HJ: Comme ma femme ne donne plus signe de vie et que les gens se décident pas à RP, j'ai décidé de choquer tout le monde mowahahahah... HJ/

Muruta se trouvait assis dans son bureau, une vaste pièce joliment décorée et dont les murs bleus foncés contrastait parfaitement avec les costars que celui-ci portait habituellement. Le meuble qui lui servait de bureau était de tout dernier cri, très design, avec un petit bouton en dessous du bureau en cas de problème... Après tout, beaucoup d'élèves pouvaient se montrer turbulant et afin d'en aucun cas risquer sa vie, celui-ci cachait également un révolver dans son tiroir. Très amicale me diriez vous?

Cependant, derrière ce directeur aux allures éfféminé, mais tout de même menaçant se cachait également une personne emplie d'amour pour sa femme... Ou plutôt, pour le travestis qu'il avait épousé. Celui-ci se remémora d'ailleurs la première fois où il était entré dans cette pièce avec Tatiana... Un scène torride et digne d'un filme érotique s'en suivit.

La première chose que fit Muruta en entrant dans ce bureau fut de chuchoter à l'oreille de sa bien aimée ces quelques mots: "J'ai tout spécialement penser à ton bien être en y ajoutant en annexe une salle de repos rien que pour toi... et puis..." pour ensuite carresser du bout des lèvres sa nuque avant d'ajouter: "Je sais que tu as toujours voulu ceci, alors je te l'ai acheté...". Il lui montra des menottes à froufrous rose, les même que Tatiana voulait absolument d'un magasine...

Sur ce, le visage de Tatiana s'illumina comme celui d'un enfant qui venait de recevoir un jouet, elle le remercia et l'embrassa tout en passant une main dans les cheveux de son "mari".
Muruta posa ensuite une main sur la fesse de "sa femme" et l'embrassa dans le cou, pour ensuite descendre un peu plus bas. En même temps,Tatiana, elle, retirait délicatement la veste de son costar pour ensuite, non pas déboutonner un à un son chemisier, mais carrement en le déchirant d'un trais pour ensuite posée ses mains sur le torse de son bien aimé...

Les préliminaires dans ce couple étaient toujours très intenses et le plus souvent affectueux (il leur est déjà arrivé d'être un peu plus... brusques quand ils avaient des thèmes à jouer...) et aujourd'hui et l'un de ces jours où ceux-ci étaient très agréables...

"Sa femme" se décida enfin à prendre les choses en main, et poussa légèrement Muruta contre le bureau. Celui-ci se mit automatiquement "assis" sur le plan de travail tout en ayant sa femme qui se positionna entre ses deux jambes. Il déboutonna délicatement chacun des boutons de son chemisier, laissant apparaître le magnifique chef-d'oeuvre du chirurgien qui avait fait la poitrine de Tatiana.

La suite... je vous la laisse deviner...

Pour un bon moment, s'en était un! Hélas, désormais sa femme travaillait et celui-ci se retrouvait seul dans son bureau à attendre que quelque chose se passe...

HJ: Ca va j'ai été sage, et puis c'est pas marrant de RP toute seule :'(
En plus si je choque des membres Mounie elle va me tuer

Yomi arriva près du bureau du directeur,heureusement qu'elle s'était souvenue la veille qu'elle devait venir s'inscrire. Devant la porte, ne sachant pas quoi faire, elle scruta les alentours, les couloir semblait vide. Elle trouva un système de sonnette pour pouvoir prévenir de son arrivée, Yomi ne savait pas encore quoi dire exactement une fois dans le bureau. Elle prit son courage a deux mains, une fois qu'elle entendit le directeur lui dire d'entrée, elle poussa la porte rapidement, Yomi vit le directeur confortablement assis dans son fauteuil en plein milieu d'une pièce bleu. Elle déposa le dossier d'inscription sur le bord du bureau du directeur et, en le regardant, lui dit:

" Voici mon dossier monsieur. "

Et elle resta planté sur place en attendant une réponse du directeur.

Dès le départ, Yomi comprit que ce directeur n'avait rien d'ordinaire. Il semblait assez efféminé et ayant un comportement assez étrange. Elle ne supporte pas du tout les gens qui les gens qui la rabaisse et ce directeur est exactement ce genre de personne qu'elle méprise. Yomi se retient de toutes ses forces pour ne pas coller son point dans la figure de cette espèce de tapette exécrable.

Yomi l'écoutait sans faire vraiment faire attention à ce qu'il disait. De toue façon, elle n'est pas vraiment le genre de personne qui se laisse rabaisser sans rien faire. Mais, elle savait qu'elle devait se retenir si elle voulait intégrer cette école.

Elle se contenta de répondre avec le plus grand calme possible:


" Oui, j'en ai une. Y a-t-il une section musicale dans l'école? "


Yomi n'avait qu'une envie, attrapé cet énergumène par le col, le lancé contre le mur la tète la première et lui casser les rotules à coups de batte de base-ball. Mais faisant preuve d'un self-controle exemplaire, elle se reteint une fois de plus.

