Je sais qu'il doit venir, et à vrai dire j'ai la trouille qu'il ne vienne. Je lui ai proposer de venir pour m'apprendre à cuisiner mais je dois dire que je me demande si c'est vraiment une bonne idée. C'est bien la première fois que j'ai peur d'une chose pareil. Il faut dire que plus tôt dans la journée, très tôt même, on a été victime d'une collègue prof psychopathe et qu'elle m'avait embrasser. J'aurais préférer offrir mon premier baiser à quelqu'un comme Kaï.. Mais qu'est-ce que je raconte ! Bref, pour quelqu'un d'autre qu'elle en tout cas. Et puis, j'ai ressenti un truc très étrange quand Kaï a subit le même sort, qu'elle a poser ses mains sur son torse, qu'elle l'a embrasser.. Ça m'a presque rendu dingue et pourtant, je ne m'énerve que très rarement. Je secoue la tête pour ne plus y penser et je me concentre un peu plus que mes copies alors que l'heure tourne et tourne encore. Les copies ne sont pas très bonne, pourtant j'ai opter pour un problème simple avec un train comme exemple. A l'âge de cinq ans je savais résoudre ce problème.. Certes moi je suis surdoué.

Mon cœur finit par faire un bond quand la sonnerie de la maison retentit dans toutes les pièces et également dans mon bureau. Je savais qui c'était, je savais qu'il était là. C'est Ayane qui s'empresse de venir ouvrir au jeune homme. Elle n'avait pas plus de vingt cinq ans, de longs cheveux bruns et le teint de pêche alors qu'elle souriait timidement en voyant le blond devant elle. Elle s'incline pour le saluer tout en lui disant.

Bienvenue à la résidence Urami. Urami-sama vous rejoindra dans le salon.

Ainsi dit, elle fait demi tour après l'avoir invité à entrée dans le grand hall. Puis une fois dedans elle s'éloigne pour aller chercher du thé en cuisine. A ce moment là, c'est moi qui descend les escaliers pour ensuite rejoindre le prof de cuisine. Un inclinement de tete pour le saluer et voila Ayane qui arrive avec le thé. Elle les sert et s'en va ensuite.

Merci Ayane-san. Hm... Bienvenue chez moi Kaï.

Mon cœur s'affole. Rien que de le savoir là, de repenser à ce matin mais.. Je préfère faire comme si rien n'était arrivé.

Je le regardais, je l'admirais et.. Non je ne pense pas du tout à lui autrement qu'un ami, c'est faux. Je rougis un peu avant de reprendre le cours de la situation quand il félicite la maison et qu'il demande la cuisine. Après tout c'est logique, il est là pour m'apprendre l'art de la cuisine.. Bonjour le massacre.

Merci.. C'est par là.

Dis-je simplement en prenant la route calmement vers le couloir et ensuite vers la porte qui mène à la cuisine du palais.. Enfin, de la grande maison quoi. Les lunettes sont remises en place un nombre incalculable de fois. Pourquoi tombe t-elle toujours ce soir ? Serait-ce pour la nervosité que je ressens -mais que je ne montre pas- quand Kyo est là ? Parce que j'ai beau ne rien montrer mais les événements de ce matin m'ont fait connaitre des sensations étranges et pas si désagréables. J'étais un peu dans mes pensées toutes la journée et même mes élèves ont remarqué mes quelques absences et en ont profité pour faire du bordel. Malheureusement pour eux, certains se sont vu prendre des heures de retenues pour "attouchement sur une élève" et pour "insulte à professeur". Que des garnements. Mais les pensées s'envolent et la réalité refait surface une fois arriver dans la cuisine où Ayane les rejoints -en voyant qu'ils allaient à la cuisine, elle les a suivit avec les tasse de thè-

Merci Ayane. Vous pouvez prendre le reste de votre soirée.

