Hall d'entrée du lycée.

Le réveil hurla, il était six heures et demi. D'un violent coup de poignet, Lily le fit taire et dans le même élan de courage, elle se leva et alla ouvrir les volets. En temps normal, la jeune fille aurait pris son temps dans son lit, à s'étirer longuement, à se retourner dans son lit et à s'enrouler dans sa couette. Mais aujourd'hui, tout était différent car aujourd'hui Lily allait pour la première fois se rendre sur le lieu de son nouveau travail, et pour la première fois de sa vie travailler. Ou du moins travailler "légalement" et pour un patron. La jeune fille avait commencé son travail nocturne quelques jours auparavant, et elle s'était déjà fait quelques clients réguliers. Pour exercer; elle avait loué une petite et sombre pièce à un restaurant qu'elle avait aménagé d'un simple lit. Songeant à tout cela, la jeune fille fila sous la douche avant d'aller s'habiller. Que devait-elle mettre ? Elle opta pour un tailleur élégant assorti d'escarpins vernis beiges. Pour ce qui est de ces cheveux, elle se contenta de les attacher en un ample chignon. Après avoir englouti son petit déjeuné, Lily enfourcha son vélo et se rendit au travail. Du vélo en talons ... On avait vu mieux niveau pratique.

La jeune fille entra dans l'enceinte du lycée lorsqu'elle passa sous le porche au dessus duquel était orné le nom du lycée en lettre d'or. "Lycée Tsubasa", deux mots qui, mis bout-à-bout étaient pour la jeune femme synonyme de "renouveau". Elle poussa la grande porte qui menait au hall et un luisant faisceau lumineux traversa l'ouverture que la jeune fille venait de faire entre les deux portes. En effet, à l'intérieur trônaient d'important lustres antiques qui éclairaient tout la pièce. Il y avait peu de monde, ce qui rendait donc la visibilité de la pièce plus facile. Pourtant, Lily était totalement désorientée, elle n'avait jusqu'alors jamais mis les pieds ici, et l'endroit où elle devait aller lui paraissait totalement inconnu. La demoiselle s'avança vers une jeune fille non loin d'elle et l'interrogea :

Excuses moi.. Est-ce que tu saurais où se trouve le secrétariat, s'il te plait ?

Invité Un fou ? Non, Invité !

La jeune femme qu'était Alessia était arrivé au Japon depuis pas trop longtemps, environ deux semaines. Ses parents étaient partis dans des promesses et des bisous. Des promesses que, évidemment, ils ne tiendraient pas, hein. Mais ça, ça l'importait peu. L'Italienne était donc entrée, avec pleins d'espoir et de ... Décourage ; du courage de transformant en décourage. Elle ne parlait pas japonais un poil et, elle venait tout juste de le réaliser. Douée notre petite Aless, hein ? Ouais, drôlement ... C'est ainsi qu'elle n'allait pas à ses cours, profitant de « vacances inégales » pour visiter le Lycée. Faire l'exploration de fond en combles lui plaisait beaucoup, elle aimait visiter. Le mâtin même, elle s'était difficilement tirée de son lit.

Alessia se promenait dans le bâtiment et à l'extérieur. Les couloirs était pratiquement vide, étant un lundi matin donc la majorité en cours. Si elle se faisait pogné à ... foxer, des gros problèmes elle ira. Enfin, sûrement hein. Mais ça n'était pas arrivé jusqu'à maintenant alors la jeune femme ne s’inquiétait pas trop à propos de ça. D'ailleurs, ce matin là, elle portait une jupe noir qui arrivait mi-cuisse, des jambières mauves ainsi qu'un t-shirt de son groupe préféré. Ses cheveux blonds n'était pas attachés, comme la plupart du temps, sa frange lui tombant presque aux dessus des yeux. Fallait bientôt qu'elle songe à aller voir la coiffeuse. Mmh, plus tard.

