Lycée Tsubasa: Sujet xxx ou Hentai interdit au moins de 16 ans!
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 L'infirmerie

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MessageSujet: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyLun 22 Aoû - 16:53

Halga tenait toujours dans ses bras, Estelle à demi-consciente. Il poussa la porte de l'infirmerie du mieux qu'il put. Halga regarda dans tous les coins de la pièce. Des lits, des placards remplis de médicaments, les fenêtres soigneusement fermées, mais personne, apparemment. Il tenta de hurler :

"Holà ! Quelqu'un ! J'ai une fille qui est à moitié consciente ! Elle a besoin de soins !"

Toujours pas de réponse. Et le garçon de tout à l'heure n'était pas là. Halga râla et s'avança vers un lit. Il y déposa Estelle. Elle était rouge, mais n'ouvrait pas les yeux. Halga se mit à chercher des médicaments, de l'eau. Il tremblait, parce qu'il avait encore des quintes de toux. Il sortit un mouchoir dans lequel il cracha quelques gouttes de sang. *Saloperie de tuberculose* Il prit un verre, sortit d'une poche de sa chemise une boîte. Il sortit deux cachets et les avala dans une gorgée d'eau.
Halga se remit à fouiller les placards, mais s'arrêta. Il se rappela de ce qu'il devait faire. Il s'approcha d'Estelle, écouta sa respiration : un souffle faible et chaud parvenait à l'oreille d'Halga. Il lui dégagea les voies respiratoires, lui pinça le nez et se mit à lui faire du bouche à bouche.

Il fit cela pendant un certain temps jusqu'à ce qu'elle se réveille en lui donnant une claque.
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyMar 23 Aoû - 17:45

Je sentais que quelqu'un me faisait du bouche à bouche. Des lèvres douces, mais froides et sèches. Je me laissais emporter par cette fraîcheur, quand soudain je me souvenais de cette sensation. Je me réveillais en sursaut, donnant une claque à l'inconnu...enfin à Halga. Une marque rouge se dessinait maintenant sur son visage. Non mais pour qui se prenait-il, ce gusse ? Me voler mon premier baiser ! Je vais le massacrer ! Je me lançais vers son visage, prête à le griffer, quand je vis l'état de l'infirmerie. Il m'avait emmenée jusqu'à l'infirmerie... Tous les médicaments avaient été sortis et jonchaient les tables. Je regardais la scène, ahurie, ne comprenant plus rien. D'abord il me forçait presque à l'embrasser, maintenant il était gentil et me soignait ? ! Je me répétais : *méfie-toi ! Méfie-toi !* Mais comment je faisais pour me retrouver dans ce genre situation ? Depuis que je suis ici, ça n'arrête pas. Si Natsuki avait vu ça, je crois que ce gars...serait mort...? Oui et ça m'arrangerait un peu.

"Qu'est-ce que tu cherches à faire ? Petit pervers malade ! Fais attention, je mords !"

Je me levais, me mettant en position de combat...j'étais encore un peu faible, mais je devais lui tenir tête.
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyJeu 25 Aoû - 15:00

Halga reçut la claque de plein fouet. Il frotta sa joue, regarda Estelle en souriant gentiment :

"Je suis désolé pour tout à l'heure. C'était un peu cavalier, mais comme tu avais chaud, je t'ai collée...à ma manière."

Halga regarda Estelle. Elle était superbe en position de combat. Il avait envie de la dessiner, de la charmer, mais il n'avait pas pris un bon départ. Il devait se rattraper, si il voulait avoir une chance de l'approcher. Halga se leva et s'approcha d'elle calmement. Il lui fit un sourire calme et maladif. Il posa une main sur le visage de la jeune fille, puis fit glisser son index de la joue aux lèvres. Il lui caressa le menton, toucha son cou, remonta jusqu'à ses cheveux. Des lignes musclées, mais lisses. Des cheveux noirs soyeux sentant le savon. Une petite perle un peu fougueuse, mais très attirante.

"Dis-moi, tu as un petit ami, Estelle ?"
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:24

"Ce devait être une nuit calme, mais le destin en avait décidé autrement"


Spoiler:

Cette nuit devait être comme les autres. Le calme plat régnait dans les couloirs du lycée. Il n'y avait que moi qui marchait d'un pas décidé et lent, et la lune qui m'illuminait de sa douce lumière. Comme d'habitude, les élèves s'étaient couchés et moi je commençais mon travail. J'avais vraiment l'impression d'être le seul surveillant du lycée à travailler à cette heure. Cela m'agaçait. Cela voulait dire que Les élèves pouvaient faire ce qu'ils voulaient durant la nuit ? Au lycée à Osaka, cinq surveillants venaient faire la ronde. Je m'exaspérait en pensant à cela. Alors que j'arrivais dans les couloirs du deuxième étage, je sentis une odeur d'herbe brûlée. Je la suivis pour arriver en face de la porte de l'infirmerie. J'ouvris brusquement celle-ci pour trouver quatre garçons en train de se fumer un join. Ils me regardèrent, pétrifiés, comme des statues pendant un petit moment. Je leur lançait un regard noir, un regard glacé qui faisait peur à plus d'une personne. Un regard de colère qui faisait briller mes yeux verts, à moitié clos.
Ils se décidèrent enfin à attaquer, chacun prit un objet tranchant. Je mis un premier par terre, lui écrasant la main pour qu'il lâche son arme. Le deuxième se retrouva inconscient, adossé au mur. Le troisième vola par dessus le bureau de l'infirmerie, mais je ne vis pas le quatrième qui me planta un stylo dans l'épaule droite. Je fis un petit rictus de douleur avant d'envoyer hors de la salle en un coup dans les côtes mon agresseur. Les trois autres reprirent conscience et détalèrent comme des lièvres. L'infirmerie était dans un sale état et c'était en partie de ma faute. Je pris quelques bandages et du désinfectant et enlevais le stylo de mon épaule. La plaie saigna un peu, comme je le vis en me regardant dans la glace, mais rien de très grave. Une fois le bandage mit, je sortais ma feuille de trombinoscope et la liste des élèves. Je notais les élèves qui m'avaient agressés. Aucun d'eux ne pourrait échapper à une sanction. Ils avaient reçus chacun une marque qui n'allait pas disparaître avant plusieurs jours.
Alors que je continuais mes annotations, j'entendis du bruit venant du couloir. Je me levais brusquement du lit pour me précipiter à la porte. J'attrapais avec force une petite main et tirais la personne dans l'infirmerie. Je lui dis d'une voix agacée et glacée :

