- Cheveux : Ses cheveux sont bruns, légèrement tiré vers une couleur plus sombre de part les origines asiatique de sa mère. Souvent coupé mi-long sur le devant pour un meilleur confort et une sensualité extrême, Kazuki possédant une petite manie quand à glisser ses doigts dans sa tignasse pour les tirer en arrière, détestant que des mèches rebelles viennent gêner sa vision. Ses cheveux sont lisses naturellement, encore un cadeau de l’Asie.

- Sourcil/Yeux : Ses pupilles sont d’un bleu perçant, presque translucides …Deux billes claires qui s’additionnent parfaitement à son visage, contrastant avec ses sourcils d’une couleur similaire à ses cheveux.

- Nez : Quand à son nez, celui-ci est droit, légèrement pointu. Un trait physique provenant plus du coté de son paternel. Ses narines sont symétriques, deux ovales parfaites.

- Lèvres : Une bouche finement pulpeuse pour notre bel américano-japonais, une bouche pour le moins très expérimenté de part ses nombreuses expériences avec des hommes –expérimenté dans tout les sens du terme bien sûr-. Ses lèvres sont d’un rose pâle, cachant un charmant sourire constamment présent, auprès des personnes qu’il côtoie.

- Menton : Son menton est légèrement ovale, rarement recouverte de poil, Kazuki étant de nature imberbe.

- Ensemble de la tête : Pour résumer, Kazuki possède un visage plutôt rond, ou de légère fossettes font leur apparition à chaque fois qu’il semble sourire. Un visage parfaitement masculin, viril à souhait.

- Épaule/Torse/Ventre : Ses épaules sont carrées grâce aux heures de base-ball obligatoire dans son enfance, ce sport étant assez reconnu au USA. On ajoute à celles-là, des muscles bien formés sur le long de ses bras, poursuivant ensuite sur tout le torse ou sont dessinés d’agréable et peu enviable arabesque. On ajoute aussi une touche de charisme, quand aux lignes marquées qui partent des hanches jusqu'à son bas ventre. Si vous êtes chanceux, vous aurez peut être le droit d’apercevoir son « chemin du bonheur », petit trait de poil très fin, partant du nombril jusqu'à l’endroit désiré.

- Tatouage : Kazuki possède de large tatouage sur les bras, représentant un dragon typé asiatique, dragon typique des « yakuza » ainsi qu’un tigre sur le bras gauche. Le dragon à la gueule grande ouverte, avec deux orbes brunes, son corps dessiné sur l’ensemble de son bras, sa queue prenant fin sur l’un de ses avant bras. Et même description sur le tigre. Au niveau de sa main gauche, des inscriptions quand à son club de Base-ball préféré son marqué, quelques chose auquel il tient particulièrement.

- Mains : Il possède de grandes mains de pianiste, une sensation de toucher similaire à celle d’une plume emprisonné dans une brise légère. Deux anneaux en argent sans signification orne sont index, deux simples anneaux en argent bon marché qu’il avait acheté il y a longtemps.

- Bassin/Hanche : Son bassin et ses hanches suivent la ligné de son torse, droit comme deux bâtons parallèles. Son bas-ventre reste pour le moins très raisonnable, une taille propice à en satisfaire plus d’un, jouant entre les 17/18cm (Modestie quand tu nous tien.), rien de particulièrement enviable. Bien sûr, il entretient régulièrement le petit buisson charnu.

- Cuisse/Jambe : Ses cuisses sont deux masses de muscles, restant dans la continuité de son corps, pareil pour ses deux gambettes. Par contre, il ne touche pas au poil de ses jambes, un signe de virilité qu’il tient à garder un maximum.

- Poids/Taille : La première chose que l’on peut remarquer chez Kazuki est sa grande taille. En effet, ce grand gaillard mesure un peu plus d’1m90 pour un poids d’environ 87kg. Il est vrai qu’il est légèrement au-dessus de la moyenne quand aux tailles japonaises, mais il y a des exceptions partout comme on dit …Ou peut être à cause de ses quelques origines américaines provenant de son paternel.