C'est comme ça qu'elle se retrouva devant le hall d'entré, se remémorant donc sa propre arrivée. N'ayant rien de mieux à faire, elle alla s'adosser contre le mur près de la porte, mettant son iPod à fond dans ses oreilles. Puis, elle ferma les yeux. Le temps passa et passa sans qu'elle prit la peine de compter. Cinq, dix, quinze minutes ? Cela l'importait que peu. Elle fut brusquement coupée de ses pensées, par une voix qui lui disait ... euh... En fait, la jeune Italienne n'en savait rien. C'était en Japonais, encore une fois. Elle fronça les sourcils, essayant de défricher en vain, l’indéchiffrable.

« Eee... Watashi .. ? »

Selon ce qu'elle avait comprit, ce mot voulait dire « Je » en Japonais. Okey, là elle risquerait de passer pour une débile mais, encore une fois, cela l'importait peu. Elle attendit patiemment, se doutant que celle-ci allait probablement la trouver bizarre.

La pièce était vide de meuble, et les plafonds étaient hauts. Il était donc bien évident que chaque bruit produsait un fort écho. La jeune fille à qui Lily venait d'engager la conversation ne semblaitpas vraiment parler-ou du moins comprendre-le japonnais. En effet, celle-ci répondi difficilement à la question de Lily, tout en baffouillant un simple “Watashi”. Lily quand à elle parlait couramment le japonnais, elle avait suivit des cours particuliers alors qu'elle vivait encore en Amérique, mais elle voulait bien admettre que, sans ses cours, elle ne s'en serait certainement jamais sortie dans un pays où peu de monde parle l'anglais. Justement, l'anglais était une langue vivant enseignée dans la quasi-totalité des pays du monde, peut-être que cette jeune fille là en avait des notions, elle lui demanda donc, calmement et dans un parfait anglais qu'est sa langue maternelle :

You speak English ? I just wanted to know if you could tell me how to go to the secretarial departemant ?

Sur ces mots, Lily s'avança dans la pièce et alla se positonner à côté de son interlocutrice, une jeune femme certainement moins agée que Lily. Celle-ci avait de longs cheveux blonds aux reflets ... Roses ? Ou peut-être était-ce tout simplement la luminosité; - lesquels ondulaient tranquillement sur ses épaules. Lily sourit, la fille était vraiment petite ! En effet, la brune ne se considérait pas comme grande, du haut de son mètre soixante cinq, mais déjà bien plus que sa voisine qui ne devait pas dépasser le mètre cinquante !

Je rentra dans le hall du Lycée. Il était magnifique et grand, au point que je me demandai comment je pourrais ne pas me perdre ici. Je n'avais avec moi que deux sacs à dos avec mes affaires à l'intérieur, mon casque autour du cou où on entendait une musique sourde sortir. je m'avançai un peu plus.

"Il y a quelqu'un . Je suis nouvelle et j'aimerais qu'on m'indique où je dois aller."*soupir*

Je me mis dos contre un mur et me laissa glisser pour m'asseoir. Jambe plier contre moi, mes sacs à dos à ma gauche j'attendis que quelqu'un se montre

~Est que j'ai bien fait de venir ici ? Oh, on voit ma culotte comme ça .~
*rire*

Cela faisait maintenant quelques jours que Shin était élève au Lycée Tsubasa. Il commençait à connaître les lieux et à reconnaître quelques têtes. Mais on ne pouvait pas dire qu'il avait beaucoup d'amis, simplement des connaissances. Il s'habituait de nouveau au rythme scolaire mais ne parvenait pas à se motiver dans son travail. Mais bon, il se dit que ça viendrait... Il avait passé la matinée dans les dortoirs, occupée à personnaliser sa chambre. A présent, il n'avait vraiment plus rien à faire et il commençait à s'ennuyer. Il décida donc d'aller chercher des feuilles colorées dans sa chambre pour fabriquer des origamis au hall tout ça pour son club de cinéma. Aussitôt dit aussitôt fait. Au beau milieu de l'après-midi Shin se retrouvait donc dans le hall , assis sur un banc , à plier une feuille orangée. Voila qui décorerait la salle du club de cinéma. C'est alors qu'il entendit les paroles d'une personne. Il leva la tête et vit une jeune fille aux cheveux bleus. Apparemment, elle était nouvelle. En tout cas, Shin adorait son style vestimentaire ! La jeune inconnue semblait perdue, elle demanda s'il y avait quelqu'un. Bien sûr, il y avait du monde dans le hall mais son appel signifiait certainement qu'elle demandait si quelqu'un pouvait l'aider. Comme personne ne semblait réagir, le gentleman se leva de son banc, prit ses feuilles de papier et les deux grues qu'il avait réalisés puis se dirigea vers la nouvelle étudiante. Il s'arrêta devant elle et lui adressa la parole en souriant :

