kai&kyo

UNE JOURNÉE A L'IGNORER
MAIS IL SAIT POURTANT COMMENT JE SUIS

La journée fut courte mais pas très reposante. Cours de maths sur cours de maths, il y avait quelques élèves qui avait tenter de perturber mon cours et qui ont finit comme les petits enfants, au coin. Ils ont eu la honte et moi la paix. Ils ne m'aimaient vraiment pas, mais cela, je m'en moquais. Aujourd'hui j'ai souvent croiser Kai et pourtant, autant dire que je l'ai ignorer. Pourquoi ? Je n'ose pas l'avouer, c'est gênant et je le garde pour moi, j'espère juste qu'il ne m'en voudra pas.

Je suis rentré il y a quelques temps déjà, j'avais demander à Ayane de me faire un thé et j'étais confortablement installer dans mon divan, buvant mon thé tranquillement. Je repense a cette journée, autant dire que malgré qu'elle fut rapide, c'était presqu'un enfer pour moi. Certain ont dit que j'étais gay. Ils n'avaient pas tout à fait tord. J'ai une relation avec un homme, et j'aime cette homme. Mais suis-je vraiment gay ? Est-ce que les filles ne me font vraiment rien ? Je soupire. Quand Ayane passe me voir pour apporter quelques biscuits, je la regarde un instant, sous toute ses formes. Je finis par me lever et même venir poser ma main sur sa poitrine. Je grimace, elle est choquée et s'en vas rapidement alors que je reprend place dans mon fauteuil. J'avais rien ressenti. Pourtant, quand je touche la peau de Kai, mon cœur s'emballe.

La tasse de thé terminé, je finis par fermer les yeux. Puis m'endormit doucement en rêvant de mon amoureux. Cependant, je n'aurais jamais pensé qu'Ayane en aurait profiter pour m'embrasser... Encore moins que Kai serait rentré sans frapper.

Dans mon rêve, j'étais là, au lit avec Kai et il souriait. Il riait chaudement en me caressant la joue. J'aime sentir ses caresses, ses mains sur ma peau. Je m'étais mis sur lui, les mains de chaque coté de sa tête pour l'admirer et le dévorer du regard. Puis on partager un tendre et doux baiser. Mais soudainement, ce rêve si doux s'est transformer en cauchemar quand j'ai été réveiller. Je ne vous dis pas la tête que j'ai fait quand j'ai vu Ayane face à moi, ses lèvres sur les miennes. J'ai faillit crier, lui hurler dessus mais mon attention ce porte sur Kai. Et là, tout s'écroula autour de moi. Mon petit paradis, devenait peu à peu les flammes de l'enfer. Je me relève brusquement puis marmonne pour Ayane " Vous êtes virer". La raison ? Elle met en périls le bonheur que j' éprouve avec l'homme qui partage ma vie.

Je me redresse rapidement, courant et montant les marches quatre à quatre. Malheureusement j'en loupe une et je dégringole les marches de mon escalier. Mes lunettes se cassent, un morceau de verre tailladant ma joue ensuite mais je m'en moquais. Je me remis sur les jambes, laissant les lunettes brisées au sol et monte à nouveau rapidement les escaliers alors que je ne vois pas très bien la route. J'étais paniqué. Et s'il me quitté ? Qu'est-ce que je deviendrais ? Non, ma vie sans lui est impossible à présent.

J'arrive au final devant la chambre et j'y entre en trombe, manquant de tomber une fois de plus. Les yeux brillant, le souffle court et un filet de sang roulant sur la joue droite. Mais peu importe, le plus important c'était lui. Puis je lui dis, sans prendre l'a peine de me calmer ou de respirer.

C'est pas.. ce que ... tu crois... j'étais... endormie moi.

J'approche de lui qui restait près de la fenêtre, assis. Je m'agenouille face à lui, le regard triste en me concentrant pour bien le voir. Je m'en voulait, de m'être endormit, d'avoir lancer un espoir pour elle alors que ce n'était qu'une expérience pour moi.

Kaï... Je t'aime, crois moi...

