Août 2011 — La bibliothèque ♥

Août 2011. L'été, la châleur, les mouches, l'orage. Une saison que Satoshi n'aimait pas, mais alors pas du tout. Il y faisait trop chaud et de toute façon, cela ne valait nullement la peine de cramé comme un bois d'ébène, en s'installant au soleil pendant quelques heures, plutôt que d'étudier les cours pour la rentrée qui se rapprochait à grand pas. Depuis son obtention du diplôme, Ash et sa mère durent déménager pour qu'il puisse assurer sa période lycéenne et aux échos qu'il put avoir sur le lycée, cela n'avait presque rien-à-voir avec le collège, où le niveau, moins exigeant, permettait quelques fautes. Hors là, rigueur ordonnée pour tenir le coup. Les petits excès du passé devaient être prohibés et les facilités, mises au placard par ce nouveau milieu. Ce jour-là, un mois jour pour jour après les fournitures scolaires (effectuées excessivement tôt, je vous le concède), le garçon se rendait à la découverte de son nouveau lycée pour une sorte de pré-rentrée. Au programme, découverte de l'établissement, des dortoirs, des salles de cours, etc... Habillé d'un chemisier bleu au col blanc, il effectua en une petite demi-journée le tour du propriétaire, fasciné par son nouveau lieu d'apprentissage qui l'excitait quelque peu. Il préféra garder le meilleur pour la fin et se réserva donc la bibliothèque pour la clôture de visite. Il semblait hâté d'y faire sa rentrée ce qui était compréhensif au fond, cette nouvelle école rimait avec renouveau et donc peut-être l'amour tant espéré. Le jeune homme ne s'était pas vraiment remis du râteau de son premier amour, et qui plus est de la façon sordide avec laquelle ce dernier le fit souffrir.

Il voulait un nouveau départ pour oublier cette tâche qui le détruisit psychologiquement si on pouvait dire. Quoi qu'il en soit, la bibliothèque lui paraissait vide de monde, pas un chat, remarque, la température à presque quarante dehors, ne pouvait qu'encourager la jeunesse à se carboniser sous un soleil de plomb. Tant pis pour eux, si les classiques de Molière, Shakespear et Voltaire devaient être oubliés, malgré leur importance qui révolutionnèrent la littérature du monde. Il s'avouait dépassé par les jeunes qui préféraient la désinformation à l'information. Dans la bibliothèque, des rangées de livre s'étendaient dans l'immense pièce. Les quelques fenêtres faisaient pénétrer le soleil brûlant, rendant l'atmosphère lourde malgré une climatisation en marche. On pouvait trouver de tout, de la littérature française à chinoise. Cette véritable bibliothèque internationale en ferait baver plus d'un collectionneur et rendit assez joyeux Satoshi qui adorait prospérer dans ce genre d'univers. Il s'avança sans se faire attendre dans les divers rayons, observant un peu chaque bouquin qui l'intéressait. Le temps passait, et lorsqu'il fût venu le temps de partir, c'est avec un petit regret mais aussi une hâte qu'il se rendit à la sortie de la pièce. Seulement voilà, quelqu'un entra à ce moment et les deux adolescents se percutèrent. Projeté à l'arrière, Ash mit quelques secondes à se ressaisir, un peu irrité par la collision qui lui fit sûrement une bosse. Lorsque le blond releva le tête pour se soucier enfin du blessé, il... Quelque chose le frappa... Un sentiment étrange s'empara de lui et il ressentit le besoin immédiat de l'aider, et de se justifier. Sur le coup, Satoshi rougit quelques instants.

— Oh, je suis sincèrement désolé... Je... Je suis confus, j'espère que je ne vous ai pas blessé... Oh, pardon, je suis tellement maladroit, je n'ai pas vu où j'allais et... Bafouilla-t-il, gêné de la situation.

Un peu rouge, confus et gêné, il se demandait si par hasard... Non, impossible, il ne le connaissait pas, mais il le trouvait déjà pourtant si beau...