Et là.. Je lui sourit gentiment. Que Kaï en profite car je ne souris qu'à mes domestiques. Une fois que celle ci quitte la cuisine à présent vide et que je ferme la porte de celle ci, je soupire doucement. Libéré d'un poids, je peux enfin parler de ce qu'il s'est passer ce matin à cause de cette garce de Ran.

Hm.. Navré.. Pour ce matin.

Il a raison, pourquoi je m'excuse pour ce qu'il sait passé ce matin ? Pour avoir été embrasser de force par une femme dont la méchanceté avait rendu moche -hihi-, pour avoir dit que je préférais etre pris en flagrant délit au lit avec Kaï plutôt qu'avec elle ? Mais pourquoi j'ai dis ça moi ? J'amène ma main sur mon front et heureusement pour moi il reste face aux fourneaux et ne me voit donc pas agir de la sorte. Une grimace, je secoue la tête pour ne plus y penser, pour ne plus penser aux propos qui sont sorti sans mon consentement de mes lèvres ce matin

Hm.. Plutôt drôle, se faire prendre son premier baiser par une folle furieuse totu de même.

Premier baiser ! Et ouai, toujours puceau à l'âge de 26 ans. J'ai pas le temps pour ca, et puis je n'ai pas trouver la personne qui fait battre mon cœur comme le décrit si bien mes tantes. Une grimace sur les lèvres en repensant à ce fichu baiser. Beurk, ca me donne des haut de cœur rien que d'y repenser. Cependant le menu de Kaï me remonte le moral et, enfin, je quitte la porte ou j'étais appuyer pour approcher des fourneaux, pas trop loin ni trop près de lui, et regarder ainsi ce qu'il fabrique. Que des produits que j’apprécie, je sais déjà que je vais me régaler.. Bien que je plats que j'aimerais déguster ne sois pas ça mais plutôt les... NON ! J'arrête de penser. Comment puis-je penser a ses lèvres ? Non non ! Penser a embrasser une fille, d'accord mais un homme, Kaï surtout ! Bon il est beau et charmant mais c'est un homme ! Je dois être en manque de thé.; Ca doit être ça.

Oui j'aime. Mais je te laisse faire, je ne fais que regarder si tu veux bien.

Une fois cela dis, c'est les joues rosis que je repars vers le petit chariot ou était posé deux tasses de thé. Je prend la mienne, y met une petite cuillère de sucre puis, après avoir tourner un peu avec la cuillère d'argent, me mit enfin a boire ce liquide encore tiède. Hm, du thé aux fruits rouges, mon préféré !

Ton thé va être froid.

Ce n'était que pour le prévenir, j'avais les yeux fixer sur lui de là ou j'étais.. Enfin.. Je regardais ce qu'il faisait, je ne regardais surtout pas son corps, non non non ! Bon, je dois me calmer.. Je pense aux cours de maths, les maths, les mather, le mater.. Euh, les maths XD

Les yeux sur lui, je ne pouvais m’empêcher de repenser a sa main attrapant et serrant mon poignet ce matin quand la sorcière s'en ai prit à mes lèvres. Pour être franc, j'étais ravie d'avoir senti sa main, sa présence et ça m'a fait calmer mon calme, ma neutralité habituelle dans une situation totalement inconnue pour moi jusqu'à ce jour. Puis je repris mes esprits en l'écoutant. Faire quelque chose de mes mains ? Les poser sur son torse ? Comme Ran l'a fait en l'embrasser, ou peut être le caresser.... Mais a quoi je pense ! Il veut bien sur parler d'éplucher, couper ou je ne sais quoi avec les ingrédients qu'il a apporter pour le repas.

Je veux bien, mais à tes risques et périls.

Pourtant j'étais encore un peu au loin, plus timide, moins courageux sur le moment. C'est ça qu'il a du se dire alors que j'avais simplement une appréhension de ce que je pourrais ressentir et faire en m'approchant de trop près du beau blond qui me sert, ce soir, de cuistot. Mais voilà que c'est le blond qui approche pour boire son thé. Séduisant, distingué, a croquer.. Heu, je parle évidement de ce magnifique thé aux fruits rouges.