J'étais sincère, plus que jamais. Je l'aime, sincèrement. Plus que tout au monde.

Le sang sur ma joue ne me gêné pas, le fait de voir Kai aussi trouble, ça me gêner. Je voulais le voir, clairement, même s'il me jette un regard de glace, un regard d'assassin. Peu importe ce que je verrais mais je voulais le voir. Je repris difficilement mon souffle, me calmant finalement pour pouvoir parler correctement. Si j'avais su qu'Ayane aurait réagit ainsi, si j'avais su qu'elle profiterait de mon sommeil..

Je devais me doutais qu'il ne me croirait pas, que pour lui tous ce qu'il retient c'était qu'elle avait les lèvres contre les miennes. Et si les rôles auraient été inversé, j'aurais pris cela de la même manière. Je n'aurais pas chercher à comprendre, je serais juste partie en me disant qu'il en avait déjà marre de moi et c'est ce qu'il doit penser.

Je te le promet. Sur ce que j'ai de plus chère au monde.. Je dormais, j'ai été reveillé quand je t'ai entendu arriver....

J'étais sincère, j'avais le cœur qui me serré si fort la poitrine. Je tente de poser une main sur la sienne alors qu'il parle de cette journée ou je l'ai fuis. Je sais que je n'aurais jamais du mais les paroles de ces garnements ont été plus dur pour moi. Je ne savais pas quoi faire et finalement, je suis gay, et j'assumerais mon amour pour le professeur de cuisine.

J'ai été idiot. J'ai réagit comme un enfant perdue et craintif après qu'on lui ai balancer une vérité dans la tête. Je t'aime...

Je ne me pensais pas capable d'avoir les yeux humides de larmes par la peur de perdre quelqu'un. Je veux qu'en me levant il soit là, qu'en me couchant il soit dans mes bras. Au final, rien qu'à cette idée de le perdre, j'étais anéanti. Je finis part tomber au sol. Contre-coups de ma chute, à genoux. Mais aussi par le poid douloureux de cette perte. Finalement, je lui marmonne.

Me quitte pas.

C'est sorti tout seul, je ne voulais pas qu'il s'éloigne de moi, qu'il me quitte.

J'avais l'air idiot, avec mon "me quitte pas" mais j'avais si peur qu'il ne me croit pas, qu'il pense que j'ai pu m'offrir à un autre que lui. Bien que ce soit Ran qui fut mon premier baiser, il est tout de même mon premier baiser d'amour, ma première nuit d'amour, mon premier amour tout simplement et je ne pouvais pas passer ma vie loin de lui sauf si c'est lui qui me le demande. Je ne pouvais penser un seul instant que quelqu'un d'autre que lui ne me convienne. J'étais gay je le sais et si c'est pour lui je l'assumerais bien qu'il est encore difficile pour moi de le dire haut et fort. Certes j'aimerais que notre relation reste discrète, qu'on sort ensemble le soir sans forcement se montrer mais s'il veut dire que je suis à lui, alors je le laisserais faire. Finalement il approche de moi pour me relever le visage. Les yeux humides, prêt à pleurer par l'idée de le perdre aussi vite, mais le sourire de Kaï me réconforte soudainement et un sourire arrive enfin sur mes lèvres, bien qu'encore toucher par la peur.

Mais fou de toi

C'était sortie tout seul, je n'avais pas contrôler mes paroles et pourtant je ne le regrettais pas du tout. Je l'aimais et je pourrais le lui dire toutes les minutes s'il le faut. Il m'aide a me redresser et a me mettre sur le lit en me poussant. J'étais assez surpris mais je dois avoir que ça ne me dérange pas plus que cela. Il vient se mettre contre moi et je l'enlace fortement, sans pour autant lui broyer les os. Ce qui me blessa le plus c'est de l'entendre pleurer, sangloter et surtout de sentir ses larmes perler sur ma peau. Je m'en voulais tellement.

Pardon de t'avoir fait croire que tu pourrais me perdre. Je ne pensais pas qu'elle pourrait faire ça, pardonne moi.

