Lycée Tsubasa: Sujet xxx ou Hentai interdit au moins de 16 ans!
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 Au bord de la falaise

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Kayako Masashi
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MessageSujet: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptySam 3 Mar - 17:57


Partir...partir très loin, c'est tout ce que je voulais à présent...
J'étais arrivé dans ce lycée et tout ce que j'avais fait, c'était de mettre ma propre volonté sur mon frère, bien évidemment, il n'avait pas les même pensées que moi..et en plus, il avait une petite amie. Une grosse rumeur s'est répandu dans le lycée et ils se sont disputé, tout ça à cause de moi, je n'aurais jamais du venir, je n'ai essayer de rester que pour mon frère, mais à présent sans ma mère, ni mon frère qui s'est éloigné à nouveau de moi, cela ne me sert plus à rien de rester ici...

Je suis parti du lycée en prenant mes affaires comme si je n'étais jamais arrivée, je marchais sans faire attention à rien, bousculant au passage plusieurs personnes, mes yeux larmoyants ne sachant plus quoi faire à présent, n'ayant plus aucune motivation ni plus rien que je veuille faire à présent, même la vie ne me semblait plus d'aucune utilité.
Je me mis à continuer ma course entre des arbres et je me rendis compte alors que j'étais dans une forêt, peut être me ferais je manger par des loups ou me perdrais je tout simplement pour finir morte de faim dans la forêt...Après tout, je m'en fiche bien maintenant.

Je continus ma marche insatiablement longue et je sors soudainement de la forêt, je revois le ciel, il fait un soleil magnifique pourtant cela ne me rend pas heureuse.
Je regarde devant moi et je vois alors que je suis au bord d'une falaise.. Que devrais je faire à cet instant, sauter dans le vide ou bien rebrousser chemin... Je suis sur le point d'avancer, les yeux fermés pour tomber finalement dans le vide et me laisser mourir mais quelque chose me rattrape avant, moi je ne sens plus rien, une larme coule le long de ma joue, je crois bien que je suis évanouie, mais alors quel est cette chaleur qui m'enveloppe ?
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptySam 3 Mar - 18:59

Aoi était arrivé depuis à peine quelques jours. Mais quelques jours, qu'était-ce par rapport à un mois ou un an ? Lui avait passé les dix sept dernières années à vivre avec un oncle et une tante tout ce qu'il y a de plus "normaux". Mais bien sûr et c'est ce qui faisait son "charme" Lui, le pauvre damné, l'enfant dont personne n'a ja-mais voulu, le prodige corrompu par son propre caractère. Que voulez-vous y faire ? C'était un passé qu'il trainerait toujours comme un poids, un poids lourd et douloureux. Et pourtant, le nombre de frasques qu'il avait fait durant sa vie ne l'empêchait aucunement de continuer ses études. Sous ses airs d'ange déchu, Aoi est après tout un petit génie. Et souvent génie dans les sentiments. Dans la situation du jour ça lui servira justement ...

Il se promenait tranquillement, les mains dans les poches dans la forêt. Il avait fait un petit jogging avant et il reprenait son souffle après quelques gorgées d'eau. Il avait son casque sur les oreilles avec une petite musique rock qu'il avait récupéré d'une de ses "amies" suite à une visite aux États Unis. Il avait eu le tact de sortir avec une aimante du rock à une époque. Et cela le reposait ce genre de musique rock triste. C'était au moins aussi efficace qu'une pluie lui tombant sur le visage un jour de typhon dans le quartier où il avait résidé.


C'est là qu'il vit une fille courir. Surtout ses longs cheveux roses. Intrigué, il s'était mis à la suivre pour la retrouver face à la falaise de la forêt. Elle s'était arrêté un moment comme pour réfléchir. Aoi ne le sentait et il s'était avancé discrètement de quelques mètres pour se retrouver à portée de bras. Il avait eu raison. La fille s'était jetée dans le vide. Il avait rapidement tendu les bras et bloquée dans sa chute pour la serrer contre lui. Il la trouvait stupide de détester la vie alors qu'elle était encore longue. Il la mit de suite sur les fesses, dans l'herbe pour la regarder avec un air très énervé. Il l'avait lâchée après avoir serré ce petit corps si fin qui avait fait battre doucement son coeur. Il avait un air hautain et croisa les bras :

"Tu veux mourir aussi bêtement ? Pourquoi ? Pour une histoire de coeur ? Alors sache petite qu'il y a des gens plus mal lottis que toi si c'est ce que je pense. Alors secoue-toi et vis au lieu de la briser avec une manière aussi pitoyable !!! Relève-toi et bas-toi au lieu de cracher dessus. Il y a des morts qui seraient ravis de prendre ta place ! Imagine un gamin crever sous la roue d'un camion, il le méritait ? Ne valait-il pas mieux qu'il continue à vivre ? Alors pour tous ceux là tu dois continuer à avancer et à en aider pour que ça ne se produise pas !"