Muruta trouva que cette élève aux cheveux rose était drôlement calme... trop calme? Tellement calme qu'il en veint à penser que ce devait probablement être une jeune élève droguée... Regardez-là un peu plus attentivement et vous comprendrez sont point de vue! Elle reste là, les yeux grands ouverts, sans rien dire... sans broncher... Comme, morte! Autrement si elle ne l'était pas, celle-ci serait appriori plus à l'écoute d'un directeur! Cela coulait donc de source que cette gamine se droguait! Mais bon, c'est la vie, qu'est-ce qu'il pouvait bien y faire de toute façon? Si cette élève a décidé de détruire sa santé, c'était son problème, pas le sien...

Néanmoins, bien que la jeune fille ne réponde rien à ses précedentes remarques, celle-ci se décida tout de même à poser une question. Certe, il ne s'agissait pas d'une question très habituelle, cela étonna d'ailleurs le directeur qui mit un petit temps à répondre...

*Une section musicale?...*

Il croisa ses jambes et posa ses mains dessus... Ce qui était sa petite pose habituelle, bien qu'hinabituelle chez les autres personnes!

"Et bien, oui, certe, nous avons déjà un club de musique, sans compter que l'établissement propose également des cours... "

Alors comme ça cette fille était interessée par la musique? Rien de plus naturel pour une droguée se dit-il... Tous ces hippies drogués n'aimaient-ils pas jouer de la guitare après tout?...

"En revanche, si vous souhaitez vous inscrire à ce club, je vous conseille de le faire au plus vite, car les places sont limitées..."

Voilà une bonne chose qui était faîte, même si Muruta aurait aimé ne rien lui dire, juste pour qu'elle soit deçue de ne pas avoir eut de place dans ce club! Malheureusement, il était de son devoir de directeur de l'en informer...

Yomi commençait enfin à s'intéresser à ce que le directeur lui disait. Cette école avait enfin quelque chose d'intéressant. Elle était sur le point de pouvoir sortir du bureau pour s'inscrire, mais Yomi ne put se retenir plus longtemps de ne pas exploser. Elle frappa son point sur le bureau qui se fissura légèrement et elle hurla:

" Non mais vous vous êtes vu avec votre air de tapette à la c*n "

Yomi savait qu'il valait mieux se calmé et demander pardon au directeur, mais elle ne se calma pas et au lieu de ça, elle se leva, poussa la chaise de bureau qui tomba à terre avant de continuer de plus belle :


" Si en plus vous espérez que je vais m'excuser pour avoir explosé votre misérable bureau. Et de plus, si vous croyez que je vais me laissez faire pendant que vous me rabaissez de la sorte.... "

Yomi resta planté sur place, penché au dessus du bureau les deux mains écartés sur le plan de travail. Elle attendait une réaction de la part du directeur et elle ne bougera pas de cette pièce tant qu'il s'obstinera à la rabaissé.

Muruta fut fameusement surpris par la réaction de la jeune fille qui avait littéralement piqué une crise! Celle-ci s'était énèrvée au point de gogné le bureau du directeur et de se se blesser la main... Non mais, non seulement elle avait fissuré son meuble, mais en plus elle avait fait des taches de sang sur la moquette!
Toute personne normale aurait réagit brusquement, tout comme elle, mais Muruta, lui, resta assis... les jambes croisées en souriant. Cette situation l'amusée beaucoup!

"Et bien et bien! Qui aurait cru que derrière cette frêle et innocente jeune fille se cacherais une pareille furie..."

Il n'était pas vraiment d'humeur à s'emporter aujourd'hui, c'était le première jour de classe, un bon jour pour lui! Inutile de le gâcher à cause d'une petite gamine colérique. Ce pourquoi il ne fit pas attention à la remarque qu'elle fit sur son "allure"!

Décidement, Muruta avait vu juste! C'était à tout les coups une droguée! Du moins, c'est ce qu'il pensait... Et puis, il commençait à bien aimé cette jeune fille qui ne se laissait pas faire... C'est alors qu'en se demandant ce qu'il pouvait bien résèrver comme punition à la jeune fille, une idée lui veint à l'esprit, il n'allait pas la punir, mais se servir d'elle!

"Je ne sais pas ce que vous vous amusez à prendre, mais vous feriez mieux d'arrêter... Du moins au sein de l'établissement... Car sachez jeune fille, qu'ici, il n'y a qu'une seule loie... la mienne... Hors..." Il prit un air des plus terrifiant tout en ouvrant son tiroir et posant la main sur son "joujou" en esperant qu'elle le voit bien et n'ose pas réagire d'avantage.

"Je n'aime pas qu'on trouble l'ordre au sein de l'établissement..."

Il tourna ensuite la tête et regarda la main de la jeune fille qui saignait.

"Vous feriez mieux d'aller soigner ça..."

Il referma ensuite son tiroire et regarda la jeune fille droit dans les yeux.

"Vous êtes un cas... vraiment très inhabituel, mademoiselle Atsuko... Ce qui a le don de me plaire! J'ai grand espoir que vous vous plaisiez bien dans ce lycée. Et à ce sujet... Je veillerez personnellement à ce que vous soyez bien traitée. J'espère m'être bien fait comprendre. N'est-ce pas?"

Il soupira, et fit mine de regarder un tableau qui se trouvait à sa droite. La vue de cette jeune fille bouillonnante qui restait planté là n'était pas aussi interessante... Cependant, elle avait du caractère, et c'est ce qu'il aimait bien chez les gens.