- Salut, je m'appelle Shin Yushii, enchanté !

Shin se demanda ce qu'il devait faire ensuite. On lui avait toujours appris que la première impression était très importante, voila pourquoi il faisait tout pour être le plus courtois possible. Il ajouta donc gentiment :

- Tu es nouvelle n'est-ce pas ? Tu as besoin d'aide ?

Invité Un fou ? Non, Invité !

Ca y est, j'étais enfin arrivé. Cette école était vraiment belle. Jespère que j'allais m'y plaire, mais je n'avais vraiment pas de doute là-dessus. J'arrivais alors. Les autres élèves ne portaient pas les mêmes habits. Ouf ! Il n'y avait pas d'uniforme imposé au sein de cet établissement. Quelques personnes me regardaient bizarre, normal, étant donné que j'étais un nouvel élève. J'arrivais donc avec mon sac dans le hall du lycée Tsubasa, un lycée qui avait l'air vraiment grand, me demandant même si j'allais pouvoir retouver ma chambre à moi. C'est alors que, soudain, je sentis une présence derrière moi, et je me retournais alors, me demandais qui cela pouvait être.

"Mmh ?"

(dsl du petit post, pas d'inspiration^^')

J'étaiS barrer dans ma musique quand je sentis quelqu'un s'approcher, je bassa le volume de mon casque et je leva la tête .Un jeune homme assez craquant était en train de me parler, sa voix me pris le coeur. Je me retiens pour ne pas baver et me leva.

*voix gêner et douce*

-Euh...Oui je suis nouvelle,*s'inclina* moi c'est Natsu Sona enchanté, j'aimerais savoir un peu comment ça se passe ici, car je viens d'arriver et je suis un peu perdu*sourire gêner*

Je me fronta la tête

-Tu peux me faire visiter?

Ce jour-là, je me promenais dans le grand hall d’entrée, déterminée à trouver un beau jeune homme à ramener dans mon lit ; et cette fois-là, j’allais réussir, oui, il ne pouvait pas en être autrement. Un jeune homme aux cheveux blancs se tenait là, debout au milieu du hall. Je m’approchai de lui et posai ma main sur son épaule.

« Salut, toi. Tu es nouveau ? »

Cette fois-là, j’avais décidé d’y aller un peu plus doucement, histoire de ne pas essuyer un nouveau refus. En effet, depuis mon arrivée au lycée Tsubasa, personne n’avait encore cédé à mes avances ; et cela devait sûrement être dû à ma précipitation. Je n’avais pas l’habitude d’y aller par quatre chemins pour obtenir ce que je voulais, mais visiblement, je devais faire preuve d’un peu plus de finesse avec les élèves du lycée qu’avec les vieux pervers de mon village natal.

Invité Un fou ? Non, Invité !

Tiens, je rencontrais alors une jeune fille qui semblait avoir le même âge que moi. Elle était vraiment belle. Elle avait de longs cheveux de couleur noir, avec des yeux de couleur noisette magnifique. Elle portait même un décolleté. Ce lycée n'avait pas de règles concernant le mode vestimentaire, apparement. Elle posa ma main sur mon épaule puis me dit alors:

« Salut, toi. Tu es nouveau ? »

J'étais un peu gêné de répondre. C'est la première personne de l'établissement à qui je parlais. Mais j'étais content car ici, les élèves accueillaient les nouveaux et ne les laissaient pas dans la galère en train de se perdre, ect...Je lui répondis donc, timidement:

"E...Euh oui, je m'appelle Toshiro Raizen, enchanté"

« Moi de même. Je m’appelle Akuro, Akuro Marubeni. »

Je l’observai un bref instant. Il semblait plus jeune que moi et en même temps, non. Quel âge pouvait-il avoir ? Pour le savoir, je n'avais qu'une seule chose à faire : lui poser la question.