"Les élèves ne sont pas autorisés à traîner dans les couloirs, qui que vous soyez. Retournez immédiatement dans votre chambre ou je vous jure que..."

Je laissais un énorme silence après mes paroles. La personne devant moi n'était autre que...
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Raimei Davis
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:25

L'infirmerie 450624

"Kooh-chan, tu es si mignonne."
"Ce drama va être un vrai succès."
"Tu as l'air bien épuisée petite, tu devrais faire une petite sieste avant le tournage."

À ça elle avait rit, et ses parents tout près en avaient fait de même. Dormir? Pourquoi. Elle avait bien assez dormit la veille. Que pouvait-il lui arriver. Le pire serait peut-être quelques scènes à refaire, mais rien de bien grave. La gamine se baladait fièrement dans son costume de magical girl aussi rose bonbon et décoré que les tenues de cette chère poupée Barbie. À peine 10 ans et elle avait son premier rôle principal. Elle était très fière.
Elle sourit au réalisateur qui lui fit quelques signes avant de commencer le tournage, puis ce dernier ce commença enfin.
La scène se déroulait bien. Le jeu était impeccable, le décor ne se détruisait pas au moindre mouvement trop brusque et aucun cadreur n'était vu dans le champ. La dernière réplique fusa, puis les applaudissements du staff se firent entendre pour féliciter tout le monde d'avoir commencé le projet. La vue de la petite se fit floue et elle perdit l'équilibre, tombant presque face au sol. Les claquements cessèrent puis tout autre bruit aussi. Sa vue se perdit. Elle ' dormait '.
À son réveil, elle était dans une pièce blanche, bordée sous les draps blancs d'un lit peu confortable. Ses parents pleuraient et l'enlaçaient.

"C'est fini Kooh, nous prenons soin de toi maintenant."


--------------------------------------------

"N-Non, vous n'avez pas besoin de faire ça! Je suis bien comme ça.", marmonait-elle dans son sommeil.

La jeune Ayase serrait les paupières, vivant encore ce moment si douloureux de sa vie, arrivé il y a déjà six ans. Ce moment qu'elle détestait se remémorer qui semblait s'acharner à se montrer présent depuis son arrivé à Tsubasa. Kooh ouvrit les yeux, une larme glissant sur sa joue droite et allant son poser dans le tissu de sa taie d'oreiller. Elle essuya son visage du revers de la manche de sa chemise de nuit en s'asseyant sur le matelas, repliant un peu ses jambes vers elle. Cette position lui fit penser aux évènements de plus tôt et bientôt, elle eux l'image de sa propre personne fragile et sensible, enlaçant Lyo Sakuraï. À cette songe, elle fronça les sourcils en rosissant. Pourquoi pensait-elle à cet idiot d'homme à femme d'abord? Pfft, sa nouvelle vie semblait vraiment la rendre...étrange.

Soupirant d'exaspération, elle sortit de ses couvertures. Elle préférait ne pas retenter de dormir tout de suite. Se changer les idées lui ferait vivement du bien et peut-être aurait-elle un sommeil paisible par la suite...parce qu'elle n'avait guère réussi à se rendormir après le départ du surveillant et en avait profité pour pratiquer durement ses pas de danse. Ce qui l'avait épuisé et l'avait fait ce coucher plutôt tôt comparé à la veille. Se levant, elle s'habilla rapidement et se coiffa tout aussi vite. Suite à quoi, elle ne s'attarda pas et sorti de sa chambre avec en tête l'idée d'aller savourer l'air frais de la nuit.

Dès qu'elle ferma sa porte, elle entendit des pas précipités et vit de loin trois ados en piteux état fuir quelque chose en courant. Haussant un sourcil, et les épaules, elle entama sa marche, prenant le couloir passant devant l'infirmerie car elle avait prit l'habitude de passer par ce dernier. Regardant droit devant-elle et étant bien concentrée à se trouver autre chose à penser que ses mauvaises aventures de jeunesses, elle n'eut aucunement conscience du fait que la porte de l'infirmerie était ouverte et qu'une personne y faisait son travail...jusqu'à ce que cet dernière lui saisisse la main brusquement et fortement en la tirant. Son cœur fit un rebond incroyable sur le coup, mais elle ne cria pas et regarda son assaillant et serra les poings en se préparant à attaquer et fuir. Aussitôt son expression changea. Elle prit un air agacé en fronçant les sourcils à nouveau. De tout les surveillants, il fallait bien qu'elle tombe sur CELUI LÀ! Elle avait cassé un miroir sans s'en rendre compte et portait la poisse? Elle grimaçait alors qu'il parlait, se coupant finalement. Oh, il l'avait reconnue lui aussi.

