Nom:Je suis née sous le nom Grandin. Mais j'ai rapidement fait changer mon nom. Je le haïssait comme c'est rare. C'est le nom de mon beau-père. Que je hais autant que son nom. J'ai pris le nom de ma mère. Lee.
Prénom: Mon prénom est Mina. C'est ma mère qui me l'a choisit. Sinon lui aussi, je l'aurais fait changer...
Âge: J'ai dix-huit ans
Lycée ou Orphelinat?: Orphelinat
Description physique : Ma mère était chinoise d'origine. J'ai donc ses cheveux noirs qui sont très longs. Je ne les aie jamais couper. J'ai toujours été très mince voir même maigre. Mes yeux sont brun très foncé et en forme d'amande. J'ai de belles formes très appréciables... En fait, il ne faut pas oublier que j'ai été danseuse pendant des années et que je suis donc assez belle. J'ai un petit nez qui fait manga. Ma peau était très pâle. Je porte des cicatrices à certaines places de mon corps et je suis couverte de bleu (des tuméfactions) Que dire d'autre? Les médecins doutent du fait que je puisse à nouveau marcher? Je suis en chaise roulante depuis un mois
Description mentale:Pour être franche, depuis que je suis petite, mon beau-père ne cesse de me dire que je suis une bonne à rien, que je ne sais rien faire et que je suis un fardeau pour lui. Je vous dirai donc, que je ne connais pas mes qualités. Mais vous voudriez en savoir plus, n'est-ce pas? Je suis quelqu'un de généreux... Mais élevée dans le contexte ou je l'ai été, c'est normal. On apprends à se serrer les coudes et à se tenir droit très rapidement. Pour les autres et en particulier ma famille (exception de cet homme ignoble que ma mère a épousé à 20 ans et que j'appelle Papa...), je serai prête à renverser ciel et terre. Je suis quelqu'un de très fidèle à ses idées. Parfois être têtue vaut la peine. Il ne faut jamais abandonner une bataille avant de l'avoir gagner. Je crois que je suis courageuse. J'affronte chaque épreuve une à la fois. J'ai appris à ne jamais baiser la tête et à toujours aller de l'avant. Mais je sais que parfois, je perd la maitrise ce de qui arrive et alors je perds la tête... Et je ne sais pas si c'est une qualité... Vous me le direz n'est-ce pas? J'ai un talent inné pour le piano et le dessin.Des défauts? J'en suis pleine! Je suis trop réservée, trop égocentrique, trop égoïste, trop interessée par mon gros nombril. Mais après tout, si je ne pense pas un peu à moi qui pourrait le faire à ma place? Certainement pas vous! Cessez de me regardez comme si j'étais folle. C'est intimidant. On dit de moi que je suis paranoïaque, excessive et que je ne sais jamais quand entrer dans une discussion. Que dit-on aussi de moi? Selon mon beau-père, je suis une personne qui est détestable à un point elle qui se demande comment j'ai fait pour survivre aussi longtemps. Je lui ai répliquer que laid comme il était, il avait de la chance d'être encore vivant. Et je lui ai craché en pleine face. Il a levé la main sur moi en me disant que j'étais impolie. Ma mère est venue me consoler après en me disant que j'étais une petite fille explosive et que je devais me calmer et ne plus lui dire ce que je pensais de lui même si c'était vrai. Quand cet événement est arrivé, j'avais sept ans. Je m'en souviens encore aujourd'hui. Il y a plein de souvenir du genre que j'aimerais effacer... Mais je n'en ai pas la chance. Je suis beaucoup comme ma mère. Elle était dépressive à tendance suicidaire. Mais en plus. Je suis boulimique. Je suis aussi très colérique et violente... Probablement à force de me faire battre. Je n'ai aussi aucune pudeur.