« Hmm, dis-moi, Toshiro, quel âge as-tu ? »

Invité Un fou ? Non, Invité !

Elle s'appellait donc Akuro Marubeni. Quelle beau nom pour une fille si charmante ! Bien sûr, ce sont des paroles que je ne dirais jamais, tellement je suis encore trop timide...Elle me regarda un instant et devait se poser des questions. Finalement, elle me dit:

« Hmm, dis-moi, Toshiro, quel âge as-tu ? »

Je savais pourquoi elle m'avait dit ca. En effet, je ne suis pas trés grand et ca peut paraître flagrant. C'est normal donc de poser cette question. J lui répondais alors:

"J'ai 17 ans. Et toi ?"

J'étais un peu moins timide et gêné que tout à l'heure, mais je n'étais tout de même pas "excité".

« J’ai également dix-sept ans. »

Je me rapprochai un peu plus de lui, me penchant légèrement ce qui eu pour effet de dévoiler un peu plus mon large décolleté.

« Et d’où viens-tu, Toshiro ? »

Invité Un fou ? Non, Invité !

Elle avait donc le même âge que moi. C'est cool, on allait pouvoir bien s'entendre, et on serait sûrement dans la même classe. Elle se rapprochait, et, malgré moi, son décolleté de plus en plus visible. Elle me demanda ensuite:

« Et d’où viens-tu, Toshiro ? »

Je lui répondait alors:

"Je suis un espagnol. Et toi?"

« Je viens d’un petit village montagnard perdu au fin fond de la préfecture d’Okinawa. »

Je me penchai encore un peu plus, rapprochant mon visage du sien, ébouriffant mes cheveux d’une main.

« Et pourquoi t’es-tu inscris dans ce lycée ? »

Invité Un fou ? Non, Invité !

Elle venait donc apparement d'un petit village. Je la regardais s'approchais de moi, puis elle me dit:

« Et pourquoi t’es-tu inscris dans ce lycée ? »

Je ne savais pas si je pouvais tout lui raconter, mais je lui répondis quand même, malgré le fait que cela me rende un petit peu triste:

"Je...C'est-à-dire que ma mère est morte d'une maladie inconnue. Je me suis inscris pour apprendre des choses sur la médecine, et je fais aussi du sport."

« Je vois, je suis désolée. »

Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne lui fis toujours pas d’avances ; le moment était sans doute mal choisi pour ce genre de choses. Je ne pu m’empêcher de ressentir une légère compassion pour le jeune homme.

« Je suis sûre que ta mère serait très fière de toi. »

Invité Un fou ? Non, Invité !

La fille était vraiment gentille avec moi et elle m'encourageait alors. Je la regarda et lui fit un sourire, puis je lui dit alors:

"Merci, c'est gentil. Tu connais un bon endroit ou s'asseoir ? C'est parceque je marche depuis longtemps et je suis fatigué."

J'avais vraiment mal un peu partout et j'étais épuisé.

« A vrai dire, je suis arrivée ici il y a quelques jours et je n’ai pas encore eu le temps de visiter tout le lycée, donc à part ma chambre, je ne vois rien. »

Il venait de me tendre une perche sans le savoir et je comptais bien en profiter.

Invité Un fou ? Non, Invité !

Elle me répondit qu'elle était arrivé depuis quelques jours et qu'elle ne connaissait pas trés bien les lieux, à part sa chambre. J'étais vraiment gêné de lui demander si l'on pouvait y aller. Je finis par dire:

"Ah d'accord. Peut-on y aller ? Si ca ne te dérange pas.."

J'étais quant même gêné aprés ce que je venais de dire. Je n'ai pas l'habitude de demander ce genre de choses.