Kazuki est quelqu’un de très complexe et c’est en quelques lignes que je vais essayer de vous le décrire un maximum avec le vocabulaire le plus simple.

Pour commencer, Kazuki est quelqu’un d’ouvert, quelqu’un de très compréhensif. En effet, cet homme à l’apparence impressionnante ne fait jamais objet de préjugé. Ou du moins, il essai d’en faire le moins possible tant que la personne n’a pas justifié ses pensées. C’est une personne à l’écoute qui essayera de vous conseillez avec tout la bonne volonté dont il détient le secret, une volonté qui se veux dynamique. Kazuki a toujours souffert de son homosexualité, que ce soit dans le cocon familial ou avec ses amis. Seule sa mère était au courant pour sa sexualité « particulière » sans vraiment l’avoir acceptée. Mais elle savait que si elle osait en parler au paternel, elle n’en donnait pas cher de la peau de son fils. C’est donc en toute discrétion qu’elle lui faisait des reproches, tant elle ne trouvait pas ça normal, comme si c’était une maladie incurable. Parfois même, elle lançait des petits piques en présence du père afin de le faire réagir, mais rien n’y faisait. Kazuki était comme ça, et ne changerait pas pour les beaux yeux de sa mère.

Nous pouvons aussi décrire Kazuki comme quelqu’un de particulièrement optimiste quand à la dureté de la vie. En effet, c’est une personne qui possède le sourire quand il était nécessaire, un léger sourire en coin, léger mais sincère. Ce dernier pensant que la vie est bien trop courte pour tirer la tronche à longueur de journée. Donc bien sûr, vous l’aurez bien comprit, il est rarement en colère mais les rare fois ou il semble l’être ce sont pour des raisons bien précise qui lui tienne à cœur. Bien sûr, tout dépend du contexte et de la personne qui est la cause de son mal être, mais en général, Kazuki ne frappe pas pour rien –Malgré les nombreuses bagarres auquel il a participé, il sait désormais se contrôler-. Mise à part quand il est prit dans son lunatisme, il devient un homme totalement différent, beaucoup moins aimable que décrit précédemment.

C’est également une personne spontanée, mais beaucoup moins dans les relations humaines, restant assez discret sur lui-même. Il est ouvert à tout sujet de discussion est sait très bien s’adapter aux circonstances quand la personne en face n’est pas capable de faire de même. Il possède un charme indéniable et une tchatche commerciale, mais seulement quand on arrive à l’atteindre. Malgré ça, ces quelques défauts particuliers, font de lui un personnage charismatique aux atouts ravageurs.
Kazuki est une personne très observatrice …Sûrement un très vilain défaut. Son humour est souvent tourné en taquinerie, adorant surtout embêter les gens qu’il apprécie, pour les voir s’énerver et piquer une crise pour quelques paroles superflu. Ne vous inquiétez pas, il n’est pas du genre à insulter les gens gratuitement.

« Franchise » est l’une de ses marques de fabrique. En effet, si vous plaisez à notre junkie, il vous le fera savoir aussi subtilement qu’ouvertement, ce dernier possédant un petit côté dragueur qui surgit à chaque fois qu’il voit un beau jeune homme au corps athlétique. Oui, Kazuki est plus à l’aise dans une relation charnelle, qu’une relation amicale. Disons que c’est plus facile de coucher avec lui que de devenir ami avec lui. Et bien sûr, si vous l’emmerdez, il vous le fera savoir tout aussi rapidement avec une phrase sec qui vous laissera sûrement silencieux quelques minutes. Sa façon d’être direct et sa franchise peuvent être considérées comme des atouts mais aussi comme des défauts …Cela dépend de qui se les prend dans la figure.

