ARISA - Tu veux venir jouer ?
KAIN - Non,  je n’en ai pas envie.
ARISA - Allez viens jouer avec moi.
KAIN - J’ai dis non.

Je me redresse et je quitte la chambre je n’aimais pas quand on ne réponds pas à l’un de mes caprices. Il était venus chez nous et pourtant il ne voulait pas jouer avec moi. Je détestais faire preuve de sympathie avec lui. Soufflais-je agacé regardant autour de moi et une dernière fois le roux assis à ma terrasse. C’est un lien assez particulier qui nous unis et très sincèrement je déteste ça. Parmi tout mes cousins, c’était le seul dont j’étais aussi proche et le seul que je ne pouvais que détester et envier. Dès qu’il nous rend visite avec sa famille il devient rapidement le centre de toutes les discussions. Et pour être sincère je l’enviais. Je claque la porte de ma chambre et je longe les couloirs regardant à droite et à gauche, que faire ? Dès la semaine prochaine je devrais le supporter encore plus. Nous allions prendre les mêmes cours ensemble. Et pour être sincère je ne voulais pas supporter son attitude envers moi encore longtemps. Je soupire et je décide de rejoindre mon père. Bien trop occuper a discuter affaire avec son frère. Ils ont demander a ce qu’ils restent seuls et j’ai du partir. Je ne pouvais retourner dans ma chambre question de fierté je ne voulais pas avoir affaire au regard de mon très cher cousin. Je fronce les sourcils et je sors jouer dehors et c’est là que j’en entends parler. Nos mères dans parlaient de nous.

MÈRE - Tu réalises que bientôt l'un de nos enfants dirigera l'entreprise familiale ?
TANTE  - Oui, je suis sûre que ce sera votre fils. Souffle ma mère.
MÈRE- Haha, il faut croire qu'une fille ne peut répondre a ce genre de responsabilité.

Sur le coup je reste là quelque peu surprise par cette discussion. C’était pour ça que l’on étudiait autant ? Que l’on apprenait autant ? Pour diriger l'entreprise ? Je souris et je retourne rapidement dans ma chambre, je me mets aux cotés de mon cousin.

ARISA - Je viens d’avoir une certaine information sur notre futur.
KAIN - Tu veux dire le mien ? Etant donné que je serais l'héritier de l'entreprise.
ARISA - N-non ! Je ne te laisserais jamais me surpasser!
KAIN - Je te surpasse déjà déchet.

A ses paroles sans même m’en rendre compte mes larmes m’empêche d’y voir plus claire, et je me jette sur lui en colère, on a commencé a se battre comme ça parce qu’on ne se supportait tout simplement pas. Je le détestais et lui aussi. Et il est le premier a avoir découvert que j’étais une pleurnicharde. Ca m’a légèrement blessé moi qui me la jouais devant lui. J’étais vraiment confuse de me retrouver dans ce genre de position. Au dessus de moi, coup de poing l’un après l’autre, il ne cessait de frapper mon visage. A sang, et je continuais de pleurer. Mes forces m’avait échapper. Et au dernier moment, a son dernier coup de poing il s’arrête et ricane.Il me tire les cheveux et soulève ma tête rapidement. Il redresse le visage et prend un air supérieur.

KAIN - Tu es tellement méprisante. Jamais tu n'atteindras ma grandeur. Tu n'es qu'un déchet tu fais honte à ta famille.
ARISA - Hmpf.

Mes larmes ne cessaient de couler. Mes larmes entremêler au sang de mon visage, ma peau me faisait mal. Mon visage entier me faisait mal. Il me relâche et je me cogne la tête au sol, regardant le plafond. L'un des major d’hommes entre par la suite soudainement dans la pièces et à peine il remarque ce qu'il s'est passé qu'il vient m'aider en premier, chouchouter j'étais vraiment une princesse a leurs yeux. Je n'étais vraiment rien d'autre qu'une fillette.. Jamais je ne l'ai oublié, jamais je n’oubliais l'expression qu'il avait sur son visage. Les jours qui avaient suivit. Je les ai passé a m'améliorer du mieux que je pouvais dans tout les domaines, je voulais battre l'égocentrique qui me sert de cousin. Je l'ignorais et je ne lui parlais plus quand il venait chez moi et que l'on se retrouvait dans la même chambre, je m'occupais a lire un livre plutôt qu'a lui adresser mon attention et puis après tout c'était la seule façon pour qu'il arrête enfin de me prendre la tête. Jusqu'à ce qu'une fois il retire l'un des livres d'entre mes mains. A notre âge d'adolescent c'est encore pire que lorsque l'on étaient enfants. Cette fois il s'apprêtait a me frapper, mais je l'ai esquivé le repoussant. Je ricane et je m'éloigne.

KAIN-  Ca t'agace tant que ça que je ne t'adresse plus aucune attention ?
ARISA -  Ca m'agace que tu prennes de grands airs alors que je suis là.
KAIN -  Tu veux vraiment régler ça ?
ARISA -  Et comment je vais vraiment avoir ta peau.

Il m'attire par le col de ma chemise et je fais de même. Nos regards se croisent et je m'énerve toute seule, mon corps entier en tremble. J'avais vraiment peur. Mais je n'allais pas céder. A peine j'allais recevoir le premier coup que la voix de nos parents se fait entendre.

PÈRE -  Cela suffit !
MÈRE -  Vous n'allez donc jamais arrêtez vos gamineries ?
PÈRE 02-  Je vois puisque c'est ainsi. Vous serez camarades, Votre cousin est l'héritier de l'entreprise a présent. Vous allez devoir collaborer.
PÈRE -  Arisa tu iras avec Kain espérant que vous allez apprendre a vivre ensemble, vous serez seuls.

Ma punition ? Non la notre. Ils nous ont envoyé au lycée Tsubasa en nous coupant les vivres. Moi une princesse obligé a vivre en roturière. Je n'acceptais pas ça et ma haine envers Kain ne faisait que grandir. Bien qu'une fois après s'être battus on a échangé un baiser, mais rien que ça. Pour l'instant j'avais plutôt plus de problème de colère et de stresse a dépenser. Etant donné que l'idée de ne plus avoir d'argent me forçait à changer de comportement avec les autres.