La parfumerie

C’était enfin le weekend. Comme tous les weekends Hinae allait au centre commercial pour s’acheter des vêtements, des affaires pour sa maison, etc.
Après avoir garé sa magnifique Ferrari rouge, la séduisante infirmière marcha en direction de l’entré du centre. Comme d’habitude elle était propre sur elle, narcissique de nature elle ne supportait pas de ne pas être impeccable. Elle se regarda dans une vitrine et savoura la vue de sa robe moulante noire qui sculptait chaque partie de son corps à la perfection. Son décolleté pigeonnant lui faisait une poitrine de rêves et ses talons aiguilles allongeaient sa silhouette.
Elle sorti un tube de rouge à lèvre et s’en badigeonna une couche généreuse sur les lèvres, les rendant pulpeuse et savoureuse. La jeune femme se trouvant naturellement parfait elle estima qu’il était grand temps d’exhiber sa perfection.

Une fois à l’intérieur Hinae tourna entre les boutiques. Elle commença par un magasin de sous vêtement, il était grand temps de refaire sa garde robe de se coté là et de s’acheter quelque chose de plus sexy, cette saison elle était pour le rouge et ne voulait que des sous vêtements rouge. Pourquoi tant de chichi ? Parce qu’elle en avait les moyens. Et oui la jeune femme croulait sous l’argent, enfin ses parents….
Donc forcément la jeune femme pouvait se permettre se genre de folie, ce qui évidemment elle ne se privait pas de faire. Au bout d’une heure dans le magasin de lingerie, Hinae ressorti avec sept sacs. Bon c’était déjà un bon début. Elle s’arrêta ensuite dans un magasin de haute couture ou elle s’acheta des mini jupes, des tailleurs pour quand elle ira au lycée, des robes de soirées, des chaussures… Enfin tout le matériel de la bonne fashion victime quoi.
De ce magasin là Hinae en ressorti avec treize sacs. Elle trouva que ce n’était pas beaucoup, elle aurait juré avoir acheté plus de chose. C’est donc avec un haussement d’épaule qu’elle se rendit dans la dernière boutique. Il lui fallait un nouveau parfum, donc bien évidement elle se rendit dans une parfumerie chic où la vue des prix sur les plus petits flacons ferait palpiter le cœur de la classe moyenne. Or Hinae se sentait dans son élément parmi tout ses prix qui affichaient de multiple zéros. Chargé comme un âne la jeune femme ne fit pas attention à la personne devant elle à l’entrait du magasin. Elle tamponna la personne de plein fouet, l’infirmière tomba au sol les quatre fers à l’air offrant à tout le monde et surtout à l’inconnu une vue imprenable sur sa petite culotte, bien entendu rouge. Elle se frotta la tête et le regarda, le visage impassible n’affichant aucune émotion. Jamais la jeune femme n’exprimait ses sentiments, elle en avait perdu l’habitude et se demandait même si elle savait encore ce que s’était que d’avoir un sentiment…

« Excusez moi, j’aurais du regarder où j’allais. »

L'hiver était arrivé et il était grand temps de refaire mon armoire. En effet, je n'avais pas ramené toutes mes affaires et je n'avais que des vêtements d'été ou presque ! De manière assez opportuniste, je réquisitionnais mon élève collé pour qu'il m'escorte et m'assiste pendant mes courses d'hiver : il irait déposer mes achats dans ma voiture en les remettant à mon chauffeur ! Cela lui promettant de nombreux et de longs aller-retour bien stressants ! Ma malice était sans limites mais c'était bien fait pour lui, cela allait lui refroidir les ardeurs pour un bon moment ! Et surtout, lui corriger ses petites moeurs de bas étage !