" Vous allez quoi? Le dire à mes parents. Bouh, j'ai peur. "

Lança-t-elle naturellement en faisant la moue comme un enfant. Visiblement, soit elle avait fait un truc moche et son karma l'attaquait comme jamais ou alors le destin avait tiré au sort la personne qu'il ferait chier pendant une semaine et était tombé sur l'ex enfant-star. Elle tira sur son bras pour se défaire de l’emprise du jeune homme. Elle détourna le regard et croisa les bras, visiblement exténuée et exaspérée. Bien sur, elle évita les paroles de l'homme, se fichant pertinemment de ce qu'il allait en penser, et prit la parole pour dire le fond de sa pensée.

" Vous devriez être plus délicat quand vous faites votre boulot. Je vous ai prise pour un violeur pendant un moment. "

Du coin de l'oeil, elle guetta sa réaction, devinant qu'elle venait très certainement de dire une gaffe...une très grosse gaffe...mais ce qui est dit est dit. K'so!
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:28

Encore elle. C'était encore cette pauvre petite fille que j'avais consolé plus tôt ce matin. Toujours aussi aimable, mais sa moue était adorable. Je souriais malgré moi car cette fille avait quelque chose que je n'avais jamais eu. Une palette d'expression toutes plus impressionantes les unes que les autres. Dû à son jeu d'actrice ? Sans doute. Cela ne me regardait pas. Et j'avais des problèmes plus cruciaux en tête. Mon épaule, par exemple. Je la lâchais sèchement, car je n'avais pas le coeur à la renvoyer dans sa chambre à ma façon. Je repartais sur le lit à moitié défaite et enlevais devant elle et sans gêne mon manteau et mon haut, troués. Je sortais de ma poche mon kit à couture de poche et reprisais l'endroit ou s'était planté le stylo. Je tirais les fils avec l'aiguille et les dents, passant les fils avec dextérité et précision. Je regardais Kooh qui rosissait légèrement. Je n'y prétais pas attention sur le moment.
Elle détourna le regard et grommela encore quelque chose. Il est vrai que j'étais torse nu, mais j'avais encore mon écharpe. En quoi pouvait-elle trouver cela indécent ? Les jeunes (quand je dis jeunes c'est en référence à la mentalité) sont devenus vraiment tatillons avec un morceau de peau à l'air libre. Ils pensent que c'est une invitation à la perversité. Vraiment, ils n'ont aucune notion d'analyse et de recul. Dire que c'est cette approche que l'on m'a apprise depuis tout petit. Savoir être respectueux et respecter les autres. Une notion si l'on veut trouver sa place malgré le bourbier qu'était ma vie. Je regardais Kooh avec un petit sourire en coin, une fois la pose de la compresse et du pansement effectuée. Je posais mes mains sur mes genoux et la regardais avec intensité, un éclat malicieux brillant dans mes yeux. Je penchais la tête sur le côté, toujours à observer ses mimiques et gestes. Elle était petite, énergique, mignonne, mais un peu trop frustrée par on ne sait quel sentiment. Je me décidais enfin à répondre à sa parole :

"Pardon, mais vous n'aviez pas à traîner par ici, mademoiselle. Allez vous coucher, s'il vous plaît. Je ne serai pas aussi gentil que la dernière fois. Laissez-moi tranquille. Il faut que je range."

Je me levais et rangeais ce qui trainait dans l'infirmerie. Mon attache à cheveux avait glissé et mes cheveux tombaient en cascade sur mon torse et mes épaules. Je les remettais en place plusieurs fois car des mèches me tombaient dans les yeux et cela m'énervait. Mais je n'en laissais rien paraître jusqu'à ce qu'un appel arrive. Je décrochais et parlais en italien à un homme avec qui j'avais affaire depuis quelques temps. Mon père m'avait donné pour ordre malgré mon nouveau travail de continuer à diriger l'entreprise. Cependant, je ne comprenais pas pourquoi je devais rester dans les affaires malgré ma maladie. Je gérais sans doute bien les affaires de notre famille, mais j'étais parti pour pouvoir enfin respirer. Je refermais mon téléphone et vit encore Kooh qui était plantée là :

"Allez vous coucher ou je vous assure que je vais être impitoyable."

Je le disais en me massant l'épaule blessée et en la regardant avec un air plus énervé qu'à l'accoutumée.
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Raimei Davis
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:29

Apparemment, le surveillant n'avait pas entendu son commentaire après qu'il soit parti faire joujou avec son attirail de couture portatif sur un des lits disposés dans la pièce...ou l'avait-il tout simplement ignoré? Vu son tempérament ça ne l'étonnerait pas. De l'entrée de la pièce elle le regardait l'homme, torse nu, s'attaquer à la réparation de ses vêtements. Elle remarqua la blessure fraîche à son épaule et puis fini par détourner le regard en rosissant, se disant que si elle le regardait trop longtemps il allait se faire des idées fausses sur sa personne. Peut-être croyait-il qu'elle était une de ses nombreuses groupies en devenir? Oh, ça, au grand jamais elle ne le serait. Mieux mourir que de crier le nom de cet idiot de Sakuraï comme ces folles de groupies le suivant comme de vrais chiens de poche. D'ailleurs elle était étonnée de n'en voir aucune rôder dans les parages, et ce malgré l'heure qu'il était.