Passons maintenant à la partie intéressante …Je veux parler, bien sûr, d’amour. Kazuki est un homme qui voit les gens à leur juste valeur –quand il ne s’agit pas que de sexe-. Mais bien sûr, comme tout hommes, Kazuki est avide de sexe. C’est une personne perverse et il ne le cache pas : Il aime le sexe et vous le fera comprendre assez rapidement si vous lui plaisez, peut être parfois un peu trop rapidement dans ses période de rut. Kazuki n’est pas un dieu, il s’est déjà ramassé des vingtaines de râteaux dans sa longue vie, mais ce n’est pas ça qui l’arrête …Après tout, il faut de ça pour avancer ! On apprend de nos erreurs comme on dit.

Pour lui, le coup de foudre n’existe pas. Rien n’est un hasard, tout est écrit. Rare sont les fois ou notre bel étalon s’est prit d’une folie amoureuse pour quelqu’un, peut être es-ce arrivé qu’une seule fois.
Pour finir, Kazuki parait comme quelqu’un d’affreusement simplet mais c’est un miroir de sa véritable nature : Complexité. Mon dieu que ce personnage est horriblement compliqué ! Même s’il ne le montre pas, sa tête grouille d’au moins un milliard de question différent pour des choses totalement sans queue ni tête. Il s’interroge très souvent sur le destin et sur le futur, se demandant ce qu’il ferait demain, quel imprévu il pourrait lui et pourquoi cela arriverait. En plus de cela, c’est quelqu’un d’extrêmement borné –pour ne pas compliqué, tien- et de têtu qui veux toujours –ou presque- avoir raison. Il est tout de même bon perdant et acceptera sa défaite si vos arguments tiennent la route.

John - 47ans - Père___________Sashikô - 45ans – Mère

Thomson - 25ans - Frère

La naissance de Kazuki fut un moment heureux, une deuxième naissance pour cette famille américano-japonaise, qui n’attendait plus que ça pour vivre comme il avait toujours espéré. Au fil des mois, Kazuki grandissait à une allure folle. Dans ces premières années, lui et son frère avait pris pour habitude de jouer ensemble, leur proximité rendant leur parent heureux, la joie et la bonne humeur régnée sur le cocon familiale. Mais il ne fallut pas plus de quelques années pour que ce bonheur prenne fin entre Kazuki et son grand frère. Pour son jeune âge, il développait des aptitudes et une facilité déconcertante à jouer du piano et créer des compositions personnelles. Son père l'ayant inscrit à des cours du piano, sans vraiment penser qu’à cet instant, Kazuki serait aussi bon. La rapidité de son apprentissage en fascinait plus d'un, mais malheureusement, pas celui qu'il aurait voulu.

Kazuki avait commencé le piano dès l’âge de 6ans, au même âge que Thomson qui maintenant, abordait la dizaine d’année. Même si son grand frère avait plusieurs années d’avance sur l’apprentissage de cet instrument, il n’avait jamais été aussi bon que son frère. Kazuki avait commencé de jouer de cet instrument juste après leur déménagement de Memphis au USA, pour déménager en plein cœur de Tokyo ou son père avait été muté. C’est entre autre pour cela que Kazuki possède une double nationalité, en plus de parler couramment le japonais et l’américain. Son père ayant encore quelques difficultés à s’exprimer dans la langue nippone, il préférait parler et apprendre l’anglais à ses fils. Au-delà des difficultés, leur père possèdait encore une certaine fierté.

Rendre fière un père est le rêve de tout les petits garçons. Son père avait déjà un tout autres avenir tracer pour son jeune fils, aux premiers abords, il faisait mine de s'en réjouir d'être heureux que son père lui porte une affection particulière, mais seul devant son piano, il en était tout autre. Il pouvait parfois se reposer sur le soutien de sa mère qui, en plus d'être quelqu'un de doux et de chaleureux, savait vous redonner espoir quand vous étiez au plus-bas. Elle qui étais une femme respectable, belle, attentionnée et de très grand talents, était aussi une couturière et designer de renommée international. Ses racines japonaise lui avait conférer un style bien à elle, un style qui à l'époque fut révolutionnaire. Mais au fil du temps, elle apprit à s'adapter à sa clientèle, devenant peu à peu son propre patron et qui, aujourd'hui encore, fascine les plus grands noms de la mode.



