C’était un samedi matin. Il était seulement huit heure lorsque Ambre s’éveilla ce jour la. Quelqu’un entra dans sa chambre pour ouvrir ses rideaux. Quelques rayons de lumières pénétrèrent dans la pièce éclairants les murs roses boutis veloutés. Ambre se frotta les yeux puis poussa la couverture afin de sortir de son lit. Elle s’étira, pensant à la longue et pénible journée qui l’attendait. Elle se mit à bailler, puis ordonna a sa femme de chambre de faire couler un bain tiède et du lui apporter son petit déjeuner qu’elle mangea alors qu’elle était allongée dans son lit a la couverture grise obsidienne. Une fois son petit déjeuné fini, son bain prit, Ambre demanda à ce qu’on lui démêla ses cheveux, trop emmêlés pour qu’elle s’en occupe elle-même. Ensuite, elle s’habilla en fonction de temps. Assez chaud. Un débardeur en dentelles blanches, un short noir en jean, et comme chaussures, des espadrilles à talons compensés blanches aux lacés montants en satin. Maquillage léger, seulement du mascara, du brillant à lèvres. Elle était prête. Elle se regarda dans le miroir, sourit à son reflet, se trouvant jolie. Trop jolie. Aujourd’hui, c’était le grand jour. Elle s’en allait, elle quittait sa maison pour le pensionnat. Elle ne ressentait aucune tristesse à quitter cette maison. Elle n’y était que peu attachée. Elle descendit les marches avec hâte, quatre par quatre, et appela tout les domestiques. Ils se mirent tous cotes a cotes, elle leur donna des instructions : nettoyer sa chambre tout les jours, faire pousser plus de roses dans les jardins, et ne pas oublier de s’occuper de son chat. Elle leur demanda aussi de lui envoyer chaque semaine des sucreries Anglaises. Après avoir tout dis, elle appela son chauffeur rapidement afin de ne pas croiser son père qu’elle entendait descendre les marches. Elle monta dans la limousine noire, et en quelques minutes, elle fut déjà à l’aéroport. Elle entra dans l’avion après seulement dix minutes d’attente. Elle était installée en première classe, son ordinateur rose, Apple sur les genoux, un vert de coca cola à la main. A dix neuf heures, le voyage n’était toujours pas terminé. Il restait deux heures. Ambre remplaça alors le vert de coca par une flute de champagne, puis une deuxième, et une troisième. Jusqu'à en fin de compte finir la bouteille. Boire alors qu’elle n’avait pas dix huit ans ? L’avantage d’être riche, c’est que l’on peut s’acheter une carte d’identité. Bref, elle fut vite saoule. Elle s’endormit dans l’avion, mais se retrouva pourtant dans la limousine, et s’éveilla seulement dix heures plus tard, a six heure du matin. Dans une heure, elle devrait se trouver au pensionnat, mais elle n’était ni coiffée, son maquillage avait coulé, et elle voulait prendre une douche. Elle ordonna au chauffeur de s’arrêter dans un hôtel. Il obéi. Une heure plus tard, elle était prête. Mais elle était déjà en retard. Elle se dépêcha de redescendre, et elle arriva vite au pensionnat. Le chauffeur sortit toutes ses males, quatre grosses aux totale. Elle lui dit de la laisser là, qu’elle se débrouillerait. Elle ouvrit donc la grille du pensionnat qui menait a un petit chemin entouré de fleures roses. Ses males étaient lourdent et Ambre avançait avec peine. Le chemin était désert. Pas un larbin à qui elle pourrait demander de l’aide. Essoufflée, à bout de souffle, elle se laissa tomber a terre. Un nuage découvrit le soleil et celui-ci tapait sur Ambre. La chaleur était maintenant insupportable. Elle soupira, se demandant dans quoi elle était encore tombée. Elle dit alors a haute voix, soupirante : « N’y a-t-il donc personne pour venir m’aider ? » .
Elle resta planté là, assise par terre, attendant quelqu’un qui lui porterait ses males. Le vent se levait, balayait ses longs cheveux dans lesquels le soleil reflétait. Elle regarda autour d’elle. Le pensionnat n’était pas comme ceux qu’elle avait fréquentés avant. Ses allures étaient moins riches, mais plus belles. Elle se sentait bien. Les fleures sentaient bon…