Akito avait rencontrée beaucoup de gens, mais aucun ne l'avais aidé à trouver les dortoirs, il avait déjà plus au moins parcouru toute l'école à la recherche de sa chambre après avoir rencontré un jardinier plutôt suspicieux, une cabane dans laquelle se trouvait une jeune adolescente et un prof qui était en pleine copulation et pour finir il a terminé dans un splendide jardin qui ressemblait au jardin suspendu de Babylone. Il en était épuiser, il voulait en finir par dormir dans le jardin, mais une dernière chance s'offrait à lui.

La bibliothèque, il devait bien y avoir quelqu'un qui pouvait le renseigner sur où se trouve les chambres à moins que tous les jeunes et adultes sont sortis dehors pour profiter du soleil afin de bronzer, mais il était sûr qu'il y aurait un intello ou deux pour l'aider.

"Bon, la bibliothèque . . . si je n'arrive pas à trouver les dortoirs comment je peux trouver la bibliothèque. Un coup de chance peut-être."

Il se lança à la recherche de la bibliothèque en ouvrant pratiquement toutes les portes qui se présentait à lui, la seul manière pour lui de trouver une pièce ou une salle sans avoir recours à une carte, ce qui devra sûrement dessin pour ne pas se perdre trop souvent et arrivé à l'heure au cours qui lui son donner.

Au bout de plus 15 portes ouvertes il n'en restait plus qu'une, épuiser et ennuyer d'avoir parcouru tout le premier étage et le jardin, il ouvra brusquement la porte et se heurta à un objet non identifié.

"Aïe aïe aïe . . . ça fait mal . . ."

Il tomba sur son arrière train avec son sac toujours à la main n'ayant toujours pas trouvé les dortoirs pour y déposer ses affaires, il ressentait une petite douleur au front ayant percuter quelqu'un avec une force brutal. Il ouvra les yeux et vit un jeune garçon qui avait l'air d'avoir son âge avec les joues légèrement rougit.

— Oh, je suis sincèrement désolé... Je... Je suis confus, j'espère que je ne vous ai pas blessé... Oh, pardon, je suis tellement maladroit, je n'ai pas vu où j'allais et...

Le fait de voir ce garçon gêner par la situation le rendait mignon et cela fit aussi rire, il se releva avec l'aide du jeune garçon et présenta ses excuse.

"Je suis désolé, tout cela est de ma faute. J'ai ouvert brutalement la porte si je ne l'aurai pas fait tout ce si ne serait pas arrivé. Je me présente, mon nom est Akito Fukushima et toi ?"

La situation en devenait gênante. Quelque chose de très positif émanait du garçon qui se trouvait devant lui. Il fallait avouer qu’il était assez mignon, et Satoshi appréciait particulièrement ses cheveux blonds ébouriffés qui lui donnaient un charme craquant. Le positif, car il en fallait bien un pour sauver la donne d’une fin de journée qui se clôturait mal, était la compréhension d’Akito. En effet, il ne sembla pas irrité de sa maladresse ce qui rassura quelque peu le nouvel élève qui s’apeurait d’une dispute pour ce premier jour. Aucun n’en voulait à l’autre, une bonne aubaine car en le regardant de plus près, il se trouvait être assez plaisant. Cependant, Satoshi se demandait s’il s’agissait de l’amour qui s’en prenait à lui… Enfin, impossible, il venait à peine de se rencontrer, en se cognant. Il esquissa un petit sourire avant de lui répondre, les deux semblaient avoir le même âge.

— Ce n’est rien, encore une fois, je suis très maladroit… Tu n’as pas à t’excuser. Moi, je m’appelle Satoshi Kiozumi, et je rentre ici en tant qu’élève de première année, je suis content de te connaître. Conclut-il en rougissant un peu sans s’en rendre compte.