Dis-je en un murmure en lui frottant doucement le dos pour qu'il se calme un peu; J'étais tout aussi tremblant que lui mais l'important à mes yeux c'est qu'il se calme et sourit comme avant. Avec tout cela, j'en avais oublier mes lunettes et cette coupure sur la joue. Pendant qu'une main le câline l'autre vient essuyer la trace de sang après avoir attraper un mouchoir poser sur ma table de chevet. La petite plaie ne saignait plus abondamment et finira par se stopper. Mais je m'en moquais bien, posant une main sur sa joue pour lui redresser le visage et venir poser mes lèvres sur les siennes. Un baiser des plus doux pour lui prouver mon amour véritable envers lui. Puis reculant les lèvres mais posant mon front contre le sien, je lui marmonne.

Je vous aime Himiya-san.

Je n'aurais jamais pensé que Kaï était jaloux, quoi qu'à sa place moi aussi j'aurais réagit ainsi. Mais c'est une chose que je n'imaginais pas, qu'il m'aimait autant que cela au point d'être anéanti en croyant une seconde que je pourrais m'être joué de lui. J'étais flatté et honoré de voir finalement qu'il m'aimait réellement, de voir que pour lui je n'étais pas qu'un homme parmi tant d'autre. Je lui souris tendrement, posant mon front contre le sien en l'admirant tendrement. Il était en sanglot et ça me brisait le cœur. Heureusement il finit par se calmer lorsqu'il sentit mes mains dans son dos, ma présence contre lui. Le sourire était revenu, pour lui comme pour moi. Je l'écoute et absorbe ses paroles si douces à mes oreilles. Il m'aime, et il voulait un avenir tout les deux, à mes cotés. A cela, je ne pus m'empêcher d'avoir les yeux brillants, prêt à pleurer mais je me retiens suffisamment pour que cela n'arrive pas. Pour toute réponse, je pose mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser le plus tendrement possible.

Un baiser électrisant malgré la douceur et la tendresse que j'y mettais. Mais dès que je le touche, dès qu'il est près de moi, tout ce que je fais me parait bien plus intense ; que ce soit un baiser ou une caresse, tout à l'être d'un raz-de-marée avec lui et ce n'est pas pour me déplaire. Le baiser ne dura pas pas si longtemps que cela malheureusement, il venait de parler d'Ayane. Cette demoiselle avec qui j'ai quasiment grandit qui m'embrasse pendant mon sommeil, qui a faillit faire fuir Kaï. Comment pourrais-je lui pardonner ? Et pourtant, tout est de ma faute, et je devais le lui dire.

Je lui en veux, d'avoir abuser de mes lèvres pendant mon sommeil cependant... Tout est de ma faute et sans le vouloir, j'ai du lui donner un faux espoir.

Je soupire, je voulais remettre mes lunettes en place mais je me rappelle que j'ai cassé les miennes dans les escaliers. Une chute qui me fait bien mal maintenant. Cependant je ne veux rien dire. Je ne veux pas qu'il s'inquiète et au pire j'aurais un bleu au niveau des cotes, rien de bien grave. Je laisse une main dans son dos et l'autre vient délicatement caresser les cheveux blonds de mon amoureux. J'avais peur de lui dire, mais je le devais.

Un élève m'a insulté aujourd'hui. J'étais perdue face à cette réalité que je ne m'avais jamais avouer depuis nos retrouvailles. J'ai voulu voir, et sans réfléchir j'ai poser une main sur la poitrine d'Ayane pendant quelques secondes.. Je voulais juste voir si j'aimais ça.. Et j'ai du lui donner un espoir. Pardonne moi mon Amour.

J'avais honte de moi. Les prunelles sombres n'osant même pas se poser sur lui de peur de voir dans son regard de la tristesse et du dégout. Mais finalement je précise, de peur qu'il croit que j'ai apprécier ça.

Mais quand je l'ai touché.. Rien ne sait passé. Je n'ai pas ressentit se coup de jus dans le cœur comme quand tu pose une main sur moi.. Alors rassure toi, les femmes, c'est vraiment pas mon truc.