Histoire (5 à 8 lignes min): En plus, c'était pas prévu
Ma mère est née dans un quartier pauvre. Elle était la seule fille d'une famille de six enfant. En plus, elle était la cadette. Ma mère n'a jamais été heureuse. Quand elle a deux ans, sa mère part de chez elle en abandonnant son mari et sa famille pour un idiot qui lui plait plus que son père. Son père avait dans la cinquantaine et n'avait jamais lever le petit doigt pour s'occuper de ses enfants. C'est son frère le plus ainé qui lui apprend. Il a près de dix-huit ans. Célia, ma mère, fut donc élever par Mathias qui n'avait aucune patiente et qui détestait la fillette. Quand elle a sept ans, Mathias l'oublie à la garderie toute la nuit. Elle passe la soirée à l'école. Elle n'a jamais le droit de sortir de la maison sans être accompagner d'un des deux garçons les plus grands de la famille. Elle doit être soumise. Quand elle a douze ans, elle fume son premier bedo avec ses amis de l'école. Elle arrête par contre l'an suivant quand elle se fait prendre par la direction. À seize ans, ma mère fout le camps de chez elle. On est à la fin des années quatre-vingt. Ma mère n'a pas un sou. Elle a seulement son diplôme secondaire. Un jour, après s'être trouver un travail dans un petit restaurant miteux, elle se trouve un petit appart plus miteux encore que l'on partage à sept. Il y a du monde partout. Quand elle a assez d'argent, elle se loue son propre appart. Celia n'avait pas prévu de vivre une vie si minable. Mais savait-elle que le pire était à venir? Non...
Et dieu créa... Mina.
Pour ma mère, je n'étais pas prévu. Un soir, elle va dans une fête. Elle a dix-sept ans. Elle boit beaucoup et fume un ou deux joint. Ma mère suit de plein gré un homme dans un chambre. C'est une baise d'un soir. Après que la porte se soit fermer. Ma mère ne se souvient plus de rien. Un mois plus tard, elle constate un retard dans ses règles. N'ayant jamais été très régulière, elle ne s'inquiète pas outre mesure. Mais quand des nausées apparaissent, elle s'inquiète. Elle va à la pharmacie et achète trois test de grossesse. Elle est paniquer quand elle vois la petite croix se dessiner sur la bande de papier des trois tests. Tout ce qu'elle sait c'est que sept mois plus tard, je vois le jour dans un petit appartement d'un quartier pauvre près de Seattle. Et le pire, c'est qu'elle me garde sous le nom de Mina.
Monsieur... Mon beau-père
Ma mère avait donc dix-huit ans quand je suis née. C'était une jeune femme inexpérimentée. Elle était très heureuse même si elle était une mère célibataire. Un jour, ma mère faisait des courses alors que je suis à la garderie. C'est là qu'elle rencontre Marc Grandin. Je n'ai pas moyen de savoir ce qui lui a dit. Mais je sais que quand j'ai deux ans, ma mère épouse un homme. Mark était bien, jusqu'à ce que ma mère le marie. Après, il est devenu un homme violent et menteur. Que s'est-il passer entre les deux? Je l'ignore. J'ai longtemps craint Mark. Il est pour moi la représentation de la peur et de la douleur. Mon beau-père... Ce que je l'ai hais. Ma mère avait vingt-deux ans quand elle tombe enceinte de Mark. C'est la première fois d'une longue lignée.
La grande époque des boîtes de carton.
C'est un garçon. Il s'appelle Clairance et aujourd'hui, il a quatorze ans. C'est mon frère. J'avais quatre ans quand il est né. Il était pour moi un petit ange. Quand maman n'allait pas bien, c'était moi qui s'en occupait. Maman n'allait souvent pas bien les quelques soirs par mois ou Mark dormait chez nous. Il la battait souvent. Il trainait cette odeur horrible de cigarette et d'alcool. Clairance finit par grandir et la famille s'agrandit avec l'arrivée de Sarah-Maude. Elle a dix ans aujourd'hui. Mais allons s'y dans l'ordre. Quand Clairance avait deux ans, je l'amenait avec moi dehors. Avec difficulté, je ramenais à la maison une grande boite de carton. On la mettait dans notre petit salon entre le piano de maman et la télévision. Et nous jouions avec une journée. On la décorait et on se cachait de papa, le grand méchant loup dedans. Jusqu'à ce que j'ai dix ans, je jouais à cela avec chaque enfant.