Il avait lâché cela en haussant la voix jusqu'à ce qu'il hurle comme un damné. Il la pointait du doigt et se fichait bien qu'elle soit bien moins âgée que lui ou autres excuses à deux sous. Il se mit accroupi et lança un regard narquois faisant briller ses iris bleues d'une drôle de teinte. La teinte de ses propres vécus. Il se gratta le nez de son bras droit et retira son casque. Il fit une bulle avec son chewing-gum qui éclata dans un petit fracas résonnant deux mètres plus loin. Il ajouta avec un ton un peu moins sévère, mais certes moqueur :

"Et à qui ais-je l'honneur, princesse qui veut se transformer en ange durant quelques secondes et se retrouver après en crêpe rouge et rose ?"

H.J : pardon pour la longueur, j'espère que ce ne sera pas trop indigeste, mais vu que j'ai fait pire avant... je ne doute plus de rien :' )
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Kayako Masashi
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 4 Mar - 11:31

J'étais à moitié dans les vapes, des larmes coulaient le long de mes joues lorsque je sentis la chaleur d'un corps qui m'entrainait contre lui, j'ouvris doucement les yeux et je vis que ce n'était pas mon frère, évidemment, pourquoi aurait il fait cela, moi qui ne lui ai apporté que des problèmes depuis mon arrivée ici. Le garçon me posa dans l'herbe et croisa ses bras, son regard semblait triste et à la fois, plein de colère, je ne comprenais pas pourquoi il me regardait comme ça, nous ne nous connaissions même pas. Il semblait tellement mature dans ces paroles, je ne pouvais pas savoir quel âge il avait, mais chacune de ses paroles semblaient être déjà vécu, comme si une souffrance le ronger de l'intérieur.

"Tu veux mourir aussi bêtement ? Pourquoi ? Pour une histoire de coeur ? Alors sache petite qu'il y a des gens plus mal lottis que toi si c'est ce que je pense. Alors secoue-toi et vis au lieu de la briser avec une manière aussi pitoyable !!! Relève-toi et bas-toi au lieu de cracher dessus. Il y a des morts qui seraient ravis de prendre ta place ! Imagine un gamin crever sous la roue d'un camion, il le méritait ? Ne valait-il pas mieux qu'il continue à vivre ? Alors pour tous ceux là tu dois continuer à avancer et à en aider pour que ça ne se produise pas !"

Je le regardais droit dans les yeux, pourquoi me parlait il ainsi, après tout, mon sort lui importait peu car nous ne nous étions jamais vu, je venais tout juste d'arriver ici, je suis une étrangère pour les habitants de cette ville. Il me hurlait dessus et cela me donnait encore plus envie de pleurer, ma mère ne m'avait jamais réellement crié dessus, j'étais une enfant très sage, mon père était aussi gentil bien que stricte, les nouveaux parents que j'ai à présent sont également tellement gentil avec moi que cela peut me rendre malade parfois. Je me remis droite et je le regardais, mon regard était à la fois triste mais également en colère, de quoi se mêle il ?


" Que sais tu de ma vie pour me juger ainsi, pourquoi devrais je vivre alors que la raison pour laquelle j'ai tenu jusque ici ne veut pas de moi et me rejette, je n'ai fais que causer des problèmes autour de moi, je n'ai plus personne à présent. "


Mes larmes se remirent à couler le long de mes joues blanches, je continuais de le regarder, il ne semblait pas plus vieux que moi, pourtant il était si mature que cela me faisait presque peur, sur le fait qu'il me fasse la morale ainsi, sans rien connaitre de moi.
Il me lançait ensuite un regard narquois, tout en agissant visiblement comme il le faisait d'habitude, pourtant tout cela me rendait très dur à voir à entendre.


"Et à qui ais-je l'honneur, princesse qui veut se transformer en ange durant quelques secondes et se retrouver après en crêpe rouge et rose ?"
me lança il avec un humour noir déplacé. Je le regardais légèrement dérangé, il venait de me faire la leçon et tout à coup, il me demande qui je suis alors qu'il semblait tellement prétendre connaître ma vie juste avant.

"Je m'appelle... Kayako Masashi..et toi ?"
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 4 Mar - 13:17

Elle le regardait bizarrement cette fille. Première fois qu'il se faisait dévisager par quelque chose d'aussi gamin à ses yeux. Mais cela devait être dû à sa colère. Il ne voyait pas souvent clair quand il se mettait dans un état de rage contrôlée mais aveuglante. Et le pire c'est qu'elle se mettait à pleurer devant ses yeux comme si la fin du monde allait se faire proche et qu'elle était le dernier survivant de cette triste planète. Mais elle ne l'était pas et j'avais presque envie de vomir à sa réaction. Comment pouvait-on détester la vie avant de tout avoir testé ? C'était vraiment une prise de parti assez faible et sans convictions profondes pour Aoi. Tout mettre en l'air pour un truc, aussi affreux soit-il, c'était aberrant. Alors autant y aller fortement avec cette fille. Il fallait la secouer :

"Alors Kayako. Tu vas m'écouter attentivement. Que tu aies perdu une personne à lauqelle tu tenais plus que tout, je veux bien, mais tout ceux qui tiennent à toi, ils vont en penser quoi ? Tu veux leur faire autant de peine ? Tu imagines le cercle vicieux que tu enclencherais ? Réfléchis avec ta tête de linotte sinon tu vas mourir inutilement ! Moi je trouve ça abruti de te sacrifier pour lui alors que c'est la cause de ta peine ! Regarde autour de toi et dis-moi si ta famille ne va pas te regretter ! Toi au moins tu as de la chance d'être aimée alors que d'autres en crèverait jusqu'à donner leurs organes pour avoir de l'affection ! Alors redescends de ton pilier branlant et réveille-toi !"