Le scorpion que j'étais aimait l'hiver pour une seul et simple raison : c'en était fini de cet été éprouvant ! Je détestais transpirer et cela m'enlever toute envie de passion... ou de vivre tout simplement ! Je ne comptais pas le nombre de douches que je faisais en cette saison là pour retrouver ma fraicheur et tout le reste ! Mes élèves devaient s'amuser du fait que je pouvais porter plusieurs chemises et pantalons en une même journée ! Heureusement que j'avais beaucoup de vêtements, sinon, je me demande bien comment j'aurais fait ! Saleté d'été ! Alors que l'hiver, même si j'étais très sensible au froid, était agréable, et puis, je préférais me réchauffer dans les bras d'une femme, plutôt que de me refroidir dans une baignoire d'eau froide, bien que j'aimais cela... je le reconnais, j'étais assez contradictoire, mais il faudrait être dans mon corps pour bien comprendre ces petites subtilités... en fait j'aimais les deux, le froid et la chaleur, mais pas celle du soleil ! Et encore moins celle qui était provoquée par la lumière artificielle ! Moi, j'aimais la pluie, eau de jouvence pour moi me rendant invincible et plus énergique que le soleil... certaines de mes amantes peuvent en témoigner d'ailleurs...

J'avais déjà fait quelques magasins, mais j'étais quelqu'un de très difficile. Je ne voulais pas des vêtements à la mode, je voulais des vêtements bien précis : des chemises blanches, noires et bleues, pareil pour les pantalons. Nonobstant, pour les vestes, je les prenais exclusivement noires. Même si c'était l'hiver je ne supportais pas trop certains vêtements, donc je faisais preuve d'astuce : je mettais un ou deux tee-shirts sous ma chemise, sachant que par dessus, j'avais une veste qui me réchauffait suffisamment. Et puis, je n'étais pas fou, j'étais surtout en voiture et je restais le moins possible dehors, ce qui faisait que parfois, je m'habillais comme en été et avec seulement la veste en plus. Mon pauvre compagnon semblait exténué. J'avais fini, donc je lui fis prendre congé. Au demeurant, je me disais qu'acheter quelques parfums ne serait pas un mal !

Soudain, je fûs heurté... par une magnifique jeune femme ! Oups, elle était si mal tombée que j'avais pu voir malgré moi certaines merveilles... mais surtout, elle avait du goût pour sa tenue vestimentaire ! C'était une jeune femme raffinée et j'aimais cela. Il se pourrait que la Ferrari rouge que j'ai vu auparavant lui appartienne d'ailleurs... Je vins à son secours et l'aida à se relever. Puis, homme galant d'une autre époque, je lui pris la main et lui fis le légendaire et presque perdu, baise-main.

Vous allez bien mademoiselle ? Je suis désolé, je ne vous ai pas vu arriver sur moi, je ne regardais pas dans votre direction. Je me présente, Shimizu Honda. Que puis-je faire pour vous être agréable ?

Hinae ne fit pas attention au passant qui la regardait. L’un d’eux la siffla et passa sa route. Oui elle était belle et alors, pas de quoi en faire toute une histoire. La jeune femme regarda de la tête au pied celui qu’elle venait de bousculer. Il était grand, ce qui n’était pas difficile vue la taille de la jeune femme. Il avait l’air chic et raffiné. Il sortait de la même parfumerie donc il devait avoir bon gout, comme elle. Bon de toute évidence ils étaient faits pour s’entendre.

Elle se releva en prenant la main qu’il lui tendait puis épousseta sa robe, ce n’est pas croyable ! Après le temps qu’elle avait mit pour être parfaite la voila maintenant recouverte de poussière ! Rien que l’idée d’être sale l’aurait fait convulser ! Elle mourrait d’envie de prendre une touche pour être à nouveau parfaite. L’infirmière secoua la tête pour essayer de se détendre. Elle arrangea ses cheveux et sorti son miroir de poche. Bon au moins elle était toujours impeccablement bien coiffée et maquillé. Elle arrangea sa robe au niveau du décolleté qui menaçait de dévoiler ses obus à chaque seconde. On ne pouvait pas le nier la poitrine de la jeune femme était plus qu’imposante, elle la mettait en valeur parce qu’elle savait que sa plaisait aux hommes mais elle ne l’aimait pas.

