La journée s’achevait sur le lycée Tsubasa. Les élèves rentraient chez eux, ou dans leur dortoir, ils rejoignaient leur camarades, colocataires de chambre. Quand la nuit tombait à Tsubasa, c’était une nouvelle phase de la journée qui s’enclenchait. Entre rires et défiances, le soir dégageait une certaine bonne humeur où tout le monde se retrouvait autour du repas du soir et où, une fois la chambre regagnée, on passait une bonne heure à papoter de tout et de rien. Non pas que Satoshi aimait beaucoup les internats, en effet, dans sa vie, cela l’effrayait plus qu’autre chose au même titre que les voyages scolaires, mais il lui fallait évoluer dans la vie. Et c’est donc – non sans crainte – qu’il s’inscrivit avec l’aval de sa mère – émue par sa décision – au lycée Tsubasa. Il avait à la fois peur et hâte de découvrir son ou ses camardes de chambre, mais il y avait tellement de chance pour qu’il tombe sur des personnes malveillantes selon lui, qu’il redoutait cet instant. Le soir tombé (environ huit heures et demi de l’après-midi), Satoshi revenait de son appartement où sa mère et lui vivaient, avec une pile d’affaires personnelles et de cours qu’il peinait à transporter. En y réfléchissant, le jeune homme ne savait toujours pas dans quelle chambre il se trouvait, ce qui, en fait, lui faisait une belle jambe. Les cours commenceraient dès le lendemain, laissant peu de temps au blond de se préparer pour le coucher, car il détestait ne pas profiter de son sommeil réparateur.

Malgré cela, il trouva assez rapidement les dortoirs des garçons, cependant un problème subsistait… Une heure plus tard, Satoshi Kiozumi, élève de premier grade au lycée Tsubasa se trouvait à la chambre numéro sept. En raison de saturation des chambres, la direction s’excusa auprès du garçon qui se retrouvait de facto, logeait à la même enseigne qu’un professer ainsi qu’un troisième garçon mais qui ne s’était pour l’heure, pas manifester. Pour le coup, on ne pouvait pas dire que l’année commençait bien. Oh, d’habitude bien sûr, l’élève aimait les professeurs, mais pas au point de dormir avec. Il espérait juste que ce dernier ne serait pas trop envahissant et son compagnon, sympatoche avec qui Sato pourrait lier une relation autre que professeur – élève. Il installa ses affaires, son petit coin en rangeant ses biens soigneusement, puis se mit en pyjama, short et tee-shirt pour la température encore estivale. Aucun de ses deux compagnons de chambre ne semblaient être arrivés, alors, il prit un livre et commença à lire. Les présentations seraient bientôt faites…

With Masao.
Akito Fukushima recommandé pour ce rp.

La journée de cours de Masao n'avait pas été trop difficile aujourd'hui, en effet, en raison du début d'année, certaines classes se voyaient devoir rester avec leur titulaire et autres professeurs principaux pour faire mieux connaissance, laissant de côté le cours de gym non moins captivant. Le jeune professeur eu donc à donner aujourd'hui seulement deux cours de gym... Seulement deux! Ce qui lui laissa le champ libre dès midi. S'ennuyant à mourir dans ce lycée encore trop peu agité à son gout, celui-ci avait décidé de se rendre dans sa chambre qu'il devait en plus partager avec deux lycéens! Quand il était arrivé, il n'y avait personne, les cours étaient encore entrain de se donner, il pu donc ainsi avoir la chambre tout à lui. La première chose qu'il fit, fut de se poser sur un lit, qui bien entendu allait être le sien! C'est pas comme si les élèves allaient choisir avant lui, non mais! Il sortit ensuite un livre, et se mit à lire tranquillement dans le calme le plus complet (Et oui il faut croire qu'il partage certaines choses avec le petit Sato).

Quelques heures plus tard, il se décida enfin à arrêter sa lecture pour aller prendre une douche, c'est à ce moment là que le jeune homme arriva, n'ayant pas capté que Masao prenait sa douche dans la pièce annexée, celui-ci avait déjà pris ses aises.
Sortant enfin, uniquement vêtu d'une serviette de bain, laissant entrevoir son corps sculté comme un dieu Grecque, il fut assez surpris de se retrouvé face à un jeune homme, qui, couché, lisait quelque chose.

"Et bien et bien... Je ne m'attendais pas à ce qu'un élève arrive aussi tôt! Ce sera donc toi mon petit larbin de service?" Lui dit-il sur un ton amusé, sans même avoir aperçu son visage qui était caché par son livre...