« D’accord, allons-y. »

Nous parcourûmes le hall et montâmes les escaliers jusqu’au deuxième étage.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Le destin. Un mot simple pour une chose bien compliquée. Il parait que son destin est écrit dès sa naissance. Peut importe ce qu’on fera alors, le destin est immuable. Il ne se trompe jamais. Il sait ce qu’il fait. Il est intelligent. Le destin est quelque chose d’imperturbable. D’insidieux. Et dès qu’il est décidé, on ne peut plus faire grand-chose. Comme si toute votre vie était écrite dans un livre épais, rangé dans une étagère quelque part. Derrière notre monde. Le destin est un exquis mélange de paradis & d’enfer. Mais le destin se trompe parfois. Et certaine personne lui échappe. Mais le destin est un acharné, je suis sérieux. Qui je suis ? Vous m’avez déjà oublié ? Je dois dire que je suis vexé. Je ne suis personne. Et tout le monde. Je ne suis là que pour veiller sur une personne. Sur une seule personne. Shin.

Natsu était une personne qui semblait-être gênait, surement à cause de l'arriver imprévu de Shin. Elle était perdu tout comme Shin la première fois. Heureusement qu'il y avait Akuro. C'est peut-être pour ça que Shin est là, il tant la main aux pauvres personnes. Enfin bref, mademoiselle Sona voulait savoir comment ça se passe ici... A vrai dire ici ça se passe mal, non pas vraiment mais, bon...

- Euh... C'est difficile à dire mais, ici c'est un établissement correct. Les personnes ici sont très gentils ou presque... Tu découvriras bien assez tôt comment est le lycée.

Il l'a regarda droit dans les yeux et rajouta :

- Si tu veux, j'ai tout mon temps. Ici, c'est le hall. Le hall est endroit où on retrouve un tas d'élèves. A vrai dire ici on peut se faire des amis comme des ennemis.

Quand tu ne sais pas quoi dire, observe le monde qui t’entoure.

Son regard dans le mien me troubla, je rougie et détourna le regard. Son odeur corporel d'une finesse exquise faisait chavirer mon coeur. Jeune homme brun, carré d'épaule qui sentait bon et une voix magnifique, je suis au paradis là, j'ai bien fait de venir ici moi. Je buvais toujours ses paroles, le coeur battant à une vitesse pas possible.

-Donc, si je veux faire des rencontre c'est ici? *Croche le bras du jeune homme avec un l'aire d'ange* et le reste du bâtiment, tu peux me faire visiter*sourire d'ange*

Vous saviez que le bonheur est à porté de main ? Mais ne tendez pas la main. Oh non. Vous finiriez fou. Non, vivez votre vie de tous les jours. N’attendez rien, surtout n’attendez rien. Et le bonheur vous récompensera. Il se posera sur vous. S’infiltrera dans vos veines. Encombrera vos terminaisons nerveuses. Bourdonnera dans votre tête. Vous serez insensible. Vous serez récompensé. Heureux. Oh, pas longtemps. Et votre vie de tous les jours reprend. Vous ne vous en rendez même pas compte, en fait. Le bonheur n’a besoin de rien. Il choisit qui il veut rendre heureux. Et décidément, ce n’est pas Shin. Pourtant, il ne tend pas les mains. Il attend simplement. Content, peut-être. De bonne humeur, tout le temps. Mais jamais malheureux. Ni avant ni après. Ni même maintenant. Au fait, c’est quoi, le maintenant ? Ah, oui.

C’est être debout, dans le hall du lycée Tsubasa. En train de bavarder avec la jeune demoiselle en détresse. Natsu voulait se faire des amis aucun problème, elle voulait faire une visite aucun problème. Ils viennent de se rencontrer et, ils en sont déjà là.

- Hum... C'est bien ici que tu pourras te faire des amis.

Il soupira et rajouta :

- Tu veux commencer par quoi ?

Je ne savais pas comment prendre le soupir de ce beau prince, peut être que j'en avais trop fait et que je paressais lourd. Je retira mon bras et baissa la tête.