"Trop d'agressivité pourrait nuire à votre scolarité, ce pourquoi, j'ai l'intention de vous integrer dans un projet bien spécial... Que vous allez, j'en suis sur, adorer... Allons, allons, n'avez-vous donc pas hate de faire partie de l'élite de ce lycée?" Lui dit-il enfin en la regardant anouveau droit dans les yeux en souriant.

"Hors, en rejoignant ce projet... Vous aurez droit à bien d'autres avantages, ainsi que celui de résèrver la salle des fêtes..."

Il s'avait que le fait de lui dire qu'elle pourrait résèrver la salle des fêtes pour un concert allait, non seulement la calmer, mais l'inciter à en savoir plus sur son fameux projet!

Yomi semblait de plus en plus intéresser par les paroles du directeur . Ensuite elle regarda sa main qui saignait et se qu'en effet ce ne serait pas du luxe de la faire soignée.Elle prit une chaise, s'assit et croisa les bras et les jambes sans que personne ne l'invite a prendre place. Elle réfléchit quelque temps. Puis elle se leva, poussa quelque objet du bureau et s'assit au bord près du fameux " joujou " et dit au directeur :


" Je vois que vous aimer les arme à feu... "


Elle sortit un couteau de combat militaire de son sac et continua:


" Personnellement je préfère les arme un peu plus tranchante. Plus sérieusement, en quoi consiste cette élite ? Mr Matsudaïra. "


Tout en parlant, elle s'amusait à faire tourné tourné son couteau entre ses doigt.

Muruta se mit à rire de plus belle. Elle n'avait peur de rien cette petite dis donc! Se promener avec un couteau de combat millitaire dans son sac, et oser le montrer à Muruta, quelle jeune fille fascinante!

"Vous savez... Entre une arme à feu et un poignard, je vous laisse deviner lequel des deux est le plus efficace... Et le plus rapide... Ainsi que le plus devastateur... Si votre adversaire est désarmé ou n'a qu'un bête couteau sur lui, un corps à corps avec cette arme est en effet fort interessant... Néanmoins. Si votre adversaire possède une arme à feu sur lui, il lui suffira de la pointer vers vous, de tirer... Et une magnifique balle ira probablement se loger dans votre crane, vous tuant sur le cou. Donc à votre place, je penserais à possder une arme tel que le ...." (Il lui sort le nom d'une arme à feu tout dernier cri, j'y connais rien donc je vous laisse imaginez.

Celui-ci reprit ensuite son sérieux, et réponda à la jeune fille le plus naturellement du monde, en jouant carte sur table, et puis, si la jeune fille décidait de refuser le projet, ou de tout cafté, il prendra des moyens radicales pour la faire taire... à jamais!:

"Vous n'êtes pas sans savoir qu'aujourd'hui, beaucoup d'élèves tombe dans la drogue... dans des réseaux de prostitution, deviennent des délinquants de toute sorte. Votre travail, sera à première vue de vous occuper de ces jeunes gens en rejoignant le Comité de discipline et de faire reigner l'ordre dans ce lycée... Bien entendu, tous les moyens sont mis à votre disposition... Vous pouvez également, utiliser vos propre méthodes si vous le souhaitez." Le directeur jeta un bref regard vers l'arme de la jeune fille en souriant du coin de l'oeil avant de continuer: "Du moins, ce n'est qu'à première vue. A l'exterieur, vous travaillerez pour moi, pour mon projet bien spécial..."

Il se mit ensuite à lui raconter son projet des plus machiabelliques dont la jeune fille pourrait tirer de fort profit. Bien entendu, cela implique qu'elle doive risquer sa vie par moment, mais, celle-ci sachant appriori se battre, Muruta ne se fit aucune inquiétude.

PS: Faut encore que je trouve ce qu'est exactement ce projet donc fait genre qu'il à l'air super interessant et que tu acceptes =D

HJ: Tu n'es pas encore trop grand pour recevoir la fessée! =D HJ/

Muruta n'avait pas vu son fils arriver et fut très contrarié par la façon qu'il avait de s'adresser à lui devant Yomi... Il se leva donc, stupéfait par l'attitude de son fils. Certe, il était déjà habitué à ce genre de comportement, mais pas dans une telle situation!

Qu'avait donc fait Muruta pour mériter un fils aussi ingrat! Malpoli! Et mauvais garçon de surcrois...? Celui-ci n'en revenait toujours pas! Lui qui l'avait recueilli... Inviter à vivre dans sa propre famille! C'était tout simplement inadmissible ce comportement...

Après s'être levé de sa chaise, celui-cicoutourna son bureau en ignorant completement la jeune fille avant de s'approcher de son fils, avec un air de papounet très en colère è_é

"Tu es peut-être un peu grand pour encore recevoir la fessée, mais crois moi jeune homme que je ne laisseras pas passer encore une fois ce comportement intolérable! Si ta pauvre mère voyait ça, elle en ferait une attaque..."

D'un seul geste, Muruta ferma violament la porte de son bureau que le jeune Rin avait laissé ouvert, partageant leur fascinante conversation avec tout le lycée!

"Regarde toi un peu! Quel exemple penses-tu donner à ta petite soeur? D'ailleurs, n'étais-tu pas censée l'accompagné pour son premier jour de classe? C'est honteux de part..."

La jeune Yomi était restée silencieusement assise pendant que le père et le fils se chamaillait comme à leur habitude. Hélas, Muruta n'avait pas le temps de demander à la jeune fille de bien vouloir sortir de son bureau, cette affaire de fils bad boy était bien plus importante et pressante!