Il la prenait aux épaules et la secouais pour qu'elle reprenne un peu de bon sens. Aoi détestait voir une fille pleurer, mais alors quand c'était pour un homme, ce n'était même pas la peine d'essayer de le raisonner. Même ses anciennes petites amies le savaient et en tiraient maintenant profit. Même si il ne trainait pas forcément avec des cas très normaux. Et puis on s'en fiche ! Mais là, pour la première fois depuis leur rencontre, il contemplait la fille. Lui qui était accroupi en tomba sur ses deux fesses, les jambes écartées, bouche ouverte. Des cheveux roses soyeux qui tombaient en une cascade lumineuse, une peau blanche un peu rougie sur des pommettes fines par le rouge de pleurs, de grands yeux bleus qui étaient brillants sous la tristesse...le coeur d'Aoi fit un saut consistant dans le torse. Il se mit à rouler des yeux et se reprendre avant de finir par rosir. Kayako faisait gamine naïve, mais quelque chose de pur sortait d'elle. Et c'était attirant aux yeux de notre ami. Pourtant, il allait faire quelque chose d'affreux devant les eux de Kayako. Il était près du précipice, et il allait mettre son plan à exécution :

"Je vais te montrer ce que cela fait d'avoir peur pour quelqu'un..."

Il se pencha en arrière et se laissa tomber dans le vide qu'il connaissait malheureusement depuis quelques minutes par analyses. Il avait vite disparu de toute vision humaine à cet instant et se postait discrètement derrière la jeune fille qui le cherchait effrayée. Il se mit accroupi et rit à pleins poumons. Il était dans un état d'hilarité extrême, se disant que là c'était le bon coup pour lui faire comprendre ce qu'il disait.

"Tu vois ? Jouer avec la mort n'est pas facile pour le coeur des gens ! Surtout ceux qui nous aiment alors tu vas te le mettre dans la tête et avancer, compris ? Toi tu as de la chance, on t'aime alors garde le au lieu de le gâcher !"
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Kayako Masashi
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 4 Mar - 13:34

Je venais tout juste de dire mon prénom qu'il commença à m'appeler par celui ci, mais est il japonais ou quoi ? il ne sait pas que cela ne se fait pas d'appeler les inconnus par le prénom ? Il continuait de me secouer comme si j'étais un prunier, je ne comprenais pas pourquoi il voulait autant que je vives, après tout il ne me connaissait pas, pourquoi tient il autant à ce que je ne saute pas dans le vide, après tout personne ne s'en préoccupe...
Une phrase me toucha lorsqu'il me demanda ce que ressentirait ma famille si j'étais morte, je repensais à ma famille adoptive, pour moi ils étaient gentils mais je ne l'ai est jamais considéré comme ma famille...pour moi, je suis seule depuis très longtemps, mais ils ont toujours été là pour moi c'est vrai que ce serait injuste de le faire ça alors que je suis parti avec seulement une lettre sur leur bureau... Ils s'en voudraient certainement.

Il me criait de me réveiller et cela commençait à faire son effet, j'ouvris grand mes yeux, lui tenant toujours mes épaules avec force et pourtant il ne me faisait pas mal, je le voyais ensuite assit, les jambes écartés comme épuisé par ses remontrances envers moi et les leçons de morales qu'il m'offrait gratuitement. Il m'observait et soudain se mit à rougir, je ne comprenais plus rien à la situation puis c'est alors qu'il s'est levé et s'est placé au bord du précipice, j'ouvris grand mes yeux lorsqu'il me déclara qu'il allait me montrer ce que cela faisait, je le vis disparaitre sous mes yeux. Je me levais alors en courant et je me mis au bord à quatre pattes :


"Non !!!"

J'étais affolé, pourquoi avait il fait cela, après tout ce qu'il venait de me dire, moi qui commençait à reprendre goût grâce à ses mots, il venait de sauter devant moi en exemple ?! Je sentis alors son souffle derrière moi et j'entendis sa voix en train de rire comme un malade, alors là après sa phrase j'étais vraiment en colère, tellement que je l'avais giflé si fort que cela avait raisonné dans le précipice, mes yeux noyaient par mes larmes qui venait de couler pour lui. Je continuais de pleurer et je le pris dans mes bras, en criant que c'était un abruti, qu'il n'avait pas le droit de me faire ça après tout ce qu'il m'avait dit.