~Je l'embête peut être ?~

-Je vais te dire, je suis assez franche et j'aime que les gens y soient en retour, donc si je t'ai dérangé et j'en suis désolé tu peux me le dire.

Imaginez que vous attendez une missive tous les jours de votre sainte vie. Imaginez que tous les jours on vous en parle avec un peu plus d’intensité, d’excitation. Alors que ce passe t-il ? Vous vous mettez à y croire. A attendre. Pire, une sainte impatience vous gagne. Et chaque jour il est de plus en plus difficile d’attendre. Plus difficile de vivre pour autre chose. Une obsession. Aujourd’hui ? Demain ? Quand ? Mais quand ?! L’attente. Encore l’attente. C’est trop ! Trop !! On s’arrache les cheveux, trépigne, hurle. Mais ça n’a aucune emprise sur le temps. Il s’écoule toujours aussi doucement. Toujours aussi lentement. Trouve t-il cela si jouissif ? Voir la folie s’emparer d’un pauvre corps qui ne faisait qu’attendre. Mais attendre quoi, au fait ? Plus l’attente est longue, plus on attend de cet objet beaucoup. Mais qu’attends-t-on ? On ne sait plus. On ne sait pas. On s’en fiche. Tout ce qu’on sait c’est qu’il faut attendre. Alors on patiente. C’est dur. C’est insupportable. L’esprit si torturé. C’est dangereux d’attendre. Et puis, dans sa boite à lettre, ce qu’on attendait. La missive. Mais c’est quoi une missive ? Il suffirait d’ouvrir ce petit paquet pour le savoir. Mais on attend encore un peu. On dit que ça s’appelle « faire durer le plaisir ». Faire durer la torture. On devient tout sado-maso à ce moment. On le pose sur une étagère. On essaie de l’oublier mais vos yeux se posent continuellement dessus. Votre esprit ne pense plus qu’à ça. Mais c’est quoi ? C’est quoi ?! Et puis on craque. Avec des doigts fiévreux, pâle. Malade. L’attente est une maladie sans remède. On déballe avec violence. Et que découvre-t-on ? Rien. C’est vide. Vide à part une petite enveloppe barbouillée d’un seul mot. Patience. Déception. Pleurs. Tout ça pour ça ? Avait-on gaspillé autant de temps, autant de sa vie pour rien ? Les larmes qui s’écoulent de vos pauvres yeux mortellement touchés brouillent le mot. Votre esprit se meurt dans votre pauvre tête. Même votre cœur semble ralentir. Vos mouvements sont lents. Vous n’attendez plus rien. Alors autant crever. Allongés sur votre lit, vous n’attendez rien. Mais quelqu’un vous attends. Si, si. Une grande dame de noir vêtue. Son nom ? La mort. Elle aussi en a marre de vous attendre. Et vous connaissez ça. Oh oui. C’est une souffrance. Une blessure qui ne se referme jamais. Une tumeur à l’âme. Alors dans le petit tiroir, on prend le petit objet de métal. Cela s’appelle un parabellum. Vous posez le petit tube contre votre tempe. C’est froid. C’est doux. Et vous pressez la petite détente. Pourquoi vous souriez ? Vous aimeriez voler. Like a bird. Pourvu que madame la mort ne vous attende pas trop longtemps. Chut. C’est rien. C’est fini. Non ? Zut. Alors ? Qu’attendez-vous maintenant ?

Shin attend aussi. Passion dévorante qu’est celle d’attendre. Au fait qu’attend-t-il ? Je ne sais pas. Même moi, je ne sais pas. Un signe. Natsu venait de lui donné un signe ! Elle pensait que Shin ne voulait pas être avec elle. Quel erreur stupide, Shin n'ait pas comme cela. Pourquoi pensait-elle ça? Peut-être est-ce à cause du soupire... Mais non, il faut bien qu'il respire de temps en temps.

- Hum... Pourquoi tu dis ça ? Bon, c'est vrai quelque fois, on me dérange mais, si je suis là... Enfin bref, tu ne me gêne pas !!!

Il l'a regarda en face une nouvelle fois en attendant sa réponse.

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Hall d'entrée du lycée.

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