"Pour ce qui est de tes activités malsaines au sein du lycée Rin, je ne veux même pas savoir de quoi il s'agit! Et tu trouves ça gratifiant de t'en vanter? D'oser faire de ton comportement scandaleux une fierté?"

Il le regarda encore plus méchament et beugla que celui-ci avait bien de la chance d'avoir un père comme lui! Car sinon ça ferait bien belle lurette qu'il serait à la rue! Lui qui lui avait donné un toît, un foyer, de la naurriture... de l'amour!

Néanmoins le fait que le jeune homme soit présent, bien que ce fut contre la volonté de Muruta était une bonne chose! Lui qui devait justement lui présenter la jeune fille.

"Cependant, j'ai mieux à faire que de m'occuper de ton comportement de garçon pourri gâté! J'aimerai d'ailleurs te présenter cette jeune fille..."

Il reprit son calme habituel et tourna la tête vers Yomi.

"Celle-ci se nomme Yomi Atsuko, elle fera désormais partie du Comité de discipline, ainsi que de notre projet. Je compte sur toi pour la briffer un peu... Tâche donc pour une fois d'arrêter de faire le gamin qui n'a toujours pas fini de faire sa crise d'adolescence......"

Le directeur espera que cette fois-ci, son fils allait se montrer respectueux et sérieux pour le bien de cette entreprise...

L'apparition de ce garçon était imprévue mais pas déplaisante. La vue de ce cette chamaillerie entre père fils était un divertissement des plus amusants. Elle se contenta d'admirer ce spectacle en restant assis sur le bord du bureau .Elle s'amusait à faire tourné son couteau entre ses doigts, jusqu'au moment où le directeur finit par parlé d'elle. Yomi posa le couteau sur le bureau , se releva et croisa les bras. Elle regarda le garçon de la tête au pied et finit par lui dire:


" Et il a un nom l'enfant pourri-gâté ? "


Yomi espérait vraiment qu'elle en aurait vite finit avec ce garçon qui ne semblait pas plus prometteur que son père. Elle n'avait vraiment pas de temps à perdre avec des imbécile pareil, mais elle savait qu'elle y était obligé pour rejoindre ce fameux " projet ".

HJ: Margaux semble pas réagire, je vai donc vous permettre de vous liberer HJ/

Muruta regarda la jeune fille qui semblait amusée par la situation... Mais comment ne pas la comprendre? Cette famille était tellement tordue qu'on pouvait seulement s'en amuser! Quoi qu'il en soit, le moment n'était pas à la plaisanterie! Il fallait mettre leur plan à execution, ce pourquoi il informa Yomi Atsuko que son fils s'appelait Rin Okumura... Okumura, celle-ci allait surment se poser des questions! Mais tant pis, il ne fallait pas augmenter la tension déjà très palpable avec la stupide decision de son fils...

Après un bref échange, les deux jeunes gens sortirent du bureau du directeur pour aller parler à deux de ce projet dans un endroit tranquille...

*Quelle journée...* Se dit-il avant de partir à son tour...

HJ: Vous êtes libres! =D HJ/

Cela faisait plusieurs fois que Maria envoyait des messages à son père (qui se trouvait en fait dans la salle de repos avec sa mère) et comme celui-ci ne la recontactait pas, elle décida de venir elle même le voir. Non mais, le magasin allait fermé si il ne se dépêchait pas! Occupé? Ca veut dire quoi ça occupé? Comment peut-il être occupé alors qu'il lui avait promis de lui acheter le tout nouveau sac Hello Kitty rose bonbon à paillettes aujourd'hui!

"Papa!!!" Se mit-elle à dire à haute voix d'un ton lassé tout en appuyant sur la sonnette.

"Je t'attends!!!" La plus part du temps, Muruta mettait qu'il était occupé alors qu'il faisait juste une sieste, surtout à cette heure-ci, enfin... Vous voyez ce que je veux dire par "sieste...", mais laissons cette pauvre jeune fille pure et innocente croire ce qui l'aide le mieux à dormir la nuit.

Peu lui importait qu'il soit vraiment occupé avec un élève ou quelqu'un d'autre, son sac passait avant tout!

"Paaa-paaa...."

Au même moment... -> [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Tatiana était entré dans le bueau depuis la salle de repos puis ouvrat la porte et se force à sourire.

" Maria, papa arrive laisse lui deux secondes.

Elle se retourna et ses yeux brulaient d'une envie de jeter Maria sur le bureau en étranglant son petit coup. Mais bon Tatiana du sortir de son rêve quand Muruta arriva à son tour en reboutonnant rapidement sa chemise.

" T'as fini Muru-chérie ?? Voila Maria papa est là et toi Muruta ne lui achète que le sac Hello kitty aussi non tu vas souffrir se soir c'est clair ?" Fit-elle d'un ton assez sec et froid.

Puis elle ouvrat la porte en grand, bouscula un peu Maria et partit dans le couloir.

" Excuse moi Maria, à se soir Muruta et si tu peux la déposer en même temps chez sa copine sa m'aiderait merci"

Puis elle partit en courant dans le couloir.

Muruta ne savait pas trop comment réagir. Voilà qu'il sortait la chemise mal boutonnée et les cheveux décoiffé, tout ça devant le regard étonné de sa petite fille chérie.