L’homme lui prit la main et y déposa un tendre baiser. Charmant, distingué, ce geste était vraiment raffiné on ne pouvait rien dire la dessus et pourtant… Hinae haussa un sourcil, surprise. N’étant pas habituée à se genre d’attention.

Vous allez bien mademoiselle ? Je suis désolé, je ne vous ai pas vu arriver sur moi, je ne regardais pas dans votre direction. Je me présente, Shimizu Honda. Que puis-je faire pour vous être agréable ?

Elle reprit sa main sèchement et croisa les bras sous sa poitrine qui eut pour effet de la faire ressortir laissant voir le début de son soutient gorge rouge. L’infirmière regarda le jeune homme, sans la moindre expression et lui dit.

« Je vais très bien merci. Enchantée. Je m’appelle Hinae Hisao. Hum…Je ne sais pas, une idée au pif, vous poussez de ma route ? »

Et toc ! Et oui la jeune femme était froide et sèche, en même temps elle détestait les hommes. Quand on sait ce que le sexe masculin à bien pu lui faire on comprend qu’elle est quelques réticences envers eux. Elle regarda le jeune homme sans ciller attendant la suite des évènements.

Quelle étrange femme ! Je m'étais pourtant montré correct avec elle ! La voilà qui se montre odieuse, condescendante et cie ! Au moins, elle s'était présentée, le minimum syndical on dira. J'en avais croisé des filles comme cela dans mon milieu et justement, elle me rappelait pourquoi je l'avais quitté ! Je ne supporte pas les gens orgueilleux et qui pètent plus haut que leur cul !

Enchanté de même. Vous avez un bien joli prénom. Votre route ? Je crois que je n'ai jamais été dans votre route, puisque vous pouvez aller aussi bien à droite qu'à gauche. Quant à aller tout droit, je pense que cela sera difficile, à moins que vous ne vouliez vous suicider en vous faisant écraser par ces voitures qui roulent à toute vitesse ?

Je savais comment répondre à ce genre de fille : avec l'humour. Et je savais aussi que cela les énervait encore plus ! Pourquoi ? Parce que je ne m'en étais pas offusqué, n'avait pas fait mon choqué, ni que je n'avais été furieux face à son comportement. Elle devait sûrement se sentir déstabilisée de me voir aussi indifférent face à son insolence !

D'ailleurs, je ne pense pas que vous soyez en position de faire la dame de haute société : vos vêtements sont en piteux états ! Une femme a totalement ignoré votre chute et a marché sur votre robe : voyez, elle est déchirée. Je pense donc qu'il serait judicieux de votre part que vous acceptiez que je vous prête ma veste, sauf si vous voulez que tout le monde vous admire d'une robe qui vous déshabille à moitié mais surtout, si vous n'êtes pas du genre frileuse. C'est déjà une chose de porter une robe sale, mais une robe déchirée en est une autre.

Ah que j'étais malicieux quand je le voulais ! Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même ! Quiconque me manque de respect doit affronter mon courroux ou ma malice ! Et malheureusement, il vaut mieux avoir affaire à mon courroux, car niveau malice, je pouvais aller très très loin ! Et ce, pour le plus grand plaisir de ceux qui pouvaient y assister. Sans attendre, je lui fis passer ma veste sur son dos et la referma sur elle. Pauvre jeune fille, sa robe avait subit de bien gros dégâts : on pouvait voir son sous vêtement et une partie de son soutien gorge ! Une bien mauvaise chute ! Mais surtout, je pense à cette dame qui a marché sur sa robe (et sur elle, mais l'a t-elle senti seulement ?) sans sourciller ni même jeter un regard, elle, elle n'était pas la dernière des ******* !

Puis-je me permettre de vous inviter à aller dans un endroit plus décent afin que vous puissiez vous remettre en état de décence ?

Shimizu, plus malicieux que toi, tu meurs !