Et se fut la chute. Le frère attentionné et à l’écoute qu’avait toujours été Thomson, se transforma en une espèce de rival qui voulait toujours faire mieux que son frère, qui voulait s’attribuer tout les mérites pour n’être que le seul dans les yeux de leur parent. Si il avait eut la possibilité de faire disparaitre ce frère un peu trop envahissant, il aurait fait sans même réfléchir. Cette relation si fusionnelle qu’ils entretenaient avant n’existait plus désormais : Reproche, distance et jalousie était les seuls mots d’ordre qui les unissait encore. Et pourtant, il n'y avait pas de raison apparente, pour que Thomson fasse naitre une haine aussi puissante vis-à-vis de son seul et unique petit frère. Et c’est pour cela que ça en devenait déroutant, car plus les jours passait, et plus Thomson voyait rouge en présence de Kazuki. Kazuki âgé de seulement 10ans surprenait son entourage autant musical que familial, de part ses grandes composition personnelle, et la maitrise qu’il avait acquis dès la première fois qu’il avait caressé les touches immaculé du piano à queue. Depuis que Kazuki avait touché au piano, son frère lui, vivait discrètement dans l’ombre, étant la cause première, pour laquelle il haïssait son frère et souhaitais sa mort à chaque jour que Dieu faisait.

Kazuki avait tout du fils idéal aux yeux de son père : Un charisme, un corps bien bâti, une passion et des convictions. En plus d’avoir pas mal de compétence pour faire de lui un puissant militaire, il aurait pu rendre son père comme étant le plus heureux des hommes, le père le plus heureux du parcourt de son fils. Mais il en était tout autre. Kazuki avait toujours refusé de se soumettre au désir de son père, n’ayant toujours qu’une seule et unique parole : Celle de vivre de ce qu’il aimait et qu'on l'aime pour ce qu'il était et non pour ce qu'on voudrait qu'il soit. A l’entente de ces paroles, John, le père, fut brisé intérieurement par les décisions de son fils. Ce fils un peu trop rêveur lui avait privé d’une satisfaction personnelle, d’une fierté dont jamais il ne pourra hériter.

C'était l'occasion rêvé pour Thomson, son aînée, d'avoir ce qu'il avait toujours rêvé d'avoir. Et qu’importe si cela ne plaisait pas à Kazuki : Il voulait regagner l'amour d'un père qui n’avait d’yeux que pour le prestige et la culture, un père qui n’avait pas su faire la part des choses et n’avait privilégié qu’un seul fils au détriment d’un autre. Thomson avait donc décidé de se lancer dans les études et de faire son service militaire, la route que son père avait toujours voulu pour son plus jeune fils. Bien obligé de reconnaitre la réussite de Thomson, le paternel portait désormais plus d’attention à son vis-à-vis qu’a Kazuki, qui désormais, se renfermait peu à peu sur lui-même. Notre grand brun commençait à trouver la vie de famille peu supportable. Comme si sa présence dans cette maison n’était qu’éphémère, comme si il n’était pas un membre a part entière. C’est à partir de ce moment que commença sa délinquance, aussi petite soit-elle : Il sortait à longueur de journée dans l’espoir de ne plus se retrouver face à cette famille qui n’était plus la sienne, rentrait à des heures tardives quand il ne découchait pas. Depuis le jour ou son père avait comprit son refus d’obtempérer comme une trahison, Kazuki n’avait plus eut le droit de toucher au piano, c’est pour cela qu’il sortait toujours en quête de trouver un endroit ou il pouvait jouer et se libérer l’esprit. Il cherchait un endroit ou personne ne le jugerait de part la notoriété de ses parents, mais simplement par la beauté de son art et l’émotion qu’il décidait de mettre dedans. L’importance n’était-il pas de vivre heureux ? Kazuki avait 15ans.