"Maria... Sais-tu ce que veux dire le mot... occupé?" Lui demanda-t-il en prenant soit de fermé la porte, histoire que peu de gens puissent le voir dans un tel état et se poser des questions...

La jeune fille ne répondit rien, s'attendant à recevoir un serment des plus corsé.

"Ca veut dire que pendant ce temps, tu attends et te fais des plus discrète possible. Non mais, tout ça pour un simple sac? Allez, viens, je vais te le chercher ton sac et après jeune fille, je compte sur toi pour nous ramener de meilleures notes, tu crois vraiment que je n'allais pas être au courant pour ce contrôle en math désastreux?"

Maria était restée plantée là, devant la porte, à se demander ce qu'il se passait. La première chose qui lui passa à l'esprit ce fut, mais qu'est-ce qu'ils foutaient là tous les deux? Bien que ses parents avaient le droit d'avoir une vie sexuelle épanouie, cette pauvre âme sensible ne pouvait même pas l'espace d'un instant les imaginer en plein ébat amoureux.

"Maman?..." Dit-elle d'un air étonné avant de l'écouter parler à son père.

*Je veux juste le sac moi... je m'en fous du reste, et puis, papa m'offre toujours tout ce que je veux de toute façon!*

Après qu'elle eut fini, Tatiana partit en la bousculant un peu, pas étonnant vu qu'elle était restée à l'entrée. Son père l'invita ensuite à entrer dans son bureau pour parler plus sérieusement.

D'un air soumis, elle baissa la tête en s'attendant à être réprimandée par son très chère père, mais à la place il se contenta de juste lui expliquer ce qu'elle devait faire dans le cas où celui-ci était occupé pour ensuite en venir à un sujet délicat, sa mauvaise note! C'est vrai qu'elle était pas terrible, mais ce n'était pas la peine d'en faire tout un plat! Cependant si celle-ci tenait vraiment à recevoir son cadeau tant attendu, il fallait à tout prix qu'elle s'écrase.

"Désolé papa, je ferais mieux la prochaine fois... promis... on peut y aller maintenant?" Lui demanda-t-elle en lui souriant avec un air de chien battu.

Muruta entra en compagnie de Veronica, la jeune femme qui était venue au lycée dans l'espoir d'obtenir le poste de secrétaire particulière de Muruta. L'invitant à s'assoir, il prit une liasse de document qu'il plaça en face d'elle.

"Voici quelques documents que je vous invite à parcourir, ce sont quelques points du règlement de notre école, les heures d'ouvertures du secrétariat, et à la fin se trouve également un plan du lycée, que vous pouvez bien entendu reprendre avec vous."

Il s'installa et posa ses coudes sur la table tout en posant son menton sur ses mains jointes...

"Donc, si j'ai bien compris, mademoiselle Sanchez, vous désirez avoir le poste de secrétaire et peut-être aussi celui de surveillante? Afin que vous puissiez avoir un temps plein?"

Sa voie était taciturne, afin de ne laisser transparaître aucune émotion ou réaction vis à vis de cet entretient. Il attendit ainsi, calmement, la réponse de la jeune femme qui semblait quelques peu angoissée, peut-être à cause du fait que cela n'en restait pas moins un entretient d'embauche?

Vero regardait le directeur tandis qu'elle parlait mais elle voyait bien qu'il scrutait des élèves. Les jeunes étaient en train de se faire fusiller d'un regard encore plus menaçant que celui que la jeune femme avait reçu. Elle jeta un petit regard vers les élèves, amusée de la situation qui se déroulait sous ses yeux. Le directeur fusillait aussi bien sa montre que les iris des lycéens. Si des mitraillettes avaient été à la place de ses yeux, les élèves serait tous en morceaux bien troués. Et quand il s'adressa aux jeunes gringos, ce fut le froid de Sibérie qui passait dans le couloirs. Punaise Vero en avait presque les narines qui gelaient. Mais le directeur en imposait. Il avait un air à demi fou mais ça titillait la curiosité de la mexicaine, ce grand blond qui paraissait tout aussi renfermé sur-lui même qu'elle l'était. Les gens méticuleux et tatillons, voir sévères avaient toujours quelque chose à cacher. Mais Vero à la scène ne put s'empêcher de rire sincèrement en voyant les élèves filer comme des fusées ariane. Elle écouta la remarque exaspérée du directeur puis répliqua avec ironie :

"Je voudrai les voir avec des chefs de zone arrivé en retard avec une livraison. Ils danseraient la polka en ce moment sur la terre battue d'une rue à moitié fétide et infecte. Je n'ai pas été bien élevée aussi jusqu'à mes dix ans mais quand mme on avait de la discipline sinon on survivait pas."

