La soirée touchait à sa fin. L'après-midi n'était plus. C'était pour moi une soirée pas comme les autres. Aujourd'hui, c'était les vacances et je voulais me divertir un peu. Mon plan ? Simple, j'allais aller en boite de nuit pour me détendre. Bien sûr, j'avais des projets, mais bon, qu'ils soient oki ou non, j'irais là-bas quand même. Je me posais donc dans ma chambre pour alors envoyer plusieurs sms à deux trois personnes. Mais rien n'arrivais... Une réponse, puis deux, mais un seul résultat... Non, impossible, pas ce soir désolé. Je soupirais allongé sur mon lit. Je m'ennuyais à mort. Je devais y aller, mais seul, ça ne le faisais pas trop. M'enfin, quoi qu'il en soit, j'allais y aller... C'est donc patient que j'y allais.
Plusieurs après, voilà Une soirée qui se finissait au Black Perl. Le black perl qu'est ce donc ? Comment vous ne savez pas ? Il s'agit d'une boite de nuit ou discothèques comme vous voulez qui vient récemment d'ouvrir et il faut avouer quelle connait un franc succès auprès des jeunes nippons ou habitants du pays. Et oui...Malgré les rumeurs des Occidentaux, les nippons savent s'amuser. Oui...Retirez vous cette idée de la tête que nous sommes des machines qui ne faisons que travailler jour et nuit pour vivre et que la mort est notre seul repos...On est nous même. On sait quand on doit travailler et quand on doit s'amuser. Après il est vrai que il y a un réel fossé entre la jeune génération et la « vieille » génération si on peux dire.. Nos parents eux n'avaient pas encore toutes les choses que l'ont a aujourd'hui...Certains ont connu la guerre et autre phénomènes qui marquent...Mais passons. Il était désormais Minuit et trois minutes...Et croyez moi, il est grand temps de retourner à l'internat pour dormir et vous savez que j'ai raison...Après tout on a beau être samedi...Enfin désormais dimanche...Il faut bien rentrer, et puis en plus, lundi j'ai une dure journée alors autant prendre du repos pour récupérer de cette dure soirée...Entre danser, boire et éventuellement fumer ( on ne précisera pas quoi mais n'imaginez pas n'importe quoi ) faut dire que la fatigue était marquée sur mon visage. Alors rentrer était une décision plutôt sage...
Voilà un trait marquant chez moi...Suis sage...Bon après détrompez vous..Je ne suis pas ce genre de garçon qui dit amen a tout et qui est gentil avec tout le monde non...Je suis quelqu'un qui aime la justice dirions nous..Alors gentil avec ceux qui le méritent, méchant avec ceux qui le méritent voilà ma philosophie. Je n'aime pas la méchanceté surtout gratuite...ça a le don de m'énerver comme pas possible, et malgré ma bouille de petit gosse mignon inoffensif...Mon corps à corps est assez développé pour donner une belle correction à un gars de la même taille que moi voir même un peu plus grand...Sans pour autant faire Bruce Lee... Je me dirigeais vers le vestiaire..Là où j'avais laissé mon sac contenant des affaires importantes et je finis pas chercher mon porte monnaie...Car après tout rien n'est gratuit, on nous le répète et cela est bien vrai..Et ce vestiaire bien gardé ne faisait pas exception...Je sortais les cinq derniers yens qui me restait pour enfin retrouvé mon fameux sac et sortir de cette boite. Au passage...Je croisa une fille...Un visage plutôt jolie à voir...Des cheveux d'un rouge comme le sang dans nos veines, mais ce qui frappait le plus...C'était ses yeux...Des yeux bleus/saphir. Je me retourna la voyant aller et quelqu'un passa devant moi...Puis une fois passé, plus là...Elle avait disparu... Peut être que mon esprit me jouait des tours...Sûrement la fatigue...J'avais du rêver..Dommage...Je repensa un court instant à Haku et secoua la tête pour éviter toute descente au niveau moral...
J'étais désormais enfin sortit, la boite de nuit disparaissant lentement...Je devais être à environ cent mètres maintenant...Et là commençait les ennuis...Enfin ils ne durerons pas longtemps.. Deux personnes m'accostèrent pour me proposer un « stimulent » comme ils l'appellent...Problème je n'avais pas envie, aussi bien hier, aujourd'hui comme demain, comme jamais, mais surtout j'avais plus d'argent...Alors je les regarda, ne prenant pas le temps de m’attarder pour prendre MON stimulent qui n'est autre que du sang...Ignorant leurs provocations digne d'un enfant tel que « Poule mouillé, Pédale, Radin, Petite B**e... » Bref.... Des insultes digne de racailles se prenant pour des terreurs de la ville alors qu'ils ne sont que des enfants de la rue... Rien de plus, rien de moins.