Je continuais de pleurer, mes larmes ne voulaient plus s'arrêter j'avais repris mes esprits grâce à ses mots et ses actes mais pourquoi cela faisait si mal, de voir quelqu'un mourir.
De le voir disparaitre ainsi sans crié garde, j'ai eu si peur pour lui que j'ai cru que mon cœur allait exploser.
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 4 Mar - 17:04

Alors qu'il riait encore aux éclats, il reçut à ce moment là une gifle monumentale à laquelle il ne s'attendait pas. Une claque qui lui envoya la tête sur le côté droit dans un retentissement fracassant et douloureux. Il restait ébahi devant cette scène à couper le souffle qui lui avait rendue la joue rouge et vraiment douloureuse. Mais il avait prévu ce type de réaction de la part de Kayako. Au fond de lui, il était satisfait. Il avait encore envie d'en rire, mais devant la tristesse apparente de sa compagne d'infortune il ne put rien sortir. Il était choqué par cette soudaine réaction. Des pleurs abondants, une étreinte douce et chaleureuse que jamais il n'avait ressenti avant. C'était le bond de plus sous son torse qui lui faisait couper sa respiration. Malgré sa douleur à la joue, il esquissa un petit sourire satisfait et réconfortant. Il mit une main sur le haut de la tête de Kayako et se mit à glisser doucement ses doigts dans ses longs cheveux rosés pour la rassurer et montrer qu'il était là. Elle lui répétait encore et encore qu'il était un abruti ...

Abruti ... Ce mot le fit sourire franchement. Il l'avait tant entendu. Pour des raisons plus pitoyables que celle du moment mais celle-ci avait le mérite d'être belle et emplie de sentiments. Il prit le visage de Kayako entre ses mains et glissa ses doigts sous ses yeux pour en retirer les perles salées qui gâchaient son beau visage. Il passa ensuite ses doigts de jeune garçon un peu débile avec la joue gonflant de plus en plus sur le lèvres et la regardait intensément en la serrant contre lui pour la rassurer :

"Je t'avais dit que je te montrerai ce que cela faisait. N'avais-je donc pas raison ? N'est-ce pas difficile ? Et oui je suis un abruti, oui je suis fou mais souvent c'est par l'extrême même que l'humain comprend ses erreurs. Et tu as appris à mes côtés ce qui risquait d'arriver si toi tu le faisais. Alors maintenant apprend à chérir la vie qui t'es donnée au lieu de la jeter à la figure des morts qui auraient souhaité être à ta place"

Il lui fit un sourire serein et calme avant de lui dégager les mèches qui tombaient sur son petit visage. Au moins lui avait les cheveux courts et e pics donc pas besoin de faire ce petit geste qui des fois se révèle désagréable au réveil. Mais pour ce genre situation, c'était réconfortant. Une manière de calmer et donner une chaleur à la personne. Et là en cet instant c'était Kayak qui devait en bénéficier. Il dit doucement en lui donnant une pichenette sur le front :

"Tu sais que tu es mignonne comme ça ? Je pense sincèrement que celui auquel tu tenais à eu tord de te jeter. Pense maintenant à ceux qui ont un oeil désireux sur toi. Je suis sûr que tu feras un heureux et que tu trouveras ton bonheur, même si ça ne risque pas d'être moi, je suis trop cassos !"

Il se mit à gratter son cou, visiblement gêné par ses paroles et prit sa bouteille encore glacée pour la coller contre sa joue gonflée. Vive superman. Aoi se demandait si lui aussi avait ce genre de blessures de guerre...
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Kayako Masashi
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 4 Mar - 17:46

J'étais tellement bouleversé parce qu'il venait de se passer. J'avais giflé quelqu'un pour la première fois et sous l'effet d'une tristesse et d'une colère extrême, il ne semblait pas avoir compris la raison pour laquelle j'avais fait cela, du moins, ne semblait pas s'y attendre.

Mais je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il ferait devant mes yeux pour me faire réfléchir sur ma façon d'agir précédemment, mais ce fût trop choquant...c'était plus fort que moi, j'avais fais ce geste. Je regardais à présent sa joue qui avait à présent une marque rouge de la taille de ma main, cela semblait très douloureux et je m'en voulais beaucoup d'avoir porter la main sur lui.

Il se mit à me caresser doucement le haut de la tête et à passer ses doigts dans mes cheveux, je me mis à rougir, mais je continuais à lui dire qu'il était un imbécile d'avoir fait ça.

Puis il me releva la tête et essuya mes larmes, je le regardais, mes yeux encore humide, cela m'avait déchiré le cœur de le voir ainsi, puis il continuait à me caresser les lèvres et à me serrer contre son torse, je rougissais de plus en plus.


"Je t'avais dit que je te montrerai ce que cela faisait. N'avais-je donc pas raison ? N'est-ce pas difficile ? Et oui je suis un abruti, oui je suis fou mais souvent c'est par l'extrême même que l'humain comprend ses erreurs. Et tu as appris à mes côtés ce qui risquait d'arriver si toi tu le faisais. Alors maintenant apprend à chérir la vie qui t'es donnée au lieu de la jeter à la figure des morts qui auraient souhaité être à ta place"


"D'accord... j'ai compris mais je t'en prie, ne me refait plus jamais un coup comme ça...j'ai cru que mon cœur allait lâcher"


Il dégagea ensuite quelques mèches qui étaient tombé sur mon front et me donna une légère pichenette qui me fit fermer les yeux puis les ouvrir de nouveau, le regardant dans les yeux, je venais de remarquer qu'il était plutôt attirant et que son sourire était réconfortant. Je me mis à rougir à son compliment puis je lui répondis :

"C'était mon frère...c'est normal qu'il m'est rejeté..."