Vero rouspéta en simulant un bruit de joue pour détendre l'atmosphère en souriant. Une fois que Muruta la fit entrer dans le bureau, elle observa le lieu minutieusement. Le lieu regorgeait de papiers en tous genre dans tous les sens en peu froissés, déchirés... Cela allait tre du ressort de Vero d'un moment à un autre. Elle s'installa quand même dans la chaise proposée en souriant calmement. Une fois les documents sur le lycée récupérés, elle sortit une paire de lunettes et les parcourut avec une minutie et une rapidité aussi tranchante qu'un couteau, malgré sa gêne due au regard du directeur et puis....de ce désordre de paperasse :

"Oui. Ce serait sympathique d'observer les élèves et être une oreille attentive pour vous en tenir au courant. C'est ce que je vous ai proposé dans ma lettre. Être une ombre récolteuse d'information. Même si j'aime les jeunes"

N'aimant pas le désordre, elle se leva de sa place et commença à ranger les papiers par ordre de priorité, ordre alphabétique, type de documents, quand elle tomba nez à nez avec un mot assez....chaud : "chéri chérie ! Tu viens me désexciter ? Je me sent chaude comme au premier jour de notre mariage ! Viens me refroidir tout à l'heure dans la serre à 17h ! Je t'aime mon chou. <3" Là Vero ne put s'empêcher de rougir et tendre le mot au directeur en se cachant de l'autre main sa bouche, pour s'empêcher de rire :

"Je crois que ça vous appartient, monsieur...votre femme je pense...."

Elle souriait doucement pour ne pas blesser le directeur ou le mettre mal à l'aise. Mais c'était vraiment choupi selon son avis. Tous les couples libérés comme ça sont beaux à prendre en terme d'observation. Alors qu'elle s'avançait vers lui, elle tomba à plat ventre à cause de quelque chose qui s'était accroché à ses jambes. Le papier vola doucement pour tomber sur la tête de Vero. Elle regarda....une culotte à ses pieds. Non ils le faisaient partout ou....? Elle regarda le directeur circonspect en agitant la culotte dans sa main. Elle souriait malicieusement en remettant ses seins bien en place dans la combinaison. Décidément, aux cotés de ce directeur elle n'allait pas s'ennuyer. Mais là elle attendait sa réaction. Qu'allait-il faire ?

Muruta ne pouvait s'empêcher de voir avec quelle brillante méthode et rapidité la jeune femme triait la paperasse, il faisait aucun doute qu'elle serait une exéllente secrétaire.

"Et bien, je n'ai rien à redire sur vos capacités, vous êtes tout simplement extraordinaire..." Un petit peu de flateries ne faisaient jamais aucun mal, même si c'était clairement hypocrite, car Muruta n'en pensait pas un mot, ce n'était pas si extraordinaire que ça, mais il fallait tout de même lui accordé le fait que peu de gens avaient son sens de l'organisation, surtout avant même de commencer à travailler.

C'est alors que la jeune femme tomba sur quelque chose... Au début, il se demanda sur quoi elle s'était arrêtée, un petit papier, avec une écriture rose, depuis quand un tel document administratif existait? Misère... Elle lui tendit le papier, et lui dit que cela devait probablement lui appartenir. Gêné, il prit rapidement la lettre comme un petit enfant à qui on donnait une sucrerie et s'escusa aussi-tôt:

"Toutes mes escuses... ma femme a du le déposer là tout à l'heure... Elle n'est pas très... Comment dire... Ordonnée.... Hum hum..." Il rougissait un peu, si légèrement que cela ne se voyait presque pas! C'était si mignon, que si Tatiana aurait été présente, elle lui aurait surment sauté dessus!

Hélas, pour combler le tout, la situation devenait de plus en plus génante pour Muruta, déjà, il avait laissé s'égarer parmis ses papiers un petit mot de sa tendre et douce bien aimée, qui était très explicite... Mais en plus, voilà que cette Veronica venait de trouver une culotte dans son bureau! Une culotte! Non mais depuis quand des culottes trainent-elles dans son bureau? C'était tout simplement incompréhenssible! Sa femme n'avait pas besoin de culotte, c'était un homme! Et les hommes ça ne porte pas de culottes voyons! A la limite, si elle avait trouvé un slip... je ne dis pas, où une culotte de taille L!

Sur le moment, il resta crispé, complètement dépourvu face à la situation. Comment devait-il réagir? Prendre la culotte ,et s'escuser en prétextant que c'était cele de sa femme, bien qu'il s'avait que ce n'était pas le cas? Ou nier en sachant pertinament qu'elle n'en croirait pas un mot! Sans compter que si Veronica pouvait le croire sur le fait qu'il ne s'agissait pas de la culotte de sa femme (faut être réaliste, c'était du S! Hors sa femme, vu sa carrure, devait bien faire du M [si elle était bien une femme...]). Automatiquement, elle pencherait donc vers l'hypothèse que ce serait celle d'une élève! Et quel scandale! Non vraiment... Que faire...

"Heu... Je..."

C'était la première fois qu'il était aussi confus et désemparé.

"C'est que... Je..."

Et soudainement, cela sortit d'un coup, sans qu'il puisse même se rendre compte de son erreur qui pourrait lui être fatale.

"Je n'ai aucune idée de ce que cela fait là... Si c'était celle de ma femme, je l'aurais tout de même reconnue!"

Aussi-tôt, un bruit étouffé se fit entendre, on aurait dit un rire, un fou-rire même...! Il releva donc la tête, pensant que c'était la jeune femme en face de lui qui était en train de se moquer, mais, elle était restée aussi stupéfaite que lui!

A peine eut-il le temps de se rendre compte que ce n'était pas elle, que le silence le plus complet se fit entendre.

"Qu'était-ce donc?!" Laissa-t-il échappé, complètement désorienté.