Soupirant, elle prit le temps de constater l'état de la pièce, comprenant peu à peu ce qu'il s'était produit ici en sentant l'odeur encore présente d'une substance illicite dont elle ne voulait même pas savoir les origines ou le nom en se souvenant des trois garçons qu'elle avait vu se précipiter plus tôt. Une bagarre avait eu lieu, Lyo avait triomphé, mais pas sans blessure à en juger par la plaie près de son cou. Il avait eu de la chance que le jeune homme n'ait pas planté son 'arme' dans ce dernier, sinon il aurait pu lui arriver bien pire.

" C'est le bordel ce lycée... "

Sentant le regard du membre du personnel de l'établissement se poser sur elle, Kooh se retourna pour l'observer. Il avait terminé et lui jetait un air malicieux. Sa tête penchée et ses mains posés sur son genoux lui firent avoir un léger frisson qu'elle ne savait pas de terreur...ou d'autre chose. Voir de la malice dans le regard de Lyo Sakuraï n'était certainement pas bon signe selon elle. Enfin, il reprit la discutions où elle en était. La rouquine n'avait rien à répondre, mais elle n'allait certainement pas l'écouter. Elle devait à tout prix ce sortir ce cauchemar de la tête. Soupirant et gardant toujours les bras entrecroisés, elle s'adossa au mur et le regarda faire en réfléchissant. Elle aurait très bien pu faire mine de l'écouter et passer par un autre chemin pour se rendre à l'extérieur...mais cette idée ne l’intéressait en aucun point. Quelque chose la retenait là...une sorte de dette. Il l'avait consolée ce matin. Certes, il était la cause de sa peine soudaine, mais il lui avait fait réaliser des choses en la faisant pleurer et pour ça aussi elle lui en devait gros. Elle ne pouvait pas laisser une telle chance de se racheter lui passer entre les doigts!

Au moment où l'étudiante allait faire part de ses idées et lui proposer son aide, le portable de l'homme sonna. Elle afficha un air confus, ne comprenant rien à ce qui se disait. Il parlait une langue qui lui était totalement étrangère. L'adolescente ne put s'empêcher de remarquer que malgré le ton froid qu'il gardait pendant toute la conversation, la langue qu'il parlait lui donnait un certain charme additionnel. Une fois qu'il eut clos son interlocutoire qui, visiblement, ne la concernait pas du tout, il lui répéta de regagner sa chambre. La jeune Ayase desserra ses bras et jeta un regard ennuyé vers le plus vieux malgré l'expression quasi furieuse qu'il lui envoyait.

" Même si je quitte cette pièce, qui vous dit que j'irais dormir? J'ai une dette envers vous alors je veux bien vous aider. Suite à quoi vous n'aurez qu'à me raccompagner à ma chambre et à ce moment là votre boulot aura très certainement été bien accomplit. J'ai des...images lugubres disons...à me sortir de l'esprit avant de pouvoir me rendormir. Un peu de nettoyage suffira à me changer les idées. "

N'attendant pas une réponse de sa part, elle se dirigea vers un lit défait dont elle replaça délicatement les draps de façon normale. Elle savait que l'homme bouillonnait de l’intérieur et elle se fichait bien des raisons pour lesquelles c'était le cas. Tout ce qui l’intéressait c'était de ne plus rien devoir à cet idiot d'homme à femme sans cervelle. Elle se retint donc de faire un quelconque commentaire qui aurait pu le faire rager encore plus ou de lui poser des questions auxquelles il ne voudrait pas répondre de toute façon. Elle sentait son regard enflammé la suivre et n'y prêtait guère attention. Quand on aime les regards admiratifs, on sait éviter les regards haineux. Elle comparait la situation à cela et n'ajouta que quelques simples paroles sur le ton le plus désinvolte qui soit.

" À deux ça ira beaucoup plus rapidement et vous pourrez ensuite vous aussi remettre vos idées en place...ce serait bien n'est-ce-pas? "

Terminant de faire le lit, elle sourit de la façon la plus sincère possible se tournant à nouveau vers son 'ainé'. Elle ne se doutait ni de la réaction qui suivrait, ni des mots qui l’accompagneraient. Une partie d'elle était effrayée alors qu'une autre n'avait pas peur du tout. Une sorte de confiance étrange. La jeune nipponne ne jugeait pas le jeune homme comme une menace...même si au fond d'elle, elle savait très bien qu'elle le détestait plus que tout...et que c'était certainement réciproque.
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:30

Kooh venait m'aider à ranger le bazar qui avait été fait il y a à peine une demi-heure. Cette bagarre m'avait valu cette belle blessure dont j'essayais de couvrir la douleur. La couvrir, car j'avais horriblement mal mais l'on m'avait appris à vivre avec la douleur. Autant faire de même avec cette blessure. Pourtant, quand j'étais seul, c'est à dire sans la présence de cette fille, cette Kooh, je réussissais à ne pas souffrir. Mais à cet instant, j'avais envie de la serrer dans mes bras. J'avais envie de lui demander si elle n'avait rien, si elle avait rencontré les garçons de tout à l'heure et si ils ne lui avait rien fait. Mais je suis bête. Elle ne serait pas devant moi si c'était le cas. Je secouais la tête face à ma bêtise. Kooh avait fini de faire le lit. J'avais pour ma part rangé les médicaments et les papiers qui avaient volé. Je me retournais vers Kooh qui était assise sur le lit et me regardais bizarrement. Je haussais un sourcil, interloqué par cette face inquiète, rosissante et vraiment mignonne. Je la fixais intensément du regard, comme pour chercher au fond des yeux bleus de la petite rousse la raison de ce visage. Je pensais le savoir, mais je préférais détourner le regard et partir en direction de la fenêtre de l'infirmerie. Je m'adossais au rebord et restais pensif, les yeux mi-clos. Faire ça avec une élève que l'on ne connaît pas. J'étais sûr que pleins d'hommes le feraient. Mais moi je n'étais pas ce genre. Ma culture et mon éducation me l'avaient fait entendre. Je cachais mon visage dans ma main droite, pensif. Je regardais de nouveau Kooh pour lui faire un sourire calme :

"Merci de votre aide mademoiselle Ayase. Mais je pense que vous devriez aller dormir. Pour votre bien et surtout pour votre santé, ce serait le mieux."