Lorsqu'il me dit que ce ne pourrait pas être lui, je me sentis de nouveau triste, je ne compris pas tout de suite pourquoi, après tout, tout s'était passé si vite. Il prit quelque chose de froid contre sa joue, moi je l'embrassais délicatement sur la joue comme pour apaiser la blessure que je lui avais donné. Je le regardais ensuite dans les yeux et je posais ma tête contre son torse, en rougissant toujours, l'air un peu triste.

"Pourquoi ça ne pourrait pas être toi..."
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyMar 6 Mar - 13:00

Il fit un petit sourire lorsque Kayako dit que son coeur avait failli lâcher. C'était sans doute aussi ce qu'attendait Aoi, mais il fallait la protéger pour l'instant et la rassurer. Il ne fallait surtout pas qu'elle reste dans cet état de peut latent qui risquait à tout moment de la faire criser une nouvelle fois. C'est pour cela qu'il la serra un peu plus contre lui pour qu'elle sente sa chaleur réconfortante, cette chaleur que lui donnait si facilement mais qu'il n'avait jamais eu de manière aussi forte. Il secoua la tête en arquant les sourcils, la tête tournée vers le ciel. Comme si il allait recommencer cela. Mais il fallait après tout la rassurer sinon c'était sans fin :

"Je suis comme cela, Kayako. Toujours à chercher les extrêmes pour mieux faire comprendre les erreurs. Si je l'avais voulu, j'aurais pu faire pire, mais passons."

Il continuait de lui caresser ses longs cheveux soyeux avec beaucoup de légèreté puis il les agrippa doucement pour la tenir en arrière et surtout qu'elle voit sa colère. Que ce soit son frère importait peu. Du moment qu'elle l'aimait. C'est ça qui était pur et qui la rendait belle. Les yeux d'Aoi brillaient dans la lumière du soleil, pupilles rétractées, sourcils froncés. Il dit d'une voix monocorde et grave :

"Je me fiche que tu te sois faite jetée par ton frère. Ton amour est beau et sincère. C'est ce qui a illuminé ton visage alors arrête de t'appitoyer pour cela. Tu vas grandir avec ton coeur et n'en devenir que plus forte !"

Alors qu'il continuait à appliquer sa bouteille sur sa joue, il sentit le contact chaud mais doux de petites lèvres, ce qui eut pour conséquence de le faire tiquer. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait eu un frisson qui lui parcourait l'échine. Il mettait alors cela sur le compte de son attitude de mauvais garçon. Après tout, il n'était pas le genre le plus recommandable qu'il soit avec ses nombreuses conquêtes. On se l'arrachait presque à chaque fois qu'il redevenait célibataire. Et là, c'était encore ses pulsions malgré sa gentillesse qui parlaient. Son coeur bondissait, mais il restait calme alors qu'elle se lovait contre son torse. Il fit une bulle avec son chewing gum puis il se mit à rire :

"Hahaha ! Pourquoi non ? Parce que je suis un homme à conquêtes. Les problème est que ma trop grande gentillesse, ma maturité et mon sens de détachement font que l'on cherche souvent à m'attirer dans ses filets alors que c'est moi qui les attire en fin de compte. Si tu as peur de me voir entouré, alors il ne vaut mieux pas essayer. Je suis comme ça. Un vil flatteur gentil serviable et qui sauve les demoiselles en détresse, princesse."

Il se releva et se mit à enlever la poussière de ses vêtements. Puis il tendit la main en s'inclinant de manière assez pittoresque, façon Peter Pan devant Kayako en tirant son casque comme si c'était son chapeau. Il regardait Kayako avec un petit sourire amusé puis dit d'une voix emprunté :

"Puis-je vous raccompagner, princesse de haut vol ?"
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyMer 11 Avr - 19:12

Il m'avait affirmé qu'il aurait pu faire pire pour me montrer la bêtise que cela aurait pu être de se jeter réellement dans le vide. Il continuait de me caresser les cheveux avec tendresse, une douceur que j'ai connu lorsque j'étais enfant qui me rappelait des souvenirs.
Puis d'un seule coup, il agrippa l'arrière de ma tête pour que je puisse voir l'expression sur son visage, il semblait être en colère avec ses sourcils rapprochaient l'un de l'autre et son regard perçant qui me fixait en m'expliquant d'une voix plus froide que mon amour était pure et qu'il me rendait belle, que mon cœur deviendrait plus fort grâce à cette épreuve, au fond de moi, j'espérais que ses paroles soient vraies qu'elles m'apportent la sérénité.