HJ: Après je vais ramener mon perso Gloria, pour jouer la fille cachée dans l'armoire sans culotte

Vero regardait le directeur un peu surprise par sa réaction quand il prit le billet. On aurait vraiment dit vous savez les gamins dans les garderies quand ils ont un jouet dans les mains, qu'un autre enfant arrive et qu'ils se tourne en hurlant : le touche pas ! Là c'était pareil. Mais dans quel pétrin (ici son futur boulot) elle allait se mettre. Cela la faisait rire intérieurement même si de face elle semblait un peu exaspérée. Mais le coup de la culotte la cloua définitivement sur ses deux fesses encore collées sur le sol du bureau. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour être sûre de ne pas rêver même si la voix du directeur était encore réelle. Il avait l'air paniqué, mais vraiment paniqué. Hu alors comme ça, comme ça, le directeur pouvait ressembler à un enfant lui aussi. Ça la rassurait, il était humain ! Quoi les élèves la croiraient pas si elle disait ça pour contredire les propos de ses salopiauds en culotte courte !
Culotte, culotte...ça lui rappelait un truc mais quoi ? Bah la raison du sujet bien sûr ! Le truc en coton que faisait tourner sur son index Vero. Le directeur se justifiait comme il peut de la présence de cette pièce à convictions douteuse. Vero était bi, en savait long sur les relations entre personnes à grand écart d'âge ou autres, mais là elle savait que son interlocuteur ne mentait pas. Mais alors que le directeur en perdait presque ses braies (c'est qu'une expression xD), il y eut dans la pièce un gloussement. Ça c'est sûr, c'était pas un dindon. Même si Vero hait les dindons vivants. Elle les préfère bien rôtis sans qu'ils piaillent. Le directeur la regarda et elle gonfla les joues en faisant la grimace. Eh non c'était pas Vero. Mais là silence aussi mort qu'un duel de western. On met la musique de fond ? Non ? Roh bah zut vous êtes pas rigolos ! Vero s'approcha de là où elle avait entendu le gloussement et se mit à frapper à la porte de placard. C'est avec son air de neko amusée qu'elle toqua en faisant du morse tout en disant comme une grosse gamine :

"Nyah ! Pas bien de se cacher. Sors de là, on va pas te manger. Si tu es pas un bon chili con carne, je vais pas te croquer. Surtout que tu meurre d'envie de récupérer ce que j'ai dans l'autre main, paske marcher les fesses à l'air avec la chaleur qu'il fait pas, tu vas aimer avoir des fesses de glace."

Aoi avait réussi à se retrouver dès les premiers jours de cours dans une belle galère de son cru. Il aimait ça, franchement. Jamais extrême dans ses relations, jamais extrême dans ses propres actions. Car oui, en ce moment même il était caché dans un placard avec la fille du directeur, la belle et ténébreuse Gloria. Il s'étaient échangés certains regards le premier jour où Aoi était arrivé, même si pour lui au départ ça ne valait rien que de la curiosité. Mais à force de passer de cours en cours, il a bien vu que ce regard de jeune fille cachait bien d'autres sentiments que de la simple curiosité. Il y avait de l'envie. Mais une envie qui se résumait décidément au désir charnel. Encore durant cet événement Aoi n'avait pas encore rencontré Kayako, c'était encore lui, le parfait délirant. En repensant à cela, il le resterait de toutes manières. Mais revenons au cours des choses.

Aoi et Gloria se retrouvaient dans le bureau du directeur après un échange de baisers sulfureux. Ils se déshabillaient maintenant et Aoi frissonnait au contact des mains froides de Gloria sur sa peau. Il avait répondu à la phrase provocante et joueuse de la ténébreuse avec un éclat de rire et un sourire narquois qu'il n'avait pas peur de mourir sauf si il se retrouvait dans le même lit que la sorcière du Magicien d'Oz. Mais soudain des personnes arrivaient et il avait vite remballé ses affaires avec Gloria. Mais une fois arrivés dans le placard où ils avaient eu la bonne idée de se cacher. Or, Gloria avait fait une grave faute. Très grave. Dans son empressement, elle avait oublié de prendre sa culotte. Superbe. Maintenant que les deux personnes étaient dans la pièce, Aoi n'avait pas des sueurs froides mais il sentait que tôt ou tard ils allaient se faire repérer.

Et c'était bien ce qu'il pensait. Ils étaient fichus. Gloria s'était mise à rire et la blonde certes pas moins sexy et future secrétaire du directeur avait entendu. Mais ce visage blond aux yeux bleus m'était familier. C'était celui de ma cousine. Ma tante avait dit qu'elle avait une soeur qui avait recueilli la fille de sa soeur. Une histoire de famille longue comme un bras à l'évidence. Aoi prit son courage à deux mains et tira alors Gloria hors du placard en lui serrant doucement la main pour la rassurer. Son état d'euphorie était aussi dû au coup de panique. Donc autant y aller directement et tant pis si c'est lui qui prenait tout dans la figure. Il se mit face au directeur, le regard droit et sans une once de peur. Il mit Gloria à côté de lui et se mit à parler après s'être incliné :

"Veuillez m'excuser, M.Matsudaïra. Votre nièce et moi avons eu une envie de nous retrouver seuls après quelques échanges de regards durant plusieurs jours. Ne faites-vous pas cela avec votre femme ? Après ce n'est que mon avis. Ah et je suis Okabe Aoi. Voilà. Nous étions en train de nous amuser à faire de l'anatomie biologie avant que vous entriez. Cela vous va comme explication ? Et vous avez recruté une charmante secrétaire je dois dire."