Hm... Très bien dis moi ce que je dois faire alors.

J'approche de Kaï et du plan de travail de la cuisine alors que je remonte un peu les manches de ma chemiser blanche. Pour ne pas être ennuyé, voilà que j'attrape le nœud de la cravate pour la desserrer et l'enlever ensuite la posant dans un coin après avoir déboutonner les deux premiers boutons afin d'avoir le col libre. Je ne pensait pas à mal du tout en faisant cela, je voulais juste me mettre un peu à l'aise et avoir moins chaud. Je ne sais pas pourquoi j'ai si chaud depuis quelques minutes, surtout les fourneaux qui fonctionnent.

(désolée, pas top :s)

J'étais en train de me mettre à l'aise quand j'ai entendu un crack retentir. Les billes sombres se posent sur le blond aux fourneaux qui semblait s’être fait mal avec un geste brusque probablement. Et dans des situations pareil, autant mettre en pratique le doctorat de médecine que j'ai. J'approche de lui, peut être un peu trop de lui pour me mettre derrière puis je pose ma main sur sa nuque. Je fais la même taille que lui et il peut facilement sentir mon souffle chaud s'évanouir sur sa peau. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mon cœur s’affole et ma respiration s’accélère et ça, il doit bien le ressentir. Je le masse un peu au niveau de la nuque de manière a le soulagé puis je m'écarte un peu.

Fais.. Attention la prochaine fois.

J'ai repris mon sérieux, bien que je ne l'ai jamais perdu, mais je me contrôle un peu mieux. Mon cœur se calme et ma respiration aussi alors que je hoche la tête pour acquiescer. Puis couteau et tomates en main je m'éloigne un peu vers le plan de travail pour j'y dépose le filet de tomate. Je fouille un peu la cuisine pour trouver une planche à découper avant de voir qu'il y en avait une intérêt au plan de travail. bref. Je me pose sur celle ci et commence à couper les tomates en rondelle. Je me débrouille plutôt bien mais c'est à la troisième tomate -la tomate rebelle- que le couteau glisse et me coupe le doigt. Ho, rien de bien grave, juste une petite coupure de rien du tout.

Aie... Et toi tu ne te moque pas.

Dis-je en tournant les yeux vers lui et en montrant mon doigt ou un petit filet de sang s’échapper. Ça pique un peu mais même un enfant de deux ans pourrait supporter une petite coupure de ce genre. Mais je suis un peu fier, c'est ma première blessure de guerre.

Maman ? Voilà qu'il recommence. Quand nous étions jeune j'étais Maman et lui Papa. Tout simplement parce que j'étais toujours en train de lui dire ce qu'il fallait faire ou non, comment se comporter et comment se tenir parmi les autres. Et lui s'était papa. Surement juste par opposition à mon surnom, parce qu'il était aussi plus viril que moi à cette époque -et aujourd'hui surement encore-.

Pourquoi lui avoir dit que je m'étais coupé ? Non pas pour la taquinerie mais pour le fait qu'il vienne si proche de moi prendre ma main pour la rincer. Il a surement du le voir, mais le rouge me monte rapidement aux joues alors que de la main valide je remonte mes lunettes. Je pourrais très bien mettre des lentilles s'i je le veut vraiment. Des lunettes glissant tout le temps c'est bien chiant mais pourtant c'était la façon que j'ai trouvé, plus jeune, de reprendre mon calme. Une fois celui ci repris, je regarde simplement ma main couler sous l'eau alors que Kaï la regarde attentivement. J’esquisse un sourire, tendre et doux qu'il ne verra peut etre pas et c'est bien mieux ainsi. Puis, une fois ma main sèche, il s'éloigne, au grand soulagement avant de revenir près de moi. Et zut, le cœur refait des siennes, il pense mon doigt et sans bouger d'un poil je le laisse faire en le regardant, ne pouvant m'empêcher de relever les yeux vers lui et de le regarder avant de reposer l'attention vivement sur ma main. Il avait prévu le coup.. Sympa tout ça mais moi aussi je me doutais bien qu'il m'arriverais une chose aussi idiote.

