(Pardon pour le retard manque d'inspi XD)

Voilà que j'vais fini de gratter mes cordes et de chanter. J'avais fini d'écrire mes paroles et je rejoignais les deux colloc's dans le salon, ma guitare sur le épaules. Et dire que j'étais toujours en petit pyjama. J'entendais Emi dire qu'elle était perdue. Elle avait l'air complètement paniquée cette pauvre enfant. Je soupirais et je la regardais avec un air compatissant. Cette pauvre rousse, je vous jure...Après tout, il fallait être solidaires dans ces moments là. Oui j'étais gentille et alors ? Je peux l'être autant que n'importe qui. Je mis mes mains sur ses épaules et lui fis un sourire franc pour la rassurer :

"Emi, reste zen, cool, ok ? On va te montrer la chambre et après tu découvriras au fur et à mesure les autres bricoles. Ne te prends pas la tête comme ça et inspire un bon coup sans lâcher une caisse. Pardon de l'humour familier que j'utilise, mais il vaut mieux que je sois directe, sinon c'est pire. Par contre je vous lâche un moment, je file de nouveau à la salle de bains, j'ai besoin de me laver."

Je retirais ma brassière de pyjama en marchant dans le salon, arrivant devant la porte de la salle de bain, poitrine nue. Je n'étais pas du genre naturiste, mais le matin, je me fichais un peu de ce que je pouvais faire. Donc le rangement, refaire mon lit, enlever mes vêtements sans gêner les autres, c'était un peu raté. Le matin je me réveille, je mange en silence, je joue de la guitare et puis c'est tout. Et non personne ne changera cette sacrée habitude ! Me voilà donc dans la salle de bains. J'enlevais ma dernière pièce de pyjama et entrais dans la cabine de douche. Javais fait du bricolage et avais installé des jets massants ainsi qu'un siège pour apprécier le moment. Je m'installais et me savonnais dans un parfum jasmin doux et empli de chaleur, l'eau coulant sur ma peau et me massant. C'était di-vin ! Je sortais avec mes cheveux longs mouillés et enroulais une serviette autour de ma taille. Les cheveux furent piégés dans une autre serviette avec la quelle je les frottais pour les sécher un minimum. Me voilà qui sort de la salle de bains en faisant évacuer la vapeur d'eau par la fenêtre. Je regardais les filles continuer de parler, de visiter puis m'avançais vers elles. Je dis doucement :

"Alors fini ? Moi je pars bientôt faire mon tour de terrain au stade. Je reviendrai plus tard, trempée de sueur. Nanoune, pendant mon absence, je t'interdis de toucher à Emi. Tu es à moi et moi seule, petite princesse. Je suis ton chevalier, ton seul chevalier."

Je prenais Nana par les hanches et lui fis de petites chatouilles avant de l'embrasser furtivement sur la joue. Je fis un clin d'oeil à Emi puis allais me changer. Oui mon attitude peut-être glauque quelques fois, mais j'ai toujours été un peu garçon manqué. J'assume ce que je suis et si ça ne vous plaît pas, prenez la porte !

Ohhhh qu'elle est mignonne de rougir comme cela juste pour une petite question. Ahhh non Nana tu ne vas pas jeter ton dévolu sur elle. Bon pas qu'elle soit moche, bien au contraire... Cependant, on va calmer ses hormones avant de faire un massacre. Je regarde donc Estelle qui réconforta la timide Emi. Ah ça c'est bien ma copine !!!! Toujours gentille avec les autres. Je manque de pouffer en la voyant se déshabiller sans se soucier du monde.

"Bon revenons à nos moutons. Le dortoir n'est pas trop grand, donc je ne pense pas que tu vas avoir beaucoup de problèmes."

Je m'arrête, lança un petit sourire à la rouquine avant de lui montrer les différentes choses qui seront à sa disposition tout au long de l'année. J'essaye de ne pas aller trop vite dans mes explications et ma 'visite', car je sais que ce n'est pas toujours facile de se faire catapulter dans un endroit que l'on ne connait pas forcément.

"Bien bien mon chevalier servant que j'aime." Je répond à Estelle quand celle-ci me fait son magnifique discours.

Je rigole tout en me tortillant. J'aurai toujours un problème concernant les chatouilles faut croire. Avant qu'elle ne parte, je me mets à bouder, ce qui est de la comédie bien sûre et sort.

"Eh mon bisous sur la bouche ?"

Pas frapper les enfants, pas frapper.

Je remerciai Nana pour la visite et la gentillesse dont elle avait fait preuve. Je vis le clin d'oeil de Estelle mais la pauvre n'avait eu qu'un sourire comme réponse de ma part. Niveau stupidité décidément je fais fort.
Mais je m'étais un peu décontracté lorsque Estelle m'a dit de rester zen. C'est vrai quoi, je suis pas en danger à ce que je sache ? Mais mes satanée de rougeurs ne partaient pas.. Fichu rougeurs à la c** !
J'avais brutalement besoin d'air. Une envie. Comme ça. Je me précipitai vers la fenêtre la plus proche et respirai un bon bol d'air frais. Et d'un coup je fus prise de nausée. Ah ! ça y est je crois que mes rougeurs sont parties cette fois.. Je restais là sans bouger, une main sur le ventre et l'autre sur le bord de la fenêtre. L'air frais, c'est bon.
Et pendant que j'étais à la fenêtre j'entendis des choses bizarres que se disaient mes deux nouvelles colocs'. Tout cela devait être seulement affectif.. Mais on pouvait se poser pas mal de question. Mais peu importe. Dans une expiration prolongée, je lançais à Estelle :
"Je ne dérange pas en ouvrant la fenêtre ?"
Maintenant j'avais juste la tête hors du cadre de la fenêtre pour regarder Estelle. En attendant sa réponse.