Pour un bout de ciel
J'avais douze ans quand j'eus mes premières règles, ce qui explique peut-être ma petite taille. Quoi qu'il en soit, à cet age, mon beau-père décidait que j'étais assez grande pour subir ses foudres au même titre que ma mère. Cette nuit-là, mon beau-père vient se coucher sur le sofa sur le quel je dormait parce que tout les lit de la maison était occuper. Ma mère avait le lit double qu'elle partageait normalement avec mon beau-père quand elle n'était pas enceinte comme en ce moment. Clairance dormait avec Sarah-Maude. Les jumeaux, Antony et Amylia dormaient ensemble dans leur chambres. Ils avaient trois ans. Il alluma la télévision. Il mit un film de cul. Et m'expliqua lentement que j'allais faire comme dans la cassette. Je hocha négativement la tête. Je ne ferais pas cela. Il s'est fâcher. Il a enlever sa ceinture, puis son pantalon, puis ses boxers. Il m'a frapper avec sa ceinture. Il s'est mis à se masturber devant moi et il m'a pénétrer par la suite sans que je le veule. Le lendemain, je l'ai dit à ma mère qui l'a engueuler et qui s'est fait elle aussi battre. J'avais compris le message. "Soit belle et taie-toi". Le jour, moi et ma mère, nous rêvions. Et le soir, nous subission en silence. Mais qu'aurions nous donner pour un bout de ciel? Pour voir le bout de notre calvaire? Jusqu'à nos vies...
Pour de l'argent...
J'ai quinze ans quand je commence à penser à travailler. Mais je ne sais rien faire. Mes notes en classe sont des échecs permanents. Je songe sérieusement à lâcher l'école. J'ai quatre matières scolaires ou je suis bonne. En mathématique, en langue, en art plastique et en musique. C'est tout ce que j'aime faire. Pendant une période, juste avant de lâcher l'école pour de bon, je vais à l'école pour les cours d'art, de langue et de math. Le reste, je les sèche... Quand on me dit que je devrais recommencer mon année, je décroche. Et un jour, j'embarque dans un truc infernale. La prostitution. Pour de l'argent, je pose les mêmes gestes que mon beau-père pose couramment sur moi. Les journée ou j'ai trop de bleus, je me contente de faire des danses nues avec un corps meurtri et maquillé. Je rapporte plus d'argent à la maison que mon beau-père qui en brule la majorité dans la dope et le sexe autre que ma mère qu'il accuse d'être toujours enceinte. En l'espace de trois ans, ma mère a eut deux autres couples de jumeaux. Pour ma part, j'ai subit trois avortements dont un de lui. Et j'ai pleuré ses enfants en silence.
La disparition de ma mère.
Et l'inévitable est arrivé. Ma mère est retombé enceinte. Elle avait trente-six ans. Elle a 9 enfant qui ont entre 18 ans et 1 an et demi. Mina (18 ans), Clairance (14 ans), Sarah-Maude (10 ans), Antony (6 ans), Amylia (6 ans), Camille (3 ans), Anne-Marie (3 ans), Étienne (18 mois) et Mathias (18 mois). Pour elle s'est trop. Elle implore Mark de la laisser avorter. Incapable de le faire dans son dos, elle sombre dans une méga-dépression quand il lui refuse l'avortement. En l'espace de deux semaines, je vois ma mère dépérir à un tel point que je l'implore de consulter. Rien à faire, ma mère s'ouvre les veines. Elle meure dans mes bras. Je me souviendrais toujours du sang de ma mère sur mes mains alors que je tente de la maintenir en vie. Je n'oublirais jamais le regard dégouté de Clairance qui me regarde avec le corps de mère dans les bras. Elle m'avait tout appris. Je n'oublierais jamais la douleur que j'ai ressenti quand le jour de ma fête trois jours plus tard, elle n'était pas avec moi pour aller marcher sur le bord de l'eau...
Mon hospitalisation
Le fait que ma mère vient de se tuer achève toute la résistance que j'ai. Un soir, sans énergie, j'oublie tout les conseils de ma mère et je sors dehors en pleine nuit pour allez porter les vidanges dehors. Deux agresseurs me voient. Je suis battue par un homme puis violer à répétition. J'ai beau hurler à tue-tête, personne n'accoure m'aider. On m'abandonne ruisselante de sang . Presque comateuse dans la ruelle derrière chez moi. C'est Clairance, inquiet de mon absence qui découvrira mon corps quinze minute plus tard. On me conduira rapidement au Seattle General Hospital alors que je m'en mure dans un silence de plomb... à deux doigt de la mort.
Mina en fugue Majeure
Et puis un jour, deux diagnostique tombe. Je suis enceinte de mes violeurs et on pense que je ne marcherais plus jamais. Alors je part. Je fuis le plus loin possible. Il se trouve que c'est ici. Je n'ai plus de rêve et plus envie de me battre contre celle que je suis. J'en ai marre de souffrir et je suis rendue ici. Prête à tout pour cacher mon secret le plus longtemps possible.
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