Merci.

C'est tout ce que j'ai réussis à dire. Pourquoi suis si gêné, si tendu quand il est là alors que depuis 26 ans je ne bouge pas quand une belle femme me drague. Serais-je homosexuel ? Ou peut être bi.. Cette question reparti bien vite quand je l'entend reparler des tomates alors qu'il s'était de nouveau éloigné pour couper la mozzarella en rondelle, avec une rapidité hallucinante d'ailleurs. Je pars dans mes pensées, étranges et perverties, alors que je pose les yeux sur les tomates en question et reprend le couteau pour recommencer l'opération faite il y a un peu plus tôt.

Oui je vais les finir.

C'était mieux de me concentrer sur les tomates plutôt que sur le corps de Kai. Rha quel beau corps XD. Les tomates finissent en rondelle et une fois la dernière tomates terminées j’apporte le tout sur la table ou travaille Kaï. Me voilà de nouveau proche de lui, je remonte mes lunettes en gardant mon calme puis passe la tête par dessus son épaule pour voir ce qu'il fabrique. Mon souffle finissant à nouveau sur sa nuque. Non je ne le fais pas exprès !

Alors que j'allais m'éloigner il se retourne et me fait face. Je n'ai pas eu le temps de me reculer, on était si proche que mes joues ont rapidement viré au rouge sans même que je ne puisse avoir le temps de me calmer. Il sourit, et moi là, j'ai juste envie de m'approcher encore plus, de toucher sa peau, gouter ses lèvres mais.. HAAAAA je pense n'importe quoi, vraiment n'importe quoi. Il remut les lèvres, et j'écoute donc ces propos alors que mes joues reprennent doucement leur couleur habituelle. Retirer mes lunettes pour des lentilles ? C'est probable mais je préfère garder mes lunettes, c'est une sorte de sécurité à toutes épreuves, grâce à cela, je sais paraitre neutre, totalement désintéressé et parait pour être aussi froid que possible. Sans mes lunettes, je n'ai plus aucun moyen de me calmer, de reprendre mes esprits ou pire encore.

Je ne supporte pas les lentilles

ouai voilà, excuse parfaite. Bien que fausse. Les yeux dans les siens, il est si beau. Mes pensées s'évadent et me voilà projeter dans un monde encore inconnu : haaaan je m'imagine au lit avec lui ! C'est pas bien, pas bien, pas bien. Pourtant, je ne quitte en rien son regard envoutant. Et inconsciemment, voila qu'une main -celle avec le pansement- vient attraper le t-shirt (ou la chemise je sais plus) de Kai. Le serrant doucement sans bouger ou faire quelque chose d'autre. Puis, reprenant mes esprits, je baisse la tête et le lâche avant de reculer rapidement.

A.. boire.... Oui.. J'ai ça

Et voila que je cours presque jusqu'au frigo pour voir ce qu'il y se trouve. Du jus de fruit frais, parfait. Je sors la brique puis cherche deux verres rapidement avant de revenir à la table pour servir. Me voila tout rapide juste pour ne plus penser à ce que je voulais faire, ce que j'aurais peut etre du faire pour etre sur de ce que je ressens, de cette envie de lui qui me fait mal au coeur. Une fois les verres remplit, je prends le mienne pour le vider d'une seule traite. Pfiou que ça fait du bien. Enfin je peux reprendre mes esprits.