Je m'approchais d'elle et prenais son visage entre mes mains. Je touchais le rebord de ses yeux et traçais de mon index les courbes de ses cernes. Je lui dis qu'elle se tuait plus au travail que moi et qu'elle devait se reposer. Je la lâchais et partais vers la boîte de médicaments pour en sortir une capsule d'aspirine ainsi qu'une fiole de vitamines.

"Vous devriez prendre cela, maintenant partez, s'il vous plaît"

Je redégageais mes cheveux de mes épaules nues et partais en direction de la fenêtre, tournant le dos à Kooh. Je la vis s'énerver, même si elle était de dos. Je la pris dans mes bras et posais ma tête sur son épaule droite :

"Merci beaucoup mademoiselle Ayase. Vous savez bien faire les lits. Mais veuillez partir, sinon je risque de ne plus être sympathique avec vous...."

Je lui chuchotais cela même si une partie de mon être pensait tout le contraire
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Raimei Davis
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:31

Kooh soupira de fatigue et s'assied doucement sur un des lits qu'elle venait de finir de refaire. Son regard ne se dirigea pas vers le surveillant pendant un bon moment. Elle songeait à ses souvenirs douloureux encore une fois, en entendant les cachets se cogner l'un à l'autre dans les contenants alors que Lyo les triait, brisant le silence quasi imperturbable qui normalement aurait régné dans la pièce. Oh, elle n'avait pas fait grand chose, mais apparemment l'homme avait l'habitude de ranger convenablement et donc les tâches étaient déjà presque toutes terminées. Son regard las se reposa enfin sur le japonais. Elle remarqua un rictus de douleur sur son visage et afficha sans s'en rendre compte une mimique inquiète, ses joues rosissant. Était-il sérieusement blessé? Elle ne l'aimait pas plus que cela, mais de le savoir mal en point ne la rendait pas heureuse. Elle était rancunière, certes, mais pas au point de souhaiter la douleur de ses ennemis. Un court instant, le regard de la rouquine croisa celui du jeune homme. Elle rosit un peu plus et fini par pencher la tête après qu'il ait lui même brisé le contact visuel. Dans ce genre de moment, elle se disait bien souvent que ce serait bien de lire dans les pensées et savoir à quoi il songeait. Cet homme était si mystérieux qu'elle en avait presque une migraine à essayer de le cerner.

Écoutant à nouveau les paroles et les pas doux de son ainé, elle releva les yeux et eut un léger sursaut en remarquant la distance entre eux. Quand les grandes mains masculines de Sakuraï se posèrent sur son visage, son cœur se mit à battre fortement. Elle ne quitta pas le regard vert de Lyo, pas une seconde. Elle avait bien comprit que c'était inutile de l'éviter de toute façon. À chaque mot, elle se questionnait. Est-ce-que c'était une partie de son boulot de s'occuper ainsi des élèves de Tsubasa? Une chose était certaine, il avait une très bonne éducation, mais sa vision des règles de distance était visiblement un défaut. On ne prend pas le visage d'une inconnue comme ça...non? Et puis, ses doigts glissant sur ses joues étaient si délicats. On aurait presque pu confondre le mouvement à une manifestation de tendresse.

Même quand il se leva, elle l'escorta du regard. Elle su qu'il fouillait dans les médicaments et savait déjà qu'elle refuserait de les prendre. La jeune sud-coréenne avait déjà prit suffisamment d'anti-dépresseurs et de trucs pour mieux dormir après le choc émotionnel qu'elle avait vécu en se faisant couper l'herbe sous les pieds...elle ne jugeait plus nécessaire de reprendre le moindre cachet avant d'en avoir vraiment besoin. L'adolescente les prit quand même dans sa main alors qu'il s'éloignait de nouveau. Ça la rageait un peu qu'il se préoccupe autant de son bien-être...comme si était une gamine? Dos à lui, elle grimaça et se dirigea vers la porte mais stoppa, toujours incapable de quitter la pièce. Son cœur lui faisait mal. Peut-être pas autant que quand elle s'était réveillée...mais c'était tout de même une douleur insupportable et ça la retenait là alors qu'elle jetait les pilules au sol et parlait fortement, s'imposant sans gêne.

" Je n'ai pas besoin de vos conseils! Je ne suis plus une enfant et je travaille comme je le veux... "

Ses yeux s’écarquillèrent et encore, elle le sentit. BOOM BOOM. BOOM BOOM. Un battement rapide, étrange. Et soudain, sa peine semblait s'envoler. Cette fois-ci elle ne comprit pas la moitié ce que le membre du personnel racontait. Doucement, presque timidement, elle alla poser ses mains sur les bras de Lyo qui l'entouraient et continuait d'observer droit devant elle, sachant bien évidemment que la tête ce dernier était posée sur son épaule. La voix basse de Lyo était irrésistible, elle ne pouvait le nier, mais elle devait se reprendre en main.