Nous avions d'un côté le père et l'aînée, dans une fraternité plus intense que jamais, alors que de l'autre nous avions la mère et le cadet qui essayait en vain de rester aussi proche qu'ils le pouvaient. Mais les conflits étaient perpétuel, et même si la mère tentait parfois de protéger Kazuki, elle était du coté de Thomson et de John le plus clair du temps, mettant alors Kazuki dans une situation des plus inconfortable. Tout les honneurs était attribué à Thomson, qui se réjouissait d'avoir retrouvé une place au sein de sa famille, peut être pas de la meilleur des façons, mais qu'importe, il l'avait fait.



Un jour comme les autres, Thomson rentrait de son école très tard le soir après les exercices de nuit, alors que Kazuki trainait une fois de plus dans les ruelles sombres à la recherche d’une activité qui pourrait le distraire un temps soit peu. Il venait de rentrer dans les alentours de 2heures du matin, faisant le plus de silence possible pour ne pas réveiller ses parents et son frère au risque de se faire une nouvelle fois engueuler. Alors qu’il c’était installer dans son lit, Thomson rentra dans sa chambre en prétextant une discussion entre frère pour se retrouver. Mais Kazuki, pourtant pas naïf, accepta sans broncher, espérant qu’avec cette discussion, tout s’arrangeait dans sa famille et qu’il pourrait désormais en faire partit. Mais Thomson avait d’autre idée bien plus sombre, bien plus humiliante, qu’il voulait lui faire subir afin qu’il souffre autant qu’il avait souffert en étant plus jeune. Une main avait élu domicile sur la gorge de Kazuki pour le plaquer contre le matelas, l’étranglant à moitié, tandis que la seconde tirait son pantalon pour le désapé, le positionnant dans une position de faiblesse ou lui-même pouvait se sentir supérieur et empreint d’une domination sans égal. Et c’est après cette acte irréparable qu’l recommença un nombre incalculable de fois, faisant toujours en sorte d’humilier son frère dans les positions ou les actions qu’il entreprenait. Même si Kazuki était bien bâti, Thomson l’était encore plus. Il avait 16ans et faisait déjà 1m75, alors que son frère faisait 1m87 à seulement 20ans, le rapport de force n’était pas envisageable, Kazuki savait qu’il n’avait aucune chance d’y échapper. Il aurait bien put le dénoncer à son père, lui raconter toute les horribles choses que son grand frère lui faisait, tout les horribles choses que son seul fils lui faisait subir …Mais pour cela, aurait-il fallut d’abord qu’il est un père.

Malgré toutes les années de sévices qu’il avait subit par son frère, Kazuki n’avait jamais été dégouté par les hommes, il s’affirmait même homosexuel, comprenant par ces simples paroles du pourquoi les filles ne l’avait jamais attiré. Même s’il désirait toujours certain homme, quelque choses en lui avait totalement changé, comme le faîte de se faire dominer par un homme …C’était une chose qu’il ne concevait pas. Lorsqu’il eut annoncé son orientation sexuelle à sa mère, celle-ci bien compréhensive pourtant, ne comprenait pas. Son visage c’était décomposer et l’amour qu’elle semblait porter à son fils se fit moindre. Même si elle avait préféré garder le secret à son père, jamais elle n’accepterait qu’un homme puisse avoir une relation avec une personne du même sexe, ce n’était pas … « Rationnelle ».