J'avais envie repris mes esprits et des idées correctes dans ma tête quand soudainement Kaï se rapproche. Il était si près de moi que mon cœur en a raté un battement, j'avais les yeux écarquillés sur le moment, tout en le regardant alors qu'il amène ses lèvres à mon oreille. Son souffle, sa respiration, sa voix, tout me rendait complétement dingue et je n'avais aucune idée de la raison. J'écoutais ses paroles sans vraiment comprendre ce qu'il voulait dire par là. Je pourrais lui en vouloir de quoi ? Pourtant tout cela avait l'air sérieux, il était appuyer contre la table avec moi sous lui.. Ca me donne des envies tout ca.. Zut ! Je reprends mon calme doucement puis demande.

De ?

Et là... Ses lèvres quittent mon oreille pour effleurer ma joue et venir sur mes lèvres. C'était doux, tendre, comme un feu d'artifice se collant contre mes lèvres. Contrairement au baiser de la sorcière, celui ci était divin, bien fait et surtout, il me faisait totalement fondre. Je devrais reculer, le frapper parce que c'est un homme et que moi aussi, qu'on ne peut pas, que.. que.; Pourquoi résister alors que je sais pertinemment qu'il a fait ce que je voulais depuis le début de la soirée. J'avais gardé les yeux ouverts comme un idiot pendant toute cette pensée, et enfin, je les ferme pour juste apprécier. Je ne sais pas quoi faire d'autres, ou dois-je mettre mes mains ? Je n'ai aucune expérience en matière d'amour, de sentiment ou encore de sexe. j'ai 26 ans, je suis puceau, j'ai jamais vu ou lu un hentai de ma vie et parfois même je me demande si je me suis déjà.. Heu.. Rien. naturellement, mes membres bougent et ma main revient agripper le bout de tissu cachant le corps du cuistot, je le sers doucement alors que, je me lâche un peu et ose même continuer le baiser qu'il m'offre si tendrement. Ce n'est qu'un instant plus tard que je recule la tete -faut bien que je respire un peu- pour dire, les joues rouges, la voix tremblotante mais le sourire aux lèvres. Un sourire dès plus sincères.

Heu.. Je.. T'en veux pas.

Non.. Bien au contraire, je devrais même le remercier de s'être jeter à l'eau, d'avoir fait le premier pas, de m'avoir fait comprendre que ce que je ressentais n'était pas un mal après tout. Et surtout, de m'avoir offert le plus beau et le plus délicieux des baisers -qui avait le gout d'orange en plus, miam-.

j'avais bien l'air con, droit comme un piquet à me laisser faire avant de l'agripper. Pourquoi ca ? Juste pour qu'il ne s'éloigne pas, pour qu'il ne parte pas, pour qu'il reste là prés de moi autant qu'il le désirera. Si mon père me voyait -heureusement il est mort- il m'aurait renier, déshérité surement aussi mais aujourd'hui je suis le chef et je fais ce que je veux. Si je veux finir avec Kai, alors ça sera le cas sauf si lui veut pas. Mais je doute que cela ne lui aille pas.

Avec joie.

Owi ! Avec joie. Et alors qu'il repose ses lèvres sur les miennes, les yeux se ferment à nouveau pour me coller tout contre lui. Puis je frissonne quand je sens ses mains sur mon corps, remonter doucement le long de ma colonne vertébrale pour finalement finir au niveau de mes cheveux. J'étais aux anges. Je me sentais libre et sans avoir a faire quoi que ce soit pour cacher ce que je ressentais. Peut etre est-ce du au fait qu'il a retirer mes lunettes, comme si sans lunettes je n'avais plus ma carapace, mon masque de neutralité. Pourtant quand cela s'est passé, j'avais peur, je ne suis pas habituer a être sans lunettes et sans cela je me sentais nu. Pourtant, en ce moment même je n'avais pas l'intention de tout faire pour les récupérer comme quand nous étions enfant, je les laisse sur le plan de travail de cette cuisine et je savoure simplement le baiser qu'il m'offre une fois encore. Ses bras autour de moi, je ne savais toujours pas ou mettre les miens. Il va surement se moquait, mais je n'ai jamais eu ce genre de relation avant et je ne sais vraiment pas ce qu'il faut faire dans ce genre de moment. Les lèvres contre les miennes, j'ose un peu plus et ma langue vient caresser ses lèvres et la langue de Kaï dans un mouvement maladroit mais qui doucement est fait avec justesse et tendresse. J'ouvre les yeux et recule la tête. Baissant celle ci pour ne pas avoir à le regarder.