" Merci de vous faire du soucis pour moi, Monsieur Sakuraï, mais j'ai bien vu que pleins d'autres choses vous tracassent déjà. Cette blessure sur votre épaule, pour exemple. Tenez vous en à votre boulot et ne vous en faites pas pour moi, s'il-vous-plait. "

Haussa un sourcil et reprenant un sourire moqueur, elle n'oubliait bien sur pas d'ajouter un peu d'humour à cette conversation qui selon elle devenait bien trop personnelle pour deux personnes se connaissant à peine depuis quelques heures. Elle devait tout remettre en place avant que tout cela ne devienne sérieux. Et puis, que ce permettait-il cette idiot? L'enlacer comme cela? Il était chanceux qu'elle ne soit pas déjà en train de crier à l'aide comme quoi elle se faisait agresser.

" Sinon, je ne vous trouve pas très crédible à me dire cela alors que vous m'enlacez...n'est-il pas? "

Se retournant pour lui faire face, sans pour autant rompre l'étreinte, elle lui montra clairement son sourire et ricana. Son rire avait au moins le pouvoir de lui faire oublier un moment la douleur, son cœur s'emballant et les tonnes d'autres choses qui la troublaient à l'instant. Qu'elle ne le veuille ou pas, elle avait un naturel rapprochement avec cet homme qui à l'origine était clairement chez elle une source de colère et de haine. Pourquoi ce vieux pervers était-il si...gentil?
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:32

Alors que je souriais à Kooh, celle-ci se mit à faire des remarques pour le moins désobligeantes, mais pourtant criantes de vérité. Il est vrai que malgré mon apparence d’homme pourtant au caractère mature et réservé, j’avais gardé une partie de mon âme d’enfant. Je voulais seulement la taquiner comme j’avais l’habitude de le faire avec mes amis qu’ils soient filles ou garçons. Étais-ce un caractère qui ne faisait pas partie de ses mœurs et cultures ? Ce que je faisais en ce moment n’avait pas pour but de lui faire peur ou de la mettre mal à l’aise. Peut-être avais-je été trop « tactile » avec elle. Je retirais mes bras de ses épaules, les faisant glisser doucement, pour qu’elle ne se sente pas agressée. Je repartais vers la fenêtre, me sentant coupable de cette attitude. J’avais été négligent envers cette élève. Je passais une main dans mes cheveux, pensif, inquiet. Son rire me mit mal à l’aise, même lorsqu’elle avait passé ses mains sur mes bras. J’avais eu une convulsion au niveau des épaules. Un sentiment de dégout non pas envers Kooh, mais envers moi-même. Le vent qui venait de la fenêtre vint me caresser les épaules. Je frissonnais et sortais de mes pensées. Repartant récupérer mes affaires, je dis enfin, d’un ton calme et froid :

« Vous avez raison. L’exagération de mes gestes a dû vous donner de mauvaises pensées. Là n’était pas mon intention, Mlle Ayase. Je vous prie de m’excuser. Ce n’est pas le comportement que doit avoir une personne telle que moi, surtout dans ce cadre professionnel. Et j’ai eu des blessures pires que celles-ci. Je n’ai pas besoin de votre complaisance. Là n’est pas votre place. »

Je me montrais froid et distant avec elle pour casser les illusions qu’elle avait dû se tisser. Mais quelle idée avais-je eu de me montrer aussi gentil avec elle ? Peut-être parce qu’elle me ressemblait au niveau du parcours de vie. Pas dans le même cadre, mais elle avait été propulsée parce qu’elle avait des qualités. Des qualités qui pouvaient la faire réussir dans ce milieu, et on l’avait poussée au bout de ses limites. Je me retournais vers elle, la prenant fermement par le bras :

« Je vous accompagne jusqu’à votre chambre que vous le vouliez ou non. »

Je la tirais dans les couloirs sans prendre en compte sa douleur ou bien sa volonté. Sentant que je serrais trop fort, je m’arrêtais un moment pour la regarder avec cet air ténébreux que peu de gens me connaissaient. Mon côté sombre et dégoûtant, moqueur et n’ayant pas peur de la mort apparut. Mes cheveux prirent une teinte noire et ma voix devint plus grave :

« Alors comme ça la gamine va pleurer ? Comment peux-tu pleurer pour ça ? Tu ne vaux vraiment pas mieux que tous ceux que je côtoie ! L’argent et l’envie d’être aimé vous pourrissent tous ! »

J’éclatais de rire, ne lâchant pas ma prise sur le bras de Kooh. Ma douleur psychologique revenait doucement dans mon esprit. Je devenais à moitié fou.
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:33



So here we go again
The same fight were always in
I dont care so why pretend
Wake me when your lecture ends


La jeune rouquine afficha un air triste alors que l'homme laissait ses mains glisser sur elle pour finalement rompre l'étreinte. Son intention n'était pas de le faire s'éloigner, étonnement. Toutefois, elle fini bien par se dire que c'était mieux comme ça...après tout elle le déteste! Pourquoi elle le laisserai l'enlacer? Elle était gentille, elle ne lui chargerait pas de dédommagement. Elle avait bien senti la culpabilité dans les gestes de Lyo et elle n'en comprenait pas l'origine. Elle ne s'était guère plaint. Elle ne s'était pas plus mise à frissonner de peur. Cet idiot avait réussi à recueillir la confiance de la future idole sans même s'en rendre compte et maintenant il confondait une simple moquerie avec un appel à l'aide? Visiblement, Kooh avait vraiment du mal à cerner ce gars là. Il se prend pour un chat tentant de chasser une souris, et soudainement il devient la souris? Si c'était ça l'idée il pouvait toujours rêver, car elle n'avait aucune raison d'essayer de le poursuivre. Elle soupira en affichant un peu de colère, incapable de définir comment elle se sentait là l'instant...mais ses songes sur son état d'esprits furent bien brèves.