D’accord il était classe on ne pouvait pas le nier mais il y avait chez cet homme quelque chose qui ne lui inspirait pas confiance. Bah quoi. Il était trop… Enfin, il puait l’argent à des milliers de kilomètre. Et cette façon qu’il l’avait de lui parler ! Autant Hinae parlait de façon sèche et cassante mais lui il parlait de façon à vouloir rabaisser l’autre. Enfin c’est ce qu’il lui semblait. La jeune femme haussa un sourcil et le regarda de la tête au pied sans retenu, elle voulait lui montrer qu’il ne l’impressionnait pas le moins du monde.

Lorsqu’elle lui demanda de s’écarter il essaya de faire, hum…Ce qu’il devait surement appeler de l’humour. L’infirmière le regarda avec indifférence. Ce n’était pas drôle. Mais elle se garda bien de le lui dire. D’ailleurs elle ne dit rien du tout, que répondre à ca après tout ? C’était tellement…Débile. Elle soupira donc purement et simplement pour lui montrer son ennuie totale. Alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller le jeune homme lui dit.

D'ailleurs, je ne pense pas que vous soyez en position de faire la dame de haute société : vos vêtements sont en piteux états ! Une femme a totalement ignoré votre chute et a marché sur votre robe : voyez, elle est déchirée. Je pense donc qu'il serait judicieux de votre part que vous acceptiez que je vous prête ma veste, sauf si vous voulez que tout le monde vous admire d'une robe qui vous déshabille à moitié mais surtout, si vous n'êtes pas du genre frileuse. C'est déjà une chose de porter une robe sale, mais une robe déchirée en est une autre.

Ce qu’il ne savait pas c’était qu’Hinae était toujours élégante de la tête aux pieds, en passant par le bout de ses ongles parfaitement manucurés, même si elle devait porter un sac poubelle. En plus la jeune femme était beaucoup trop fière pour accepter l’aide du jeune homme, sans compter qu’elle ne lui avait rien demandé. Après tout, il arrivait comme ca sur son cheval blanc et en tant que preux chevalier il veut lui porter secours ? Non avec elle sa ne marche pas. Elle le regarda avec la même indifférence et lui dit simplement.

« Je me passerais de votre aide. Pour l’heure je rentre chez moi pour prendre une bonne douche et pour me changer. »

Elle haussa un sourcil de satisfaction et de provocation. Et toc ! Voila qui avait du lui clouer le bec.
Elle soupira de victoire et se détourna du jeune homme pour retourner sur le parking du centre commercial. Une fois arrivée devant la Ferrari elle chercha furieusement ses clefs de voiture qui demeuraient mystérieusement introuvable. Elle remua son sac à main de fond en comble mais pas moyen de mettre la main dessus. Elle soupira une nouvelle fois réfléchissant au lieu où elle pouvait les avoir égarées et/ou elles pouvaient se trouver.

Quelle jeune fille orgueilleuse et prétentieuse ! Heureusement que cela ne me touchait pas ! Au contraire, cela m'amusait ! Le problème avec ces gens là, c'est que le monde s'offre à eux mais ils le refusent. Ensuite, ces mêmes personnes se plaignent d'être délaissées et abandonnées dès les premières petites difficultés ! C'est pour cela qu'il faut toujours accepter la moindre aide car qui sait ? Au moment où vous en aurez le plus besoin, vous n'en aurez peut être pas, sinon, en vous-même ! Je m'étais tellement amusé du comportement de la jeune femme que je m'étais à peine rendu compte qu'elle était partie. Il faut vraiment avoir des tripes pour se déplacer à pied dans Tokyo avec une robe qui vous dénudait en plein hiver. J'imaginais bien certains misérables personnages se rincer l'oeil à sa vue...