Tu dois me trouver bien amusant. Moi, un pauvre puceau qui ne sait même pas ou mettre ses mains.

Pas de sourire, j'avais surtout l'intention de me montrer neutre mais malheureusement cette fois ce n'était pas le cas, j'avais juste peur de mal faire, après tout, c'est lui le plus doué sur ce sujet.

Je ne savais que faire de mes mains, alors je tenais un morceau de son t-shirt pendant que l'autre pendait dans le vide. Mais comme tout professeur compétent, Kaï me montra la voix, prenant mes mains pour les mettre sur lui, autour de sa taille que je sers légèrement. J'aimais sa présence, l'avoir contre moi même si au premier regard cela ne se voit pas. Comme tout bon élève, je prends des initiatives, c'est ainsi que je glisse ma langue dans le baiser, bien que maladroitement mais cela ne semble pas lui déplaire, évidement, après quelques secondes je commence à comprendre la méthode bien que je sois toujours légèrement maladroit. Finalement, j'ai interrompue le baiser, après tout, j'avais vraiment peur d'avoir l'air idiot, ou pire encore, qu'il ne veuille plus de moi en sachant que je suis totalement inexpérimenté. Quoi que ça, il le sait depuis bien longtemps. Il a bien raison, on commence tous puceau et on apprend au fur et a mesure que l'on vieillit, mais contrairement à lui, j'ai eu mon premier baiser à l'âge de 26 ans et je n'ai encore jamais partagé mon lit avec autre chose que ma calculatrice et mes dossiers. Je rougis un peu plus encore, acquiesçant, j'apprendrais, et au fond de moi, j'espère qu'il sera mon professeur.

Tu.. tu.. m'apprendras ?

J'avais un peu honte à demander ça ainsi, mais il me connait et il comprendra parfaitement le message. Je ne veux pas que ça se finisse là, qu'après un baiser et une caresse il s'en aille. Je ne veux pas le croisé et voir qu'il agit comme si je n'avais était qu'une conquête de plus.. Quoi que si ca arrive, il y perdra beaucoup. Ou pas. Finalement, il ne repose pas ses lèvres sur les miennes mais mieux encore, après un baiser furtif aux coins de mes lèvres, il glisse sa tête dans mon cou pour le parsemer de tendre baisers. Mais les sensations divines ne faisait que s'accentuer, ses caresses, sa main se glissant sous ma chemise pour caresser ma peau. Ces gestes tendres et delicats me donnant des frissons dans tout le corps. Ses frissons et ses baisers au creux de mon corps font qu'il y a une réaction normal au niveau de mon bas ventre. J'en avais un peu honte, non mais vous vous rendez compte ? Une femme n'a jamais réussit a me faire cet effet là, et lui, en si peu de temps, si peu de choses il arrive à chambouler une carapace, un caractère que j'ai forgé en vingt six ans d'existence. Sa sert dans le pantalon et il doit très bien le sentir vu la proximité de nos deux corps. En me rendant compte de cela, je ne peux me retenir de susurrer à son oreille.

Par... don..

Autant dire que je suis bizarre, y'a que moi qui s'excuse d'avoir une érection dans un moment si privilégier tout de même. Le rouge toujours aux joues, la tête légèrement sur le coté pour laisser à Kai son terrain de jeu libre. Et mes mains, qui caressent finalement doucement ses cotes et son dos, timidement.