Les paroles qu'il lança ne lui donnèrent que des désirs négatifs ; lui lancer un truc, lui gueuler n'importe quoi ou le gifler. Elle n'en fit rien, elle ne fit que rosir devant sa stupidité. Comment avait-elle pu croire un seul instant que Lyo Sakuraï était en fait un homme bon? Il restait le même coffre à glace sans émotions qu'elle avait rencontré ce matin. Probablement que son étreinte et ses mots d'encouragements de la matinée étaient eux aussi le fruit d'un bon jeu d'acteur. Dans le genre salopard, il se méritait le prix Nobel! Et il ne se gênait pas pour en rajouter. Il aurait pu simplement la taper dans le dos et lui dire de le suivre, la tirer par la main ou limite par les vêtements. À la place, il optait pour une ferme poigne sur le bras de la fragile adolescente qui ne se gêna guère pour jurer en sentant la douleur parcourir son corps.

Certes, elle n'avait pas du tout envie d'aller dans sa chambre, mais elle ne broncha pas. Au stade où les choses étaient rendues, il valait mieux de se taire et encaisser ce que ce con avait à dire. C'était difficile, surtout avec la pression intense qu'il semblait porter sur son bras. Elle avait si mal qu'il lui était difficile de ne pas crier de douleur ou pleurer. Le regard que le surveillant lui envoya lui donna des frissons dans le dos et une larme coula le long de sa joue. Elle n'aurait pas pu dire si elle était de tristesse, douleur ou effroi...et elle s'en foutait. Elle ne cherchait ni la pitié, ni autre chose. Apeurée, elle ne pouvait rien faire d'autre que rester muette alors qu'il se moquait d'elle. Toutefois, le rire de l'homme fut la gourde qui fut déborder le vase. Sa main partit toute seule, allant se coller violemment à la joue du membre du personnel.

" FERMEZ-LA! Vous vous rendez compte de ce que vous dites?!? Vous avez le QI d'un poisson rouge ou quoi? JE vous l'ai dit ce MATIN pourtant! L'argent je m'en contrefiche! La reconnaissance, je peux pas nier que j'aime ça et je ne mentirai pas...mais alors là vous entendre dire que je suis une horreur alors que vous, vous me faites le coup de la femme en pleine ménopause, NON! Une minute vous êtes mon ami et la seconde après vous me faites chier que je suis immonde ? Vous avez peur de quoi au juste? D'une gamine de 16 ans, peut-être!?! "

L'adolescente tremblait de colère et ses larmes coulaient sans gêne sur sa joue. Elle le regardait directement dans les yeux en sanglotant. Elle n'avait pas honte de ses larmes, car elles prouvaient qu'elle était choquée et que ses paroles étaient justifiées. Dans ce genre de moment, les cacher aurait été une grave erreur. Elle saisit la main libre du plus vieux alors qu'il empoignait toujours son bras elle le tira vers elle en se rapprochant, collant son visage au torse de l'homme pour y pleurer sans aucune timidité. Il pouvait l'insulter comme il voulait, elle savait que ça finirait toujours comme cela...même si elle s’efforçait de le nier. Elle avait encore mal, autant au corps qu'au coeur - car il ne s'était toujours pas excusé -, mais le simple fait de sentir la chaleur du corps de Lyo contre le sien - aussi forcée soit l'étreinte -, c'était réconfortant. Elle se doutait qu'au fond, il ne lui voulait pas de mal...ou du moins c'était ce qu'elle voulait entendre.

" M. Sakuraï...soyez plutôt mon ami...idiot. "

Toujours tremblotante de peine et de colère, Kooh lâcha la main de son interlocuteur et se rapprocha encore plus pour cette fois l'enlacer convenablement. Lyo n'était pas un monstre comme il tentait de le faire croire...elle en était sure et certaine.
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:34

Je recevais la claque de plein fouet et de suite mon accès de colère passager fut refoulé. Mes cheveux reprirent une teinte plus claire, mes yeux se décrispèrent et je comprenais ainsi mon erreur. Ma personnalité cachée, celle qui est souvent énervée et imbue d'elle-même avait refait surface sans que je le veuille. Je m'apprêtais à m'excuser auprès de Kooh quand je la vis pleurer, mais elle se colla à moi, me serrant au niveau du torse. Je ne savais pas vraiment y faire dans ce genre de situations, car étant peu enclin à l'amour depuis que j'ai été éduqué, je perdais vite mes moyens. Cependant, j'arrivais à reprendre mes esprits malgré cela. Je lui caressait la tête machinalement comme pour essayer de la calmer. Je fixais le couloir sombre dans lequel nous étions. J'eus un haut de coeur en repensant à ce qui m'était arrivé ces dernières années. J'étais peut-être bien bâti, mais mon coeur était fragile comme du verre. Et pourtant, celui-ci résistait à toutes les activités que je faisais. Entre mon travail ici au lycée et celui en dehors de la structure, je n'avais pas souvent le temps de me reposer. Cela était dû aussi en partie à mon père qui n'avait pas toujours été clément en termes de déplacements pour tous les membres de sa famille. Être un homme politique est sans doute positif, mais pour sa famille, c'est une tout autre paire de manches. Je ne me souviens même plus de quand a commencé ma faiblesse cardiaque. Durant cette période, sûrement. Mais revenons en aux faits. Je continuais de calmer Kooh et je ris doucement à sa remarque :

"Je croyais que vous me détestiez, Mademoiselle Ayase. Je veux bien être votre ami. Je m'excuse de mon comportement peu galant à l'instant. Mais nous avons tous nos petits secrets de toute façons."