Maintenant c’était sûr et certain, il ne faisait plus partit de cette famille. Il était comme un tableau qu’on pose dans un coin parce que sa fait jolie, il faisait plus survivre que réellement vivre. C’est à l’aube de ses 18ans qu’il décida de partir du domicile familiale, voulant fuir cette vie qu’il n’a jamais vivre, quitter ces personnes qui disent être sa famille. Au fond, il aurait voulu qu’on le retienne, qu’on lui dise que tout va s’arranger, que ce n’était une mauvaise passe de la vie …Mais non. Kazuki partit sans aucun mot, sans qu’aucune personne ne le retienne. Ou allait-il vivre ? Comment allait-il vivre ? Ils s’en fichaient …Il n’était pas de cette famille de toute façon.



Il était désormais partit de la maison, et avait élu domicile chez un ami de longue date maintenant qui connaissait tout ses problèmes et sa passion pour la piano. Une sorte de meilleur ami qui le connaissait par cœur. Cette personne était tellement attachée à Kazuki que, quand il lui avait raconté ses péripéties pour atteindre le piano familial, il avait préféré en acheter un chez lui pour qu’il puisse toucher à cet art qu’il adorait tant. Kazuki prétextait parfois des cours du soir juste pour aller chez ce dîtes ami et se libérer de la pression tout en laissant vaquer ses plus grandes envies.

Le jeune homme était désormais âgé de 19ans, ce dernier étant devenu un délinquant d’un cran supérieur, tellement que vous ne l’auriez pas reconnu en le croisant en plus de la faible probabilité de croiser des gens qu’il connaissait. Il c’était même détaché de son grand ami, ne voulant plus reposer sur les épaules de quelqu’un, voulant devenir une personne indépendante et à part entière, dormante parfois chez des coups d’une nuit, parfois dans la rue. C’était une nuit sombre et pluvieuse, une nuit ou peux des gens oserait s’aventurer dans les rues du vieux Tokyo. Kazuki n’avait pas trouvé d’endroit ou dormir, il c’était alors poster prés la porte d’une arrière boutique, s’abritant de la pluie ravageuse juste pour quelques minutes sûrement, une clope au bec. Il ne s’attendait sûrement pas à cette rencontre qui allait changer le reste de sa vie.

Un homme d’un certain âge, avec une aura particulière et incroyablement chaleureuse poussait la porte de l’arrière boutique, pour simplement déposer les poubelles dans le vide ordure. Kazuki croisa son regard quelques fractions de seconde avant de se redresser, s’apprêtant à quitter cet endroit avant qu’il ne se fasse de nouveau menacer par un appel de flic. Mais l’homme l’arrêta, l’appelant même par son prénom, ce qui eut le don d’étonner Kazuki qui s’arrêta pour le regarder, le corps ravagé par la colère de la pluie. Un silence c’était installé, puis l’homme fit un geste au plus jeune pour lui dire de rentrer à l’intérieur, rajoutant à ce simple geste quelques paroles qui lui fit chaud au cœur « Les enfants ne doivent pas rester dehors à une heure si tardive ». C’est la tête légère mais tout de même pleine de question qu’il franchit le seuil de la porte, juste derrière cet homme si bon. Lorsqu’il entra, une impression de bien être et une forte nostalgie l’envahit, une vue qu’il appréciait tout particulièrement c’était offert à lui : Des violons, des guitares, des saxophones, des trombones et aussi …Des pianos. Cet arrière boutique grouillait d’instrument de musique plus ancien les uns que les autres, l’odeur du pin et du bois travailler l’empreint d’un sentiment dont il avait oublié le nom.

Après un repas chaud et une longue discussion, Kazuki comprit que l’homme l’avait reconnu dans les journaux, ceux qui parlaient jadis de l’enfant prodige, le nouveau Beethoven exagéraient-ils parfois. Et pourtant, seul Dieu sait comment Kazuki avait changé psychologiquement et surtout physiquement, ayant avant été un petit enfant chétif, bien habillé, propre sur soit, des cheveux sombre et bien coiffé. Le genre de personne à qui on ne porte pas d’importance. Il avait désormais un look plus Underground : de large jean, de simple débardeur blanc qui laissait voir c’est deux bras tatoué dans leur intégralité, un piercing au nez et une coupe débraillé. Qui était cet homme ? Et surtout, comment l’avait-il reconnu. C’est avec la tête pleine de question qu’il s’endormit sur le confort d’un sofa moelleux, au milieu des odeurs de chêne et de pin.