Il haussait un sourcil amusé et fit un clin d'oeil à la blonde espagnole, sa cousine, Veronica puis attendait patiemment la réponse du directeur qui allait se faire rageur car Aoi souriait. Il se souvenait de la réaction du directeur au billet. Et c'était hilarant, très hilarant. Il mumura de manière inaudible : "tontounet"

Edit Maria: Gloria ignore qu'elle est la fille de Muruta, et donc ton personnage ne peut pas le savoir. D'un point de vue officiel c'est sa "nièce"

Lorsque Muruta aperçut enfin les deux "perturbateurs", ses yeux s'écarquillairent. C'était... Jeanne... Son adorable petit poussin! Non mais qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête?! D'accord elle était un peu "fofolle", un peu brutale sur les bords, mais... dévergondée?! Il était bien le dernier à être au courant! Même si elle s'occupait de la section "secrète", jamais il n'aurait cru qu'elle puisse faire une chose pareille dans son propre bureau! Un cours d'anatomie?! Il lui en fouterait de l'anatomie à ce gamin à peine pubaire qui avait osé pervertir sa fille! (Hum hum)!

"Jeanne?..." Dit-il dans un premier temps avec grand étonnement avant de laisser place à la colère, palpable à trois kilomètres à la ronde. Bien qu'il essaya de garder son calme, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils l'espace d'un instant, fusillant du regard les deux jeunes gens. Certe, il ne ferait jamais de mal à son petit poussin, en revanche, ce petit rigolo ferait mieux de surveiller ses arrières...

Quel manque de respect! C'était du jamais vu! L'envie de leur torde le cou devint plus fort que celle de leur demander de sortir, mais c'est alors qu'il allait se laisser "emporter", qu'il se souvenu soudain qu'il y avait encore Veronica dans la pièce. Gloria elle, savait pertinament de quoi son oncle était capable dans de telles circonstances, si il y avait bien quelque chose qu'il ne supportait pas, c'était d'une part, qu'on remette en cause son autorité et d'une autre que l'on se moque de lui.

Derrière son bureau, il serra sa main, le point fermé, il reprit ses esprits et réflèchissa à la façon la plus "pacifique" de remettre ces jeunes gens dans le "droit chemin".

"Un cours d'anatomie?" répéta-t-il ironiquement, en souriant du coin de l'oeil. "S'il vous importe temps d'en apprendre d'avantage sur ce sujet, sachez que la porte se trouve juste là, et que la classe de biologie est au fond du couloir;... D'ailleurs, si vous désirez des cours particuliers, allez donc en ville, vous ne devrez pas avoir trop de mal pour trouver quelques établissements propres à répondre à vos 'besoins'... de savoir... "

Il tourna ensuite la tête vers Gloria, et lui lança un regard qui lui glaça le sang. Ce regard, elle le connaissait... Et cela ne lui prévisageait rien de bon, pas pour elle bien entendu, mais pour Aoi! Ce ne serait pas juste une retenue qui l'attendrait s'il continuait à "enquiquiner" Muruta, mais bien la mort! Et exeptionnellement, elle s'avança et prit la parole, en essayant de "détendre l'atmosphère"

"Allons mon oncle, ne vous fâchez pas... Nous nous sommes juste égarés... Vous ne m'en voulez pas au moins j'espère? On voulait juste s'amuser, un peu... On profite de la vie tant qu'il est encore temps..." Affichant une bouille de petite fille qui fait les yeux doux, elle tenta de l'amadouer pour qu'il passe à autre chose où du moins qu'il se calme.

La situation devenait de plus en plus étrange, Veronica semblait perdue dans ses pensées, absente... Et n'osait rien dire sur le moment. Bien que l'envie de corriger Gloria lui devenait insoutenable, il ne put résister à sa petite frimousse. Que faire lorsque votre enfant vous demande la pardonner avec une tignasse aussi... adorable... (Hum hum). Et puis, il devait prendre en compte le fait qu'il y avait Veronica dans la pièce, et que sa réputation était en jeu. Bien sûr, il aurait pu sortir son flingue et faire en sorte qu'une jolie balle se fracasse contre le crâne du jeune homme, mais à quoi cela lui servirait? Au contraire, il devait se montrer "tolérant" et "compatissant". Nous faisons tous des erreurs quand nous sommes jeunes après tout? Du moins, c'est l'état d'esprit qu'il devait adopter face à la jeune femme.

"C'est bien parce que j'ai de l'affection pour toi que je vais garder tout ceci secret, Jeanne, mais si je vous reprends encore une fois sur le fait..." D'un bref mouvement, il regarda Aoi et lui lança ses terribles yeux revolver è_é"Sachez que vous n'oublirez pas la leçon de si tôt".

Il baissa ensuite la tête, soupira légèrement, et puis regarda les jeunes gens en ajoutant:

"Nous faisons tous des bêtises à cet âge là après tout... Mais n'oubiez pas qu'il est de mon ressort de faire en sorte que vous resitez dans le droit chemin, et qu'un prochain écart serait intolérable! Surtout pour toi, Jeanne, tu m'as vraiment déçue..."

Et voilà comment, d'une situation qui lui échappa totalement et le mettait hors de lui au premier abords, il réussit à se faire passer pour le bon et gentil directeur au coeur tendre... Qui oublie la première fois, mais n'hésitera pas à sanctionner au second tour! (hum hum)