Je lui pris la main droite et la baisais avec douceur. Je m'inclinais devant elle comme le faisait mon père face aux hommes politiques qu'il rencontrait. Oui c'était un réflexe qui m'était apparu. Les protocoles sont tellement stricts et répétitifs que je m'étais mis en tête d'appliquer ceux-ci. Je n'étais pas formaté. Je me maintenait juste dans la cage en attendant que la brèche se fasse plus large. Je m'accroupissais à sa hauteur et lui donnais un léger baiser sur le front. Je lui fis un sourire aimable et solaire :

"Vous serez donc ma première amie dans ce lycée, mademoiselle Ayase."
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MessageSujet: Re: L'infirmerie   L'infirmerie EmptyVen 10 Fév - 21:35

Le visage enfoui dans le tissu de la chemise du surveillant, Kooh ne put s'empêcher d’esquisser un sourire léger en sentant la main de ce dernier venir caresser doucement sa tête. Elle avait donc raison. Lyo n'était donc pas un grand démon prêt à semer terreur et tristesse autour de lui. Si on poursuivait sur les comparaisons foireuses, il était plutôt du genre loup-garou. Tout doux, tout mignon et PAF, il veut vous bouffer! Enfin, tout cela pour dire que Monsieur avait un cœur ! Ce simple contact fit partir une grande partie de la pression que le sien semblait recevoir, d'ailleurs. Elle était beaucoup plus heureuse qu'elle ne l'aurait cru de savoir que cet homme n'était pas si affreux que cela. L'adolescente resserra l'étreinte en continuant de sangloter, mais elle se calmait petit à petit sous les caresses du membre du personnel et ses mots qui à nouveau se voulaient moqueurs. Elle préférait largement ce genre de moqueries à celles qu'il lui lançait à peine quelques minutes plus tôt.

Elle aurait voulu répliquer tout de suite, mais n'eut pas le temps. Le jeune Sakuraï avait rompu le câlin réparateur pour saisir délicatement une de ses mains et l'embrasser en s'inclinant. La rouquine cligna à quelques reprises des yeux devant le geste, passant par plusieurs phases différentes de questionnement. Il fait quoi là? C'est un signe de respect, certes, mais le baiser était vraiment nécessaire? Il me fait quand même pas des avances là? Non, je me fais des idées. À peine eu-t-elle sorti de ses ridicules songes que les lèvres du japonais vinrent se poser contre le front de la jeune fille. Son cœur manquant un battement , même deux, et elle rougit un peu en le regardant bêtement alors qu'il confirmait pour la seconde fois son offre d'amitié. Maintenant qu'il avait reprit, il battait deux fois plus vite qu'à la normale. Saleté d'homme à femme ! Vieux pervers ! Il n'avait pas le droit de la faire rougir comme ça! Juste pour ça il lui devait au moins 300 000 yens ! Détournant le regard un instant pour reprendre ses esprits, elle finit par reparler.

" Je vous déteste toujours ! Toutefois j'accepte vos excuses... "

Se raclant maladroitement la gorge pour tenter de faire partir son malaise, la semi-coréenne se retourna vers son interlocuteur en croisant les bras, affichant un air très sérieux. En fait, elle avait probablement l'air si sérieuse que s'en était ridicule. Elle observa un moment son nouvel ami en arquant les sourcils pour bien lui faire comprendre qu'elle se méfiait toujours de lui, car s'il y avait bien une chose qu'elle ne voulait pas c'est qu'il sache qu'en fait elle avait totalement confiance, puis soupira avant de desserrer les bras pour mettre sa main devant sa bouche et bailler. Un fois cela fait, elle essuya rapidement les restes de larmes sur ses joues et sourit tristement, un peu déçue d'avoir à dire ce qu'elle s'apprêtait à lancer.

" Et bien, en tant qu'amie je suppose qu'il serait plus sage de vous laisser terminer votre boulot... "

Bien sur, ces raisons n'étaient pas du tout celles qu'elle sortait pour se justifier. Cette dispute l'avait épuisée et elle se disait que dans ce cas-là elle ferait mieux d'en profiter. Joignant ses mains derrière son dos, elle s'approcha du politicien et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser délicatement sur la joue en fermant les paupières. Son idiot de cœur s'emballait encore sous sa poitrine, mais elle arriva à l'ignorer. Ouvrant doucement les yeux, elle croisa le regard de l'homme avant de lui chuchoter ses dernières paroles de la nuit.

" Bonne nuit et soyez-prudent... Lyo. "

La future idole avait un peu hésité à l’appeler par son prénom, mais elle s'était décidée. Elle n'était plus une enfant et il avait beau être plus vieux, ça n'était guère un prétexte pour continuer les politesses. Maintenant, ils étaient amis. Tout était différent! Ricanant doucement, elle recula et sépara ses deux mains avant de le saluer d'une révérence un peu plus exagérée que celle qu'il lui avait offert, puis elle reparti vers son dortoir.

Une chose était certaine; pour cette nuit, elle avait complètement oublié ses tracas...
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