Depuis cette rencontre, les deux hommes c’étaient trouvé une passion commune pour la musique, ceux-ci pouvant parler des heures et des heures des morceaux ou des compositeurs qui les fascinaient, de la structure des instruments ou leur fonctionnements. L’homme avait offert un petit travaille à Kazuki, celui de ranger l’arrière boutique en fonction des marques de chaque instruments, de vérifier les arrivages. Il lui apprenait même à comment fabriquer des violons, et à entretenir un piano, cet objet qu’il aimait tant. L’homme âgé écoutait parfois Kazuki faire du piano, notre jeune homme étant revenu en enfance comme quand son père l’écoutait avec attention et amour, quand il avait encore une quelconque importance pour lui. Je crois que le plus réjouissant pour lui, avait été de pouvoir retoucher un piano aussi longtemps qu’il le voulait, sans avoir des ondes néfaste ou d’heure pour s’arrêter. Un jour, le vieil homme reçu un piano d’une beauté et d’une rareté sans égal, un piano Gaveau à système Odeola, une pièce de 1900 qui avait été parfaitement conservé tout en gardant son antiquité. Kazuki avait été immobile pendant une bonne dizaine de minute devant cet objet si beau, ses doigts glissant sur le bois poussiéreux avec une satisfaction qu’il n’avait jamais connu. Puis il s’assit et appuya doucement sur une des touches blanche, un son inimitable sortit, puis un deuxième et enfin un troisième. Il venait de fermer ses paupières et jouait l’une de ses plus grandes compositions, retraçant une histoire aussi particulière que fut la sienne. Des larmes coulaient alors que ses yeux étaient toujours clos, l’homme qui l’avait recueillit était au cadre de la porte, le regardant joué cette mélodie si douce et si tragique pourtant. Kazuki allait bientôt avoir 21ans.

L’homme savait que ce gosse à peine âgé de 20ans avait un talent incroyable, et en tant qu’amoureux de la musique, il ne pouvait pas le laisser finir sa vie dans cette pauvre boutique sans qu’il ait le succès qu’il devait avoir. Il se renseigna sur les conservatoires de la région, mais toute était malheureusement beaucoup trop cher pour le viel homme. Il aurait voulu lui offrir la vie qu’il avait toujours rêver d’avoir, la vie qu’il aurait voulu pour son fils défunt. Bien décidé à faire des économies dans l’objet dans l’inscrire dans une école plus axé par son art dans la suite des choses, il préférait pour le moment inscrire son poulain dans un lycée de son âge pour qu’il puisse réapprendre les bases et obtenir un diplôme convenable. Il s’empressa d’en parler à Kazuki qui n’acquiesça pas immédiatement à cette idée, n’ayant pas réellement envie de quitter cette famille qu’il avait toujours décidé d’avoir. Mais avec du recul et quelques bonnes paroles, il décida d’aller passer l’Examen d’entrée du lycée Tsubasa. C’est quelques années passé dans cette boutique d’instrument l’avait beaucoup instruit, il avait énormément apprit, bien plus qu’on pourrait le croire.

Kazuki quitta donc l’établissement du vieil homme avec toute la reconnaissance qu’il lui portait, le remerciant une centaine de fois au moins pour le soutiens qui lui avait apporté. L’homme lui ouvrit un compte bancaire avec une petite somme d’argent pour son futur anniversaire, lui assurant qu’il était comme son fils et qu’il était toujours le bienvenue à la maison. Kazuki lui promit de ne jamais l’oublier, même lorsqu’il sera enfin reconnu.