Pour tout dire, Satoshi n’appréciait pas forcément les inconnus. La solitude, non pas qu’il aimait, mais on la lui imposait. Depuis une histoire de cœur qui remontait au collège, il se trouva toujours seul, peut-être car des subtilités de la vie lui échappé avec des manquements aux règles définies par la communauté adolescente qui excluait de ce fait, les différences. Et comme, ce naïf, ce candide, ne comprenait pas le malaise avec son souci, et le rejet des autres, il ne s’en cachait pas. Particulièrement cruel avec lui, les collégiens le traumatisèrent malgré lui, alors qu’il ne voulait rien faire de mal, si ce n’est vivre sa vie. Tout au long de son futur, il renfermera cela, même sa mère n’en saura qu’une infime partie, déjà assez traumatisante. Il n’avait pas cœur à en parler de toute façon.

— Et toi… Tu… Tu rentres en quelle classe ? Peut-être qu’on sera dans la même, oui, qui sait… ! En tous les cas, tu as l’air vraiment sympa. Bafouilla-t-il en baissant la tête vers la fin.

Étrangement, il ne s’était jamais senti aussi bien et aussi gêné à la fois. Ce garçon semblait si adorable…

La situation dans laquelle se trouvait les deux jeunes garçons, n'aurais surement pas eut lieu si Akito n'avais pas foncé tête baissé pour ouvrir la porte il n'y aurais eu aucune collision entre eux. En observant plus attentivement le garçon il avait l'air intéressant d'un point de vue . . . physique et son attitude était plaisante, mais il était venu pour trouver quelqu'un qui pourrait l'informer sur l'endroit des dortoirs oui, car depuis qu'il était petit, il n'eut jamais un bon sens de l'orientation, comme un jour alors qu'il était avec sa mère dans un petit supermarché, il fut émerveiller par un emballage de sushi avec une tête de chat perdant ainsi de vu sa mère. Il s'était mis à la recherche de la sortie durant une demi-heure avant de retrouver sa mère devant les caisses. Mais personne ne pouvait être plus désorienté que lui.

"Euh. . . par hasard, tu ne serais pas où se trouve les dortoirs ? C'est que je suis un peu perdu dans l'école."

De toute manière, la journée sombrait dans la nuit, et le crépuscule de la journée se manifestait petit à petit que la discussion d’Akito Fukushima et Satoshi Kiozumi s’éternisait. Ce que ne savaient pas encore les deux adolescents, c’est que leur vie ne se prêterait pas pour l’instant à une séparation ou à une vue de loin, tout simplement car ils se retrouvaient désormais dans la même chambre, en compagnie d’un professeur inconnu au nom de Satoshi mais que son locuteur connaissait bien, un peu trop bien. Il était loin de se douter ce que lui réservait l’année qui se présentait car il allait émerger dans une histoire sombre. Mais revenons-en au présent, pourquoi parler du futur alors que la situation actuelle se doit d’être décrite. Satoshi regarda sa montre peu avant la question d’Akito et le regarda droit dans les yeux. Il avait complètement ignoré ses questions, ce qui eût le don de le vexer quelque peu mais sans plus. Oui, car, Ash n’aimait pas se fritter avec les gens, et préférait les avoir comme amis plutôt que comme ennemis. De toute façon, à la vue de ce qu’il trouvait à son camarde, nul doute ne faisait qu’il ferait tout pour empêcher une dispute avec lui.

— « Non, je n’en sais rien, mais faisons la route ensemble, nous trouverons sûrement ! »

Sur ces mots, il le prit par le bras pour l’emmener dehors en abandonnant ses activités. Au final, la journée se trouvait plutôt être bien remplie avec un nouvel ami de fait. Satoshi le conduisit pendant près d’une bonne demi-heure avant de trouver enfin les dortoirs où il se sépara car le jeune garçon devait passer chez sa mère pour prendre ses bagages, ses cours etc… Ne sachant, ni sa chambre, ni son numéro. Il le verrait bien en revenant, mais là, il avait à faire. De plus, il ne savait toujours pas pour la chambre commune qu’il partageait avec le professeur Masao et Akito.

Suite au prochain RP (Masao dans la chambre et Akito s’il veut).