Soudain, je vis un objet suspect face à mes pieds. Oh non, me dis pas que c'est... Alors là, on va rire ! Mademoiselle qui s'est fait un plaisir de prendre congé en refusant mon aide, va finalement en avoir besoin ! Oui, la mienne, puisque les autres passants, avaient déjà repris leur chemin, sans se soucier de la jeune fille et encore moins de moi. Je ramassais les clés et les tournoyais dans les airs avec mon index, comme le ferait n'importe quel enfant et je riais, je riais. Surtout, parce qu'elle m'avait pris pour un séducteur ! La Malheureuse ! Si elle savait ! Elle est certes belle, mais jamais je n'aurais cherché quoi que ce soit avec elle. Rien qu'à son aura, on ne demanderait même pas à aller à l'hôtel des impôts ensemble ! Mais elle était attachante malgré tout : offensive et agressive, comme si tout le monde lui voulait du mal, comme une vraie parano. Cela me rappelait un peu mon ex, qui pensait que tout le monde lui voulait du mal alors que tout le monde ne lui voulait que du bien... certaines femmes peuvent être d'une stupidité sans bornes parfois...

Finalement, je finis par la retrouver sur le parking du centre commercial. Elle fulminait... elle va encore plus fulminer quand elle verra qui lui rapporte ses clés je suppose ! D'une voix malicieuse, je lui adressais de nouveau la parole, une fois arrivé devant sa Ferrari... une gosse de riches, j'en étais sûr U_U :

Vous cherchez quelque chose ? Si je n'm'abuse, ceci vous appartient ! Lui dis-je en lui tendant ses clés.

Le sort s’acharnait vraiment contre elle, elle avait beau remuer ciel et terre pas moyen de mettre la main sur ces foutues clefs. Elle était là, seule, sur le parking du centre commercial à demi nu. Ce n’était vraiment pas son jour. Dire qu’elle avait prévue une journée spéciale détente et qu’au lieu de ça elle avait passé une journée cauchemardesque. D’abord elle n’achète pas son parfum et en plus de ça elle rencontre un homme odieux. Sous ses airs de gentleman il n’en reste pas moins un homme odieux. Un vrai gentleman se serait proposé à l’accompagner dans la parfumerie pour porter ses sacs et non à rigoler de son humiliation.

Hinae grogna de rage, jamais encore une telle chose s’était produite. D’habitude elle avait droit aux regards des pervers ou des honnêtes gentilshommes. Enfin bref, tout cela était du passé elle allait prendre une grande bouffée d’air frais et chercher calmement ses clefs avant que ses nerfs flanchent. C’est alors, comme sorti de son pire cauchemar, elle entendit une voix derrière elle suivit d’un tintement aigue comme si ses clefs la narguaient. C’est donc avec un grand soupir de résignation et d’exaspération que la jeune femme se retourna.

Effectivement celui qu’elle ne voulait pas voir se trouvait là avec ses clefs, son sourire aux lèvres lui donnait à la fois envie de l’étrangler et de vomir. Vous l’aurez compris l’infirmière n’est ni une personne gentille, ni une personne chaleureuse. Son expérience avec la gente masculine ne lui permet pas de les apprécier, au contraire elle les a en horreur. Depuis qu’elle a quitté la maison familiale où résidaient les monstres que tout le monde s’acharnait à prendre pour ses frères, Hinae n’a jamais eu de rapport avec un homme. Sur le plan social, affective ou sexuelle.
Fuyant donc tout les porteurs de pénis comme la peste il semble logique que l’infirmière affiche un tel comportement envers l’inconnu.

Hinae regarda « le héros de ses clefs » de haut en bas, le soutien-gorge à l’air libre, et tendit les mains pour récupérer ce qui lui appartenait. Elle ne dit pas un mot à quoi bon si s’était pour qu’ensuite il en profite et se sens puissant cela n’en valait pas la peine. La haine dans le regard et l’orgueil au fond du cœur la jeune femme ne se résolue pas à le remercier. Elle se contenta de s’adosser à la Ferrari et de l’observait, que faire d’autre ?

C’est alors que la jeune femme se rendit compte qu’elle ne voulait pas paraître plus froide et méchante qu’elle l’était en réalité c’est donc en rejoignant le coté conducteur de la voiture que l’infirmière dit soudain :

« Je vous dépose quelque part ? Mais avant ça je dois m’arrêter dans ma propriété, cela ne vous dérange pas ? »

Un fou ? Non, Contenu sponsorisé !