Par la suite, je regardais la bouteille qu'il appliquait sur sa joue, la joue que j'avais frappé précédemment, je m'en voulais vraiment de l'avoir frappé mais c'était sous le coup de l'émotion, je me suis alors rapproché de lui pour déposer mes lèvres contre sa joue endolorie et ainsi espérer me faire pardonner de mon acte. Je n'avais pas vu une moindre réaction à ce contact et je n'en avais pas l'habitude, en général les garçons sont attirés par moi et je l'ai est tous rejeté par le passé, à présent c'est différent, je suis une fille comme les autres après tout...Je me suis mise contre son torse, écoutant en fermant les yeux, le battement de son cœur qui me calmait comme une mélodie, il était calme pourtant son cœur fit un simple bond à mon contact, j'eus alors un sourire aux lèvres.

Je lui avais demandé par la suite pourquoi il ne pourrait pas être celui qui me rendrait heureuse après tout, il est bien entrain de guérir ma blessure, une blessure profonde et encré dans mon cœur depuis bien longtemps. Il me dit alors tout ses défauts, qu'il était un homme à conquête à cause de sa gentillesse et d'autres de ses qualités, que si je le voulais, il ne faudrait pas que j'ai peur qu'il soit entouré... Il se releva alors en dépoussiérant ses vêtements et me tendit la main en me demandant si il pouvait me raccompagner, un sourire vint alors sur mes lèvres, un magnifique sourire qu'il venait de me transmettre, je lui pris la main en me relevant et je le regardais dans les yeux une fois debout, toujours en tenant sa main :

" Tu es celui qui m'a permis d'être debout à ce moment et ça je ne l'oublierai pas.Si nous sommes ensembles, je n'aurai aucune crainte des autres car moi-même je suis bien entouré"

J'avais toujours ce sourire et j'espérais qu'il comprenne que je voulais de lui, que je voulais le connaître plus, connaître ce jeune homme qui m'avait sauvé, qui m'avait redonné espoir en la vie et en l'avenir qui m'attend.
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 29 Avr - 8:44

« Si nous sommes ensemble » Cette phrase fit écho un moment dans la tête d’Aoi. Il y a toujours un si, un fa, un sol … Assez rigolé. Non Aoi se disait bien qu’il fallait qu’ils fassent plus ample connaissance, y aller doucement. Chaque personne a son rythme et la rose devait être rassurée. Vu dans l’état où il l’avait mise avec sa cascade, il valait mieux. Et soudain, il y eut un tilt dans sa tête. Si cette fille était folle amoureuse de son frère depuis l’enfance cela voulait dire que … Et non ce n’était pas son signe astrologique, malheureusement ou heureusement : Vierge. Il se gratta la tête en grimaçant, mais il pensait encore au baiser qui l’avait fait légèrement rosir et seulement légèrement. Le blush il ne faut pas en abuser de suite quand on ne sait pas ce qui nous attend. Et puis cette petite main qui le tenait doucement, ce sourire angélique cadré entre ses deux yeux bleutés … Il avait vraiment du mal à résister. Vraiment. Il avait beau être sérieux, mais quand une fille aussi pure, et surtout que c’était sa première, vient vous regarder avec ses yeux emplis d’un espoir renouvelé, on a souvent du mal à se retenir. Il devait faire face à son côté clown et rester digne. Elle ne devait pas tout encaisser d’un coup, ce serait la catastrophe. Et puis, Aoi était du genre patient et n’attendait jamais rien en retour, même si il avait dans un coin sa propre satisfaction. On ne peut pas être tout blanc ou tout noir. Il serra doucement la main de Kayako et leva les yeux au ciel. Il vit un oiseau passer et le scruta un moment, pensif. Avait-il vraiment le droit de sortir avec elle ou bien d’embrayer une histoire d’amour stable ? Mais avec Aoi, ce n’était jamais vraiment stable. Il restait un vrai gamin dans l’âme alors que faire ? Vraiment, malgré son sale caractère de gamin déjà mature il avait peur de lui faire mal. Alors autant y aller doucement, non ? C’était la meilleure chose à faire dans ces circonstances. Il prit une longue inspiration et poussa dans la foulée un soupir en souriant de toutes ses dents à Kayako. Il dit alors avec un ton enjôleur :

« Entourée ? Oh. Si je suis amoureux de toi, je vais être jaloux. Et puis, j’ai l’impression que ça t’amuse de me faire dire ce genre de choses, non ? Je me trompe ? »

Il haussa un sourcil avec un sourire moins poussé et sentit le vent lui balayer sa chevelure. Ça y est, il venait de se rappeler qu’ils étaient toujours au bord d’une falaise. Il se demandait vraiment si ça c’était digne d’un gentleman … Et puis tant pis. Il tira lentement Kayako par la main, loin de l’immense gouffre où elle avait failli se suicider. Une fois loin, il regarda la petite demoiselle pour voir si elle n’était pas retournée faire le saut de l’ange. Apparemment non, vu comment il l’avait tenue fermement par la main de façon à ce qu’ils avancent ensemble, elle n’avait pas pu s’échapper. Il se gratta machinalement de son autre main ses cheveux coiffés en pétard en grimaçant avant de continuer son petit discours :

