, rose des joues.

Elle en lâcha son portable qu'elle rattrapa maladroitement avant qu'il tombe. Elle dit au gars à l'autre bout du fil ce qu'elle aimait dire quand celui-ci dit que c'était qu'une sala traînée. C'est le sourire aux lèvres qu'elle répliqua avec tact et véracité :

"Écoute choupi. Parler avec toi hier soir c'était amusant mais avec ton caractère de bordélique des sentiments qui veut aller trop vite tu vas vite déchanter avec ce que je vais te dire : t'es un gros naze qui s'est cru puissant paske je t'ai accordé une quelconque importance sur ce comptoir. Mais tu peux me traiter de pute choupi. Ça me fait pas mal parce qu'avec les mecs qui se croient puissants avec une meuf qui vaut le détour je suis pute. Je vous emmerde tous sache le. Alors va vite reposer tes cordes vocales et va chanter tes louanges près du curé du coin pour rendre mou ton piquet. Tchao !"

Elle éteignait son portable et soupirait un bon coup. Elle se mit à regarder Kenshiro en gonflant ses joues puis elle le regardait droit dans les yeux, sans aucun éclat de tendresse au départ, mais à force de le regarder, elle commençait à hausser les sourcils, à faire un regard plus timide que d'habitude. Elle sentait qu'il était amoureux d'elle. Mais elle, elle avait peur. Peur de ce qu'elle pourrait faire à un mec pareil. Elle passa un index sur les lèvres de Kenshiro en se mordant un peu la lèvre. C'est pas qu'elle avait pas envie de faire connaissance avec un mec vraiment amoureux mais...elle savait pas. Ça faisait un moment que c'était pas arrivé dans sa triste vie. Elle se recula en s'asseyant sur le bureau de nouveau et croisa les jambes mais en détournant clairement le regard avec les joues toutes roses :

"Tu es amoureux de moi et qu'est-ce qui va me le prouver, dis-moi ? Ta parole...? J'ai déjà une amie qui a eu ça et franchement...mais...je...peux...veux...je sais pas ! *ébouriffe ses cheveux* ça me fait bizarre...Et...ça me fait plus que plaisir même si je ne te connais pas encore. Je veux bien essayer et puis si je me trompe...ou tu me trompes je sais ce que j'aurai à faire..."

Elle se mit à lâcher une larme car elle repensait à un événement pas franchement réjouissant, mais elle en parlerait pas, pas maintenant. Elle restait sans voix, la main sur la bouche, prête à encore pleurer. Elle se sentait sale face à la pureté du jeune homme, vraiment sale...

Invité Un fou ? Non, Invité !

« La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. »

« Écoute choupi. Parler avec toi hier soir c'était amusant mais avec ton caractère de bordélique des sentiments qui veut aller trop vite tu vas vite déchanter avec ce que je vais te dire : t'es un gros naze qui s'est cru puissant paske je t'ai accordé une quelconque importance sur ce comptoir. Mais tu peux me traiter de pute choupi. Ça me fait pas mal parce qu'avec les mecs qui se croient puissants avec une meuf qui vaut le détour je suis pute. Je vous emmerde tous sache le. Alors va vite reposer tes cordes vocales et va chanter tes louanges près du curé du coin pour rendre mou ton piquet. Tchao ! »

Telles étaient les paroles rem-barreuses de Veronica à l'égard de... ? Je ne saurais le dire. Avait-elle fait ça pour moi ? Je veux dire, envoyer balader une rencontre d'un soir en tonnant du bout de son combiné... Il ne fallait pas non plus que je m'invente des films. C'étaient une très belle femme, on ne pouvait pas le nier. Elle paraissait euphorique mais mélancolique dans la vie de tous les jours. Comme cité plus haut, son vécu qui s'esquissait dans la catégorie des hommes semblait mal injecter, c'est ce qu'elle manifestait.
Très bien. Dans ce cas je lui redonnerais espoir. L'espoir de croire en l'amour et en la fidélité... Bon d'accord, niveau fidélité c'est vrai que je me devais de fermer ma gueule après quoi, je me laissais plutôt embarquer dans ce lot. Jusqu'ici, je n'avais jamais vraiment prêté sermon de fidélité, je n'étais pas du genre Bethoveen, le gros chien-chien toujours obéissant qui suivait sa maîtresse partout. Pourquoi ? Parce-que je n'avais jamais eu l'occasion de tisser une vraie relation avec quelconques femmes en ce monde.
Mais je le sentais, j'arrivais à ressentir quelles étaient mes considérations envers Veronica, je l'aimais.... Ça ne m'était encore jamais arrivé, pourtant, ce sentiment de pouvoir tomber amoureux c'était magnifique, surtout lorsque l'on croit desceller n'importe quelle réciprocité venant de ladite personne aimée.

« Tu es amoureux de moi et qu'est-ce qui va me le prouver, dis-moi ? Ta parole...? J'ai déjà une amie qui a eu ça et franchement...mais...je...peux...veux...je sais pas ! Ça me fait bizarre...Et...ça me fait plus que plaisir même si je ne te connais pas encore. Je veux bien essayer et puis si je me trompe...ou tu me trompes je sais ce que j'aurai à faire... »

Nos yeux ce croisèrent le temps d'un instant. Je veux dire... Intensément, vraiment, nous obligeant à les détourner. Inconsciemment, mes paupières tombèrent sur mes iris, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer... C'était incroyable comme elle était magnifique, je voyais tourner autour d'elle les rideaux de milliers d'étoiles... Je pensais peut-être à lui sortir la phrase de tout bon dragueur, à savoir « Est-ce que ton père était magicien ? » Alors la fille aurait dit « Non, pourquoi ? » et ledit charmeur était censé répondre « Parce-qu'on aurait dit qu'il avait capturé des étoiles... pour les mettre dans tes yeux. » Je pouvais le faire, mais je n'en avais pas envi. C'était débile, à la place de ça, je me contentais de lui répondre.