Il fallait bien avouer que Satoshi se retrouva gêné par la sortie inattendue de Masao de la salle de bain. Sur le coup, il eut même un frisson, ne s’attendant pas du tout à cela et étant sûr qu’il était seul dans sa chambre. Il bafouilla lorsqu’il entendit la voix grave du professeur l’interpeller. Sur le coup, Satoshi dut reprendre sa respiration, assez fort car il détestait les frayeurs. Cela le rendait nerveux. Le pauvre garçon, atteint d’une tachycardie minime, voyait son cœur s’emballer à chaque peur, inquiétude ou contrôle. Il posa son livre sur la table de chevet, le regarda d’un air apeuré, comme si le garçon se trouvait face à un adulte qui s’apprêtait à le sermonner. Sur le coup, il ne sut trop que faire, puis se décida à se lever et à le saluer respectueusement avant de se remettre en place. Au départ, Sato ne comprit pas immédiatement la phrase parlant d’un larbin de service. Dit sur le ton de l’amusement, il n’y prêta guère attention, et se contenta d’un rire gêné. Pour le reste de la question, le lecteur s’étonna, car il était presque dix-neuf heures au moment où l’action se déroulait (ce qui était tard pour lui sachant que les cours commenceraient tôt le lendemain). La première impression qu’eût Satoshi en le voyant, fut un orgueil qui se sentait à des kilomètres à la ronde et qui puait. Oh bien sûr, il ne le connaissait pas, mais ce monsieur dégageait quelque chose de très orgueilleux et égocentrique. Il s’en voulut presque de penser ça alors qu’il ne le connaissait pas.

« Oh bonjour monsieur, je me présente, je suis Satoshi Kiozumi, élève en première année pour cette nouvelle année scolaire. Je ne savais pas que vous étiez là, sinon je ne me serais jamais permis de prendre mes aises de la sorte… Je… » Il finissait par bafouiller, faisant foi de son manque de confiance en lui.

Ce que le blond ne supportait pas, c’était de se faire sermonner par un professeur. Il visait depuis longtemps la perfection et détestait faire quelque chose de contraire aux règles car son complexe d’infériorité avec les autres du à son homosexualité voulait qu’il s’affirme son appartenance au monde des gens qui réussissent à cause de la stigmatisation qu’il vivait. Satoshi, la tête baissé détourna le regard du professeur, gêné de la situation de part sa tenue et aussi du manque de savoir-vivre élémentaire qu’il avait vécu. Pour Masao, cela devait être un bon parti, bien soumis, comme il aimait. Quant à l’autre garçon, où était-il ? L’heure tournait…

Le jeune homme qui se trouvait face à Masao semblait assez gêné, voir carrément choqué de le voir dans cette tenue comme qui dirait très légère. Il est vrai qu'il n'est pas très fréquent de voir un professeur en simple serviette... Même si le professeur en question était encore très jeune et qui plus est beau gosse. Ou bien était-ce autre chose qui lui donnait cet air bizarre et incompréhensible? Cependant, une chose était sur aux yeux du vil pervers qu'était Masao, c'était que ce jeune homme était très mignon. Le genre de petite victime qu'il adorait! Son air de petit soumis qui n'ose pas dire grand chose révélait en lui une étrange attirance envers Satoshi.

"Pas de ça entre nous... mon petit Satoshi! On est coloc après tout!" Lui répondit-il presque en lui coupant la parole avant de de lui sourire d'une façon à ce qu'il le prenne gentiment. Bien que son sourire trompeur cachait en réalité de vilaines pensées interdites.

Il se retourna ensuite, et scruta l'horizon, comme si quelque chose manquait dans le paysage. Ne devait-il pas y avoir un autre jeune élève? Ou bien seraient-ils seuls à seuls... A deux dans une même chambre, le pauvre Satoshi à la merci du grand méchant loup répondant à ses instincts les plus féroces!

"Dis moi, tu n'aurais pas vu l'autre lycéen? Celui qui devait normalement être dans cette chambre également... Il se fait déjà tard, donc s'il n'a pas encore pointé le bout de son nez, c'est qu'il lui ont peut-être trouvé une autre chambre." Ajouta-t-il en espérant que cette hypothèse devienne une prédiction qui lui permettrait d'assouvir dans ses lieux ces plus vils fantasmes en compagnie de sa jeune victime...

Pour le moment, tout ce qu'il avait pu dire ou faire, ne laissait encore guère dévoiler son vrai visage. C'était toujours ainsi qu'il procédait, par ruse et gentillesse, afin qu'on le prenne tout d'abords pour quelqu'un de sympa en qui on peut avoir confiance...