« Désolé, c’est juste une précaution. Mais reprenons. Je vais être sérieux, clair et concis. Sache que je suis partant pour prendre soin de toi, mais juste ça pour le moment. Si on va trop vite, il y a des chances que tu sois blessée. Et ça, je le regretterai toute ma vie. Alors allons-y lentement mais sûrement comme la tortue de la fable de La Fontaine et je … euh … »

Il voulait parler d’un rendez-vous. Mais le seul petit (voir immense problème) c’était qu’il ne savait pas où aller. Eh oui, notre cher Aoi avait une belle épine sous le pied : Il ne connaissait pas les goûts de Kayako. Il leva les yeux au ciel en poussant un petit râle, en colère contre lui-même. Ce n’était pas gagné si il commençait comme ça. Puis, soudain, il eut une idée. Il regarda droit dans les yeux Kayako et dit sans détours :

« J’ai une idée. Je voulais t’inviter, mais comme je ne connais pas tes goûts, eh bien je pense que le mieux serait de commencer par un rendez-vous après les cours. Si tu veux demain, tu m’attends devant la salle d’anglais, je serai là. On pourra discuter et apprendre à se connaître parce que … dans le fond, je veux apprendre plus de choses sur toi. »

Aoi piqua alors un léger fard et détourna le regard, un peu embarrassé par ce qu’il venait de dire. Et là, ce n’était pas du maquillage sur les joues de cette tête d’ange. Il releva dans un élan la tête et dit :

« Ah et autre chose. Il y a une chanson que j’ai entendu il n’y pas longtemps dans un concert indépendant. C’était une fille aux allure de mecs, mais bon. Elle retraçait parfaitement ce que l’on est capables de faire. Après ça je te laisse parler, je retrouve mon enregistrement. Je te laisse réfléchir pendant que je me calme avec ma musique. »

Aoi aimait la musique et surtout celle des groupes non connus mais qui sortent de l’ordinaire. Il mit la musique et laissa couler avec sa voix et celle de la chanteuse les paroles.

Spoiler:
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Kayako Masashi
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyVen 18 Mai - 10:05

J'avais répondu à ce qu'il m'avait affirmé comme une mise en garde du fait qu'il était convoité que moi-même je l'étais aussi, je ne me doutais pas de ce qu'il allait me répondre, que si il serait amoureux de moi il deviendra jaloux, j'eus un grand sourire en plus du fait qu'il me demanda si je faisais exprès de lui faire dire ce genre de phrase embarrassante, je poussais alors un léger rire en affirmant un " peut-être bien". Puis je vis son visage souriant se crisper légèrement après avoir senti une brize, c'est vrai que nous étions toujours près de cette falaise où sans lui je serais déjà morte. Il m'avait sauvé la vie et cela je ne l'oublierai sans doute jamais de toute la vie qu'il me reste à vivre. Soudainement il me tira vers lui fermement, j'eus un petit cris de surprise car je ne compris pas tout de suite pourquoi il m'avait tiré ainsi loin de la falaise, sa main me tenait toujours lorsqu'il s'excusa d'avoir été aussi brusque, en m'expliquant que c'était une précaution surement est ce parce qu'il avait peur que j'essaye de nouveau de me suicider. Il m'expliqua par la suite qu'il voudrait bien prendre soin de moi mais que pour l'instant c'était tout ce qu'il ferait pour ne pas me blesser, je fis un sourire radieux, j'étais tellement contente à ce moment là que quelques petites larmes perlèrent mais je les effacés bien vite de mon visage pour qu'il ne soit pas en colère.

Il semblait embêté de quelque chose et finalement me dit assez brusquement qu'il avait l'intention de m'inviter après les cours mais qu'il ne connaissait pas mes goûts et que donc il aimerait en apprendre plus sur moi, il eu ensuite une mine embarrassé et je trouvais cela très gentil et mignon de sa part, il détourna le regard de moi pour que je ne vois pas le rouge qui se trouvait sur ses joues à ce moment-là, je trouvais cela tellement bien et je pensais d'ailleurs que même si il y aurait des épreuves à l'avenir, je serais heureuse en étant à ses cotés. Ensuite il me parla d'une musique qu'il allait écouter. Je le laissais pendant quelques minutes pour écouter seul sa chanson et à la fin je me mis à chanter moi-même, une musique que j'appréciais beaucoup.




Ma voix résonnait près de la falaise et le vent se mit à souffler doucement dans mes longs cheveux, je fermais mes yeux, les mains croisées sur ma poitrine, me concentrant sur ce que je ressentais à ce moment précis. Après cela, je lui répondis avec un sourire


"Dans ce cas je serais là demain devant ta salle d'anglais et je t'attendrai car je suis sûr que je vais enfin pouvoir être heureuse grâce à toi et j'espère que tu le seras tout autant que moi, heureux d'être à mes cotés comme je serais heureuse d'être au tien."
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Aoi Okabe
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MessageSujet: Re: Au bord de la falaise    Au bord de la falaise  EmptyDim 20 Mai - 11:16