« C'est bien ce à quoi je pensais... Tu n'as plus confiance. »

Elle qui semblait me dédaigner un regard interrogateur je m'approchais de son corps alors que le mien chauffais comme un radiateur.

« Tu n'as plus confiance en l'amour et tu veux que je te le prouve... Très bien, je lui dessinais un de mes plus beau sourire, mais n’oublie pas qu'une fois que ce sera fait, j'aurais le droit à une place, là. Je désignais du doigt sa poitrine et heurta celle-ci avec mon index pour démontrer l'endroit où ce trouvais son cœur. Sans attendre, je me dirigeais vers elle, du moins, ma tête, puis mes lèvres. Elle qui semblait paralysée ne broncha pas, et puis je descendis mes mains et mes doigts autour de sa taille pour la plaquée avec un amour brutal contre mon torse. Nos lèvres s'étaient entre-choquées avec passion tandis que j'insistais pour lui procurer le plus beaux des baisers que j'ai administrer de toute ma life et me détachai doucement d'elle un petit filet de bave nous reliant dans le flux des anges et des cœurs nous entourant. La voici... ta preuve. Veronica, je vais faire en sorte de te redonner espoir en l'amour, à travers moi, parce-que je t'aime et que je suis amoureux de toi. Ça ne sera pas facile, j'y consens, mais si tu juge avec ce baiser que je puisse te prêter allégeance et fidélité, alors, je t'appartiens pour le meilleur et pour le pire. Alors, ne pleurs plus... Je suis là. »

Mes joues avaient rosés et je frissonnais quant à la réaction de la secrétaire (ultra-sexy o/). Au final, comment allait elle le prendre ?

Il lui disait des trucs qui la faisait vraiment frissonner. Comment le contact de son simple index pouvait faire un effet aussi déroutant ? Juste de la peau qui glisse sur la sienne, même si ça touchait quand même sa poitrine. Pour remonter à son coeur qui battait comme un tambour. Imaginez la septième sympho de Beethoven avec seulement une centaine de martèlements qui couvre toute la salle d'un opéra. Bonjour les boule quies le mec qui vend se fait un fric monstre ! Même là ça faisait gravement mal à la chetron de Vero entre le coeur qui flippe et le sang qui remonte et gonfle son cerveau. Elle avait vraiment envie de se tirer par peur de ce qui pourrait se passer, même avec ses propres pulsions. Elle était déjà très énervée et frustrée alors si il continuait, c'était soit elle allait péter le bureau et c'est le dirlo qui la tuait, soit elle lui sautait dessus et c'était elle qui le tuait. Et là il l'embrassait. Mais l'embrasser à pleine bouche, pas un petit kiss genre petit moutard qui découvre l'amour. Ouh lalala ! Là Vero avait les joues en mode burn it à fond les taloches. Ça voulait dire que là, c'était un moment de pétage de vaisseaux constant dans son visage là c'était pire que les pétards du 14 Juillet. Vero bougeait doucement ses lèvres sur les siennes timidement. La situation la gênait visiblement bien.

Et puis, et puis il faisait glisser ses mains sur sa taille pour ensuite l'attirer contre lui. Elle ne put rien faire du tout et sa poitrine se pressa contre son torse fortement sans qu'elle puisse rien faire à part pousser un petit gémissement sous la chaleur forte du corps de Kenshiro. Les lèvres s'entremêlait très rapidement. Vero se laissait emporter dans cette vague pas du tout factice de sentiments explosifs comme de la T.N.T. Elle allait l'enlacer pour qu'il reste, pour ressentir encore cette passion débordante. Mais malheureusement il se retira mais un filet de salive les reliait encore. Super Vero ! T'es vraiment dans un état second même si c'est pas un coma éthylique ! Elle le laissa parler un moment et sourit avec un brin de cynisme quand même. Bah oui prêter allégeance lui laissait des idées pas nettes quand même. Même si la fidélité lui lança un autre bond dans sa poitrine. Et crotte elle allait balbutier du spagnol. Fallait arrêter de suite ! Elle se tapota les joues avec vigueur puis se mit à secouer sa tête comme un vibreur. Elle se reprit et se mit dans une position sexy et aguicheuse pour le narguer :

"Allégeance et fidélité ? Attention à ce que tu dis, gringo ça a un sacré double sens dans ta bouche d'un coup. Je suis perverse ? Juste un peu on va dire qu'avec les vertes et pas mûres. Et toi c'est vrai que vu comme ça..."

Elle sauta de son appui et lui attrapa l'arrière de la nuque pour le pousser vers la sortie en jouant avec des papiers dans son autre main. Eh oui elle allait le kicker mais où aussi ? Elle le mit de suite dehors mais en tirant sur le haut avec une poigne de fer. Elle mit son numéro de portable et aussi un autre mot qu'elle avait juste eu le temps d'écrire avant leur baiser dans la poche arrière du jean de Kenshiro en lui donnant une petite tape sur la fesse avec un sourire pervers. Sur le mot il y avait d'écrit :

"RDV Hotel del Vero Amore dans le hall. Je serai au bar pour la soirée. Si tu viens pas, interdiction d'espérer me mettre le grappin dessus. Je suis ponctuelle attention. Ce sera une soirée qui permettra de voir si on peut rester ensemble."

Elle lui fit un clin d'oeil et repartit à son bureau en éclatant de rire. Sacrée Vero. Elle allait pas démordre et tomber si facilement.

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Hall d'entrée du lycée.

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