Mon histoire ...

Ecrivez ici votre histoire complète, laquelle doit retracer précisément la vie de votre personnage.
Je dois dire que j'ai toujours bien vécu ; aussi bien matériellement que physiquement si je puis dire puisque mes parents étaient très présent à la maison. Je venais d'une famille aisée puisque mon père possédait un grand gisement de charbon et une maison pour héritage. Ma mère, elle, venait d'un quartier assez modeste et avait pour ainsi dire, rencontré ma mère à son travail, dans le café de la vie. Ma vie était assez plate jusqu'à ce que ma petite soeur Sarah vint au monde, petit bébé plein de joie, gazouillant en tout sens pour attirer tous les regards. Elle était rondelette avec de petites mains potelées qui se touchaient sans cesse en claquant des mains et en criant. C'était son jeu. Je peux dire, en l'espace d'une seconde que ma petite soeur était si je puis dire comme mon âme soeur. Du premier regard je lui trouvais quelque chose de vraiment attirant. Ses yeux étaient d'un brun profond et je pouvais jouer des heures avec elle pour que toute son attention soit rivée sur moi ainsi que ses petits yeux malicieux. Lorsque j'avais 15 ans et que j'en avais presque fini avec la moyenne école, mon père fit faillite suite à un mauvais placement. Notre vie changea radicalement puisque tout les domestiques furent renvoyés chez eux. Nous n'avions plus assez d'argent pour habiter à la fois dans cette maison et les payer convenablement ; mon père fit donc un choix. Une domestique qui était assez attachée à son travail puisque c'était son seul moyen de revenu avait été folle de rage en apprenant son renvoi. Et je suis presque sûr que cette nuit là .... elle n'étais pas pour rien. Maintenant que j'y repense...


J'entendais les flammes englober les murs de ma maison et celle-ci, souffrante faisait grincer toute sa structure. Cela menaçait de s'effondrer et je n'avais pourtant pas eu le temps de voir si ma famille avait évacuée. Je jetais donc des coups d’œil partout où je le pouvais, suffocant pour cause de la fumée qui faisait office de brouillard dans la demeure, ne trouvant rien je décidais de monter les escaliers sans vérifier par une fenêtre s'ils m'attendaient dehors, mais sans savoir pourquoi je pensais à Sarah comme un élément de survie. Lorsque soudain, j'entendais sa voix, qui tantôt criait puis toussait. Je courus dans l'escalier lorsque une poutre s'effondra sur ma mère qui courait à l'étage. Je m'arrêtai ... détruite, lorsque je reprenais mes esprits et allais auprès d'elle. Ses yeux étaient fermés et ses cheveux couvraient délicatement le bas de son visage. Elle paraissait dormir, je prenais donc son pouls. Rien. J'allais quand même essayer de la sauver lorsque j'entendis la même voix que tout à l'heure crier de l'aide.
-Setsuuuuu' ! Aide moi ! J'ai mal !


Je pris peur, accélérais le pas et franchis le seuil de sa chambre. Elle était à genoux, ses longs cheveux blonds tombant sur ses hanches de petite fille. Son regard était apeuré mais pas triste, elle n'avait donc pas vu notre mère. S'en était mieux comme ça. J'allais donc pouvoir la préserver encore un peu.

-Je suis là, lâchais-je, en suffocant à moitié.

Elle me tendit les bras, rassurée par ma présence, comme si les flammes n'étaient pas là, me fit un sourire et s'évanouissait dans mes bras. Je la porta sur mon dos, comme un fardeau et me débrouillait pour sortir de la maison. En passant près de la porte principale, je remarquais un sot d'alcool à brûler, fondant sous l'effet de la chaleur. Je compris aussitôt.



En vérité nous nous en sommes heureusement sortis mais Sarah, sans doute traumatisée par cet événement, ne retrouva plus jamais l'usage de ses jambes. L'auteur de cet incendie, classé incident par les autorités, ne fut jamais découvert. De mon coté, je pris l’initiative de rentrer dans un grand lycée pour pouvoir y étudier, avoir un diplôme et par la suite un bon travail pour que ma petite sœur puisse vivre comme avant. Elle avait entendu parler du pensionnat teishoku dans une conversation à table, il y a fort longtemps. Un établissement ou les humaines et les nekos cohabitaient, le simple fait que les humains me répugnent autant aujourd'hui me motivait comme jamais à essayer de me faire des relations avec des nekos.