Il n’y avait qu’une seule chose à dire : YES ! Oui yes comme le film avec Jim Carrey où le mec était censé tout le temps dire non. Mais là le yes ne s’adressait pas à tout le monde et n’allait pas mettre le monde à sac, c’était là un yes de joie. De joie pourquoi ? Parce qu’il avait son rendez-vous avec cette jeune fille qui avait voulu se suicider devant ses yeux, celle qui lui avait donné une claque car il avait fait le pitre en se faisant lui aussi passer pour un suicidé. Il avait envie de sourire, mais sa joue lui faisait un mal de chien, donc sa joie ne pouvait être qu’intérieure. Aoi regarda Kayako avec un air malicieux mais qui en disait long sur ce qu’il pensait. Et puis elle chantait avec un air si mignon sous sa petite voix qu’il en rosit un petit moment avant de se reprendre en secouant sa tête coiffée comme un pétard. Il restait complètement subjugué par cette voix douce qui résonnait dans les vents plus ou moins puissants du bord de cette falaise. Mais ça lui faisait bizarre, car on aurait dit que cette chanson avait des accents de tristesse pure. Il ne comprenait pas trop le rapport avec ce qu’il se passait. Ça lui pinçait un peu le cœur mais il se résonna en se disant que c’était encore le contrecoup de sa déception amoureuse. Il crispa ses poings avec une certaine rage contre lui-même et aussi envers cette personne qui avait rendu Kayako aussi triste. Cette chanson parlait de guerre, de morts alors qu’une seule personne pure regardait les autres tomber devant elle, muette. Et cette personne tremblait de peur devant la solitude, ayant peur elle aussi de mourir. Le brun crispa sa mâchoire en suivant chaque parole puis il prit un regard sérieux sous ses iris bleutés. Il avait beau avoir été heureux, mais là d’entendre cette chanson ça lui avait donné autre chose comme pensée. Il s’avança dans l’herbe verte pour venir enlacer Kayako dans ses bras et lui dire ces quelques mots :

« Tu sais, la chanteuse que je t’ai faite écouter. Elle a beau être une fille ratée, mais bizarrement on se sentait bien avec elle durant tout le concert. Elle portait toutes nos peines juste avec ses paroles et sa voix cassée. Et franchement, son discours alors qu’elle était complètement épuisée mais sereine nous a tous touchés : ‘’Le jour où vous devrez combattre et détruire sur quoi vous avez vécu, sachez qu’il ne faut pas avoir peur si vous avez foi en ce que vous voulez bâtir. Il y aura toujours une personne pour vous soutenir. Alors arrêtez de vous morfondre et prenez votre départ avant que je vous botte le cul. Vivez l’instant et construisez ce pour quoi vous existez vraiment.’’ Vois-tu, ces paroles prennent tout leur sens. Tu as beau avoir détruit ou été détruite par une chose à laquelle tu tenais, tu ne dois pas baisser les bras. Comme dans Rose Sanguine. Tu dois te battre comme cet homme. Il se bat pour celle qu’il aime. »

Aoi la lâcha avec vivacité en rigolant comme un pauvre idiot suite à son discours qui faisait un peu trop philosophique. Mais depuis qu’il avait cette pensée, il n’avait pas eu peur de se tirer de chez son oncle et sa tante avec un bon pécule pour arriver dans ce lycée. Et puis, avec son esprit scientifique, ça avait été du gâteau. Il frotta sa main sur son cou pour effacer sa gêne, sans pour autant retirer son regard vivant et empreint d’une grande joie. Oui, cette chanteuse avait été sa bouée de secours quand il avait fallu se remuer. Il soupira en rigolant encore avant de dire :

« Tu sais, cette fille elle a affronté sa propre famille pour réaliser ses rêves au prix de grandes souffrances. Mais maintenant, elle vit sa vie avec ceux qu’elle aime et elle se bat pour rester vivante. En même temps avec son caractère, on ne peut pas dire qu’elle se bat. Elle est maintenant ce qu’elle voulait être et elle a laissé tout ses regrets de côté pour voir ce qui est vraiment important. C’est ce qu’elle transmet dans chacune de ses chansons. Donc … ! Maintenant, je te dis à demain, à demain, à deux-mains et que si tu ne me trouves pas dans la salle, regarde les fenêtres ouvertes. Tu comprendras. Et sache que … Moi aussi je serai heureux de rester à tes côtés et te prouver que le bonheur se trouve autour de toi, qu’il n’y a pas que la peur et la solitude. Qu’il y a plein de monde. Et tu n’as pas intérêt à essayer de retomber de là haut, d’accord ? »

Il hocha la tête plusieurs fois tout en reculant. Il attrapa son casque quand il eut un tilt. Il freina en étant presque déséquilibré, mais il revint sur ses pas en baissant la tête avec un air légèrement psychopathe pour la lever et clamer avec de grands yeux bleus et un fard conséquent sur les joues :

« J’ai oublié ! Tu veux … Tu veux que je te raccompagne ? Je n’ai pas envie qu’un satyre te fasse du mal ! J’ai complètement oublié les bonnes manières avec ces histoires ! Alors tu veux ? Si tu ne veux pas je peux comprendre ! On vient juste de se rencontrer ! Ta réponse ? ! »

Sa voix se cassa sur ce dernier mot comme si il était complètement paniqué. Bravo Aoi, tu fais encore une sortie digne de la Comédie Française.
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