La journée finissait et Akito n'avait toujours pas trouvé sa chambre, mais cette journée fut amusante il avait rencontré un étrange jardinier nommé Keikoku qui avait disparu en route vers les dortoirs, il était aussi tombé sur un magnifique jardin dans lequel il y avait une petite cabane abandonnée où se trouvais une professeur et un élève en train de coucher ensemble, ce qui semblait interdit, mais il l'avait immédiatement sortie de la cabane. Pour finir il avait percuté un jeune élève qui semblait avoir son âge et qui étais nouveau dans l'école, il allait surement s'entendre tous les deux, mais il faudrait le retrouver avant tout. Pendant qu'il pensait à tout ce qui lui était arrivé dans la journée il vu le numéro de sa chambre et s'arrêta immédiatement.

"Tiens ! Il faut vraiment que je sois dans mes pensées pour trouver ce que je veux. . ."

Il soupira d'être aussi désorienté comme s'il lui fallait une boussole pour aller au toilette, alors que c'était à deux pas. Enfin bon il avait trouvé sa chambre et allait connaître ses camarades de chambre, espèrant qu'il aurais le même penchent que lui pour l'homosexualité, il empoigna la poignée de la porte (je sais je sais) et ouvris pour enfin découvrir une scène absolument à censuré, dans la chambre il y avait le jeune garçon avec qui il avait fait connaissance et un professeur dans une tenu un peu, comment dire . . .

"Je suis désolé de vous avoir dérangé, j'ai surement dû me tromper de chambre."

Il se demandait si tous les professeurs couchait avec les élèves, cela faisait pour la deuxième fois qu'il rencontrait une scène comme ça. Il se cacha les yeux pour ne pas faire comme dans la cabane restant debout face à la scène.

Pour être tout-à-fait franc, Satoshi ne put que rire nerveusement de la situation. Etrangement, il se sentait mal, comme si le professeur reflétait derrière lui des intentions diaboliques. Mais pourquoi penser ça après tout ? La familiarité du professeur le faisait passer cool, qui plus est, jusqu’ici toutefois, le professeur d’éducation physique et sportive ne lui adressa que des sourires, pourquoi douter de sa gentillesse après tout ? Cependant, il se sentait mal-à-l’aise et ne put s’empêcher de mettre sa couette sur ses cuisses découvertes et de resserrer sa chemise de nuit. Satoshi semblait un enfant apeuré, le genre de personnes, qui, une fois livrée à elle-même, était candide, naïve, bête et qui ne savait que faire en cas de danger. Toute sa vie, il se persuada de son incompétence, si bien que désormais, quand une tuile lui arrivait, il se laissait faire, Sato était complètement soumis aux gens malgré tout ce que l’on pouvait dire, et quelques efforts pour améliorer sa situation. D’un sourire peu rassuré, on ne sait toujours pas par quoi, il prit une longue inspiration pour répondre.

« Je ne sais pas moi non plus Masao-sensei… Il est encore tôt, il est probable qu’il… » Dit-il en baissant la tête mais aussi en étant interrompu par une ouverture brusque de la triple-chambre qui le fit sursauter.

Bien que Satoshi, comme à son habitude, aurait du se décomposer en voyant l’entrée brusque d’Oz, il fut plutôt rassuré de le voir, et soudain, ses craintes – mais il se trompait – disparurent, comme si, avec lui, il était en sécurité. Bien sûr, leur première entrevue ne fut pas des plus conventionnelles, mais il l’appréciait malgré tout, et trouvait en lui un sentiment de réconfort disparut depuis des années. Il lui adressa un sourire et le convia à entrer. Visiblement, le garçon eut l’air gêné, ce qui en soi, révélait le mauvais caractère de cette entrevue avec le professeur ce qui perturba légèrement une petite seconde Sato’.

« Non, non, attends Oz ! Tu es bien ici, et ce n’est pas ce que tu crois ! Masao-sensei ne sortait uniquement de la douche, il ne s’est rien passé. » Etrangement, il semblait apeuré de rester seul avec Masao et l’attira dans la chambre en refermant les portes. « Il nous manquait justement un étudiant, et je crois bien que c’est toi à cause de cette surpopulation des chambres... Quel est le numéro que l'on t'a donné ? » dit-il sans faire attention à Masao, comme si son souhait fut de l’oublier immédiatement de sa mémoire ainsi que la petite ambiguïté du dernier quart d’heure.

Satoshi pensait à tort que cela lui permettrait d’être plus fort, mais il se trompait… De toute façon, personne ne peut arrêter un pédophile, et ce n’est pas une proie en plus qui empêchant le violeur (encore inconnu aux yeux du jeune garçon) de les attaquer. Il fallait juste espérer qu’Oz soit moins soumis que lui. Etrangement, il ne pensait pas à cela directement, c’était plutôt son subconscient qui travaillait, comme pour préparer le danger.
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