Les baisers s'accentuent et les lèvres de Kai me semble de plus en plus délicieuses. De simples baisers... je n'aurais jamais crus que de simple baiser auraient pu me mettre dans un état pareil, je perdait totalement le contrôle de moi même, que ce soit sur mon comportement ou sur les réactions corporelle telle que la bosse qui s'est formé peu a peu au niveau de mon bas ventre et qui commence déjà à me mettre très mal à l'aise. Cependant, les paroles de Kai me réconforte, il est dans la même situation que moi, tout en me caressant la joue, je fermais les yeux pour en profiter le plus longtemps possible, sentir ses mains sur moi, ses caresses. Et plus il me touchait, plus j'étais serrer dans ce fichu pantalon. Kai avait bien raison, il faisait chaud et la chemise me colle même à la peau tellement la chaleur devient insupportable.

Chaud ? Je pense même avoir de la fièvre..

J'ai du faire une monté de fièvre. Non pas un virus ou une bactérie, juste un regard, une caresse et j'explose le thermomètre. Il recule un peu, je le laisse faire à regret en laissant mes mains retomber le long de mon corps humide de transpiration -ouai, c'est l’excitation ça-. Il veut retirer les boutons mais tremble tellement qu'il en devient.. Craquant à souhait. Le sourire sur les lèvres, encore un tendre et doux sourire.. Bon pour équilibré les chose demain je ne souris pas de la journée ! Il veut de l'aide ? Alors il en aura. Timidement j'approche à nouveau de lui et vient déboutonner sa chemise délicatement pour ne pas se mettre à tremblé comme Kaï. Mais malheureusement c'était déjà bien le cas. Plus je retire de boutons et plus je sens mon cœur se serrer, mais si seulement il n'y avait que mon cœur dans cet état là. Mon corps subit les effets de cette envie irréaliste et pourtant si agréable. Tout en lui enlevant les derniers boutons de sa chemise, je venais poser un baiser sur son torse. Juste un, seulement un alors que, sans enlever la chemise je viens glisser ma main sur son torse, le caressant, le découvrant.

...

Les lèvres s'ouvrent mais aucuns sons ne sort de celles ci, je lui souris juste avant de lui enlever définitivement cette saloperie de chemise et de la laisser tomber au sol. Rha, qu'il est beau mon Kaï *.*

Ouai t'as vu ça comment il était viriiiiile sur le moment !

Ho.. Pardon

Maiis voilà, t'es bête. Je baisse la tête, croyant avoir fait une erreur ou une chose qui ne se fait pas la première fois. Mais rapidement je relève la tête. La chemise tombant le long de mes bras et m'arrachant un frison agréable. Cette bosse me fait souffrir et Kai s'amuse encore à l'effleurer, comme si je n'avais pas compris qu'il le faisait exprès. Pourtant j'aime ça, j'adore ça. Mais le plus surprenant dans tout cela, enfin pour moi, c'est quand il se colle contre moi, nous plaquant contre le plan de travail de cette si grande cuisine. Nos corps étaient l'un contre l'autre, son torse musclé contre le mien, un peu plus frèle. J'aime cette sensation et quand il fini par mettre une de ses jambes entres les miennes, autant dire que ca fait son effet. Sentir sa jambre contre cette vilaine bosse me rendait nerveux et à la fois si ravi.

C'est toi le prof, tu fixe ta leçon.

J'ai raison. Quand on va donne un cours ce ne sont pas les élèves qui fixent le sujet à traiter mais bel et bien le professeur, quelque soit la matière enseigné. Et là, je me fichais bien de savoir ce que je pourrais apprendre tant que MON Kaï pouvait y prendre du plaisir. car pour moi il était devenu mon Kaï. je ne sais pas comment on va réagir au lycée, mais tout ce que j'espère c'est qu'il me dira clairement si je ne lui conviens pas. Je pourrais très bien le comprendre et je l'accepterais même si je pense, ça risque de faire bien plus mal que prévu. Après tout, ce n'est pas comme si nous étions un couple.. Enfin je crois. J'attends ses instructions, tout en savourant ses petits mordillement au niveau de mon oreille. Je trouve ça, assez excitant.