Je marcha quelques minutes de plus, les semant bien vite sans un mot...Je marchais inlassablement approchant de la plage, lieu vide la nuit, du moins je le pensais. J'entendais comme des bruits au loin. De soucis ?
« Tout le monde le sait ça par ici. Quand tu vois une furie rouge passé et que t'entends des bruits de balles dans le coin, c'est que Leiko a encore pété un boulon ~ »
Un bruit de balle. Puis deux. Quelqu'un cria de peur, se recroquevillant un peu plus sur lui et protegeant sa tête de ses mains. Une autre personne siffla entre ses dents, avant de le prendre par le col, et de l'obliger a le relever. Son regard se planta dans celui de la victime, et la jeune femme aux yeux dorés le plaqua contre un mur. « T'es mignon, mais t'arrête tes conneries maintenant. Compris ? » demanda-t-elle sechement, bien qu'un sourire etrange etirait ses lévres rosées. « Où, est Contia. » La question semblait simple, dites comme ça. Pourtant, le jeune homme hesita. Peu longtemps, etant donnée qu'une arme pointé sur sa tempe l'aida a reflechir plus vite. « J'en sais rien, je vous le jure Torgash-sama ! Toute mes missions sont transmise par son bras droit... » Un cri de rage s'echappa de la gorge de la jeune femme, qui enleva la capuche de son sweat, decouvrant ses cheveux rougeoyant au passage. Elle lacha le col de l'homme avec degout, et sortit rapidement son portable. Composant un numero, elle garda l'arme pointé sur le corps prêt a deguerpir. « Hm. Ouais, il sait rien. J'aurais besoin d'une equipe de nettoyage au plus vite. Ouais, merci. » Elle raccrocha, et appuya sur la gachette en rangeant son portable. Le coup de feu partit rapidement. En un quart de seconde, elle arracha la vie a Ryu Mihura, un delinquant de la plus basse espéce. « Sayonara, baka. » Rangeant l'arme sous son haut un peu lache, elle prit un pas actif. Il ne fallait pas qu'elle reste la longtemps. En esperant que personne ne decouvre le corps avant l'equipe de nettoyage quoi.
C'est comme ça que Leiko passait sa vie. A la recherche de l'homme qui lui avait pourri l'existence. C'était ça, son but dans la vie. Pour se venger de tout ce qu'elle avait du rater a cause de lui. L'histoire avec Rodan, l'obligation de couper les liens avec ses amis, de dire au revoir a Kenshi, ainsi qu'a Lavi, devoir se cacher, ne plus sortir du lycée... L'horreur, pour la jeune femme. A la recherche de cette personne, elle passait ses soirées, et de fois des nuits, a fouiller les rues, chercher des gens, harceler son informateur. De plus, elle avait passé un pacte, avec une organisation. Si ils l'aidaient a retrouver ce Contia, elle devait en contrepartie les aider dans certaines... demarches. C'était comme passer un pacte avec le diable, mais en plus normal. Elle se foutait de devoir sacrifier sa vie. Tant que cette enflure crevait, tout lui allait.
Aprés quelques minutes de marche, elle se retrouva prés d'une boite de nuit, qu'elle ne frequentait que peu, preferant de loin le Kurenai Club pour sa musique bien meilleure. Neanmoins, elle jetta un coup d'oeil a l'entrée, se demandant un instant si elle ne devais pas y rentrer, histoire de se construire un alibi, ou cas ou. Son regard croisa celui d'une autre personne. Un grand brun au regard améthyste. Ses sourcils se froncérent un instant, puis elle continua son chemin, accelerant le pas. Elle n'avait rien a foutre avec ce genre de gens. Il fallait qu'elle rentre au lycée, et qu'elle dorme. Oui. Le fond de teint ne suffisait plus a cacher ses cernes. Elle était encore marquée sous ses yeux aux reflets d'or. Ca ne faisait que peu de temps que ce genre de choses lui arrivaient. D'habitude, son visage restait juvenile. Mais il y a peu, son expression était devenue plus dure, et elle s'endormissait plus facilement en cours. Ce qui était pourtant rare. La fatigue lui bouffait sa vie. Ainsi que cette enfoiré de yakuza. Au fil du temps, elle avait l'impression de chercher un fantôme. Comme si cet idiot n'existait pas. Pourtant, les deux marques sur son epaule, sur son tatouage, ainsi que la cicatrice sur son bras, attestaient bien de sa vie. Mais depuis un bout de temps, Contia avait disparu. Comme si son existence n'avait jamais été constaté. Rien qu'à cette pensée, la jeune femme fronça les sourcils et secoua la tête. Non, il était toujours vivant. C'était impossible autrement.
Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle était tombé sur la côte. Son regard se tourna vers l'immensité de la mer. Le reflet de la lune se dessinait sur la surface de l'eau, la rendant presque blanche. Ni une ni deux, la jeune femme posa sa main sur la rambarde, et s'appuya dessus pour sauter agilement par dessus, atterissant doucement dans le sable. Quand elle se redressa, elle se remit a marcher vers la surface de l'eau. S'asseyant en tailleur en face, elle fit glisser ses doigts sur le sable mouille. « Da fuck... Ou a-t-il pu bien passer cet enfoiré... »
Le passé, le présent, le futur, tout cela forme un tout. Le futur est une question, chose que l'on se pose sans arrêt. Quel sera l'avenir de ci ou l'avenir de ça ? Est-ce que je serais heureux demain ? Untel le sera ? Ou bien peut-être se passera-t-il cela ? Tant de questions qui se posent rien qu'à l'évocation de ce mot. S'en est presque effrayant. Heureusement il représente une faible partie de ce qu'on consacre de nos pensées... Le présent lui commence déjà à être plus noir que le futur. Le futur lui est une incertitude, tandis que le présent est le moment où arrive les choses, ce moment où l'on ne peux pas reculer ou avancer pour passer l'instant... De là nait le futur d'ailleurs... Quand au passé, des trois, c'est sûrement le plus noir des choses pour nous. En effet, le passé est l'archive de notre personne, on y stock ses joies mais surtout ses peines. On dit d'ailleurs vivre dans le passé, cela signifie que qu'on n'arrive pas à se détacher de cette donnée qui n'est plus, mais qui reste dans l'esprit. Bien des malheurs sont gardés dans ce petit tiroir de la mémoire mais qui garde tant... Moi personnellement je n'avais pas à me plaindre à ce niveau là, je n'ai jamais vraiment eu de mésaventures terribles au point de me marquer. Sauf quelques épisodes, mais ceux-ci j'ai réussis à les oublier, les mettre de côté et faire ma vie avec, utilisant comme dicton « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort... ». Et ça marche, de nombreuses fois j'ai faillit me faire briser, énormément de fois j'ai vu le désespoir me tendre sa main pour me dire de succomber, il voulait ma mort, mes larmes tiré du plus profond de mon être, ça voulait me détruire, mais moi je n'étais pas d'accord au final, d'ailleurs c'est cette résistance qui a fait de moi ce que je suis... Cette pensée constante qui me chuchottais que je devais me relever, ne pas penser à cela...Bien sûr c'est dur de faire ce que dit cette petite vois, bien sûr que l'on veux tout laisser tomber, c'est tellement plus simple, mais qu'y gagne-t-on au final ? Outre plus de souffrance ? Rien... Alors que si l'on se relève, bien évidemment que l'on souffrira, mais cette souffrance nous renforcera, et nous donnera plus de facilité pour nous relever de la même erreur... Voilà la solution...
La nuit tombait doucement, mes pas se faisaient lent, puis de manière rythmé. Ils étaient parfaitement coordonnés comme une horloge suisse, l'une des plus qualifié au niveau précision horaire... Je m'avançais dans l'ombre nouvellement formée, en effet, ces temps-ci le temps solaire était réduit, l'hiver approchant à grand pas... Le matin, le soleil se montrait qu'à partir d'environ 8h, tandis que le soir il se couchait tôt... Comme quoi, nous passions presque plus de temps dans le noir que dans le jour. Et cela était une bénédiction pour moi. Après tout j'appréciais énormément cela. Alors que je marchais, je sentais doucement une présence non loin de moi... Illusion ? Ou réalité ? Plus j'avançais, plus je notais que la présence était réelle. Une personne en ce lieu ? À cette heure-ci ? Qui cela pouvait-il bien être ?
J'étais donc là, sur cette plage nocturne, laissant le bruit des vagues se mourant contre le sable me bercer doucement. Ce tableau avait tout pour rendre zen la scène... Je soupirais d'aise, oubliant la présence que j'avais pressentit grâce à ce qu'on pourrait appeler « déduction masculine »... J'approchais pour alors dire.
« B...Bonsoir ? »
Sans prévenir, aller hop, je m'assis à côté d'elle, respirant l'air marin. C'était si plaisant. Je souriais puis détournais un peu le visage pour regarder la demoiselle. Avant d'ajouter.
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