Kokoro est une jeune femme plutôt du genre optimiste, extravertie et sociable au mieux, elle déteste être seule. Néanmoins, elle est très mal à l'aise quand il y a trop de monde inconnue autour d'elle, elle reste nerveuse. Le cirque est une façon, pour elle, d' exprimer ses peurs et frustrations, c'est d'ailleurs pour cela qu'on l'apprécie tant, toujours le sourire aux lèvres. Malgré ce côté excentrique et agréable, ce n'est pas pour autant qu'il faut la faire chier car elle a aussi un caractère bien pourrie si on la titille de trop. Elle ne s'énerve pas rapidement mais il vaut mieux éviter certains sujets tel que les orages. Pourquoi ? Elle est simplement "orageophobe". Elle peut vite monter sur ses grands chevaux blancs. Ne levez pas la main sur elle ou vous risquez de le regretter. Car elle n'hésitera pas à rendre les coups. Rancunière, elle ne court pourtant pas après la vengeance. Pourtant si l'occasion s'en présente, elle n'hésitera pas à s'en saisir et préfèrera de loin s'attaquer aux sentiments des gens plutôt qu'a leur physique. Curieuse, indiscrète, elle dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Kokoro est une fille qui aime le calme de temps en temps. Elle pourrait passer une semaine enfermé à la campagne, elle en serait ravie.. A condition qu'elle puisse y amener quelques potes. De plus, c'est une adepte de musique . Elle joue du piano et de la guitare. Miss Kurushii n'aime pas le sport.. Ni le foot, ni le basket. Alors n'essayez pas de l'emmener voir un match, elle risque de vous envoyer balader. Pourtant, une part d'elle est loin d'être toute blanche. Elle est colérique et s'énerve facilement, violente de temps en temps. Elle est aussi un peu folle sur les bords. L'explication n'est peu être pas possible ainsi. Elle n'a pas peur de se retrouver nue, même si ses marques et traces de coups sont souvent visible. Elle n'a peur de rien une fois qu'elle est ivre, se prenant pour "Alice aux pays des merveilles" à voir des lapins blancs qui boivent du thé. Et quand elle est dans cette état, il vaut mieux la surveiller ou elle risque de faire des bêtises. Ce résumé n'est pas très organisé, les informations arrivent ici et là, n'importe comment. Mais ça reflète parfaitement sa personnalité : Elle est désorganisée, irréfléchi et complètement tarée. Mais ce dernier point, il ne faut pas l'expliquer, il vaut mieux le vivre.

C'est un beau matin de noël que la vie de Ryu Kurushii et de son épouse Sachi change. Ryu a toujours voulu avoir beaucoup d'enfant mais il n'a réussit à en avoir qu'un seul, Thomas âgé de 5 ans, né de son union avec Sachi. Pourtant, vers dix heures du matin, alors que le froid glacial gelé les portes, ils entendent des coups à la porte. Qui peut bien venir de si bonne heure un jour de fête ? Leur surprise est bien grande. Vêtue d'une ravissante robe blanche se tient une petite poupée de chaire dans un magnifique panier doré. Elle sourit, plongée dans un doux sommeil. Mais lorsqu'elle ouvre les yeux, elle voit deux têtes au dessus d'elle. Un homme, la trentaine, le sourire aux lèvres. Il a l'air si amusant, si aimant que le bébé en sourit. L'autre, une femme aux longs cheveux noirs, le minois sévère qui en fait pleurer l'enfant. Malgré cela, le couple accueille l'enfant au sein de leur maison mais aussi de leur famille. Ryu ne peut se résoudre à mettre cette petite puce à l'orphelinat ou elle sera surement maltraitée. Après un mois près de la cheminé, Sachi exige que Ryu fasse un teste de paternité, trouvant cette histoire bien trop étrange à son gout. Surtout qu'il est rentrée de Paris il y a huit mois après un séjour de trois mois pour des études en langues. Lui, ne pensant pas que la jeune femme avec qu'il a trompé Sachi soit tombée enceinte et soit venu jusqu'à T pour lui remettre l'enfant accepte de faire le test. « Bravo, cette jolie petite brune est bien votre fille. » ôO ! Imaginez la tête de Sophia quand elle a finalement apprit que son époux l'avait trompé mais en plus, avait fait un enfant à une "catin". Car oui, Sachi a toujours insulté la mère de l'enfant de prostituée. Si seulement elle savait.. Ne pouvant de résoudre à abandonné sa propre fille, il décide de la reconnaitre à la mairie et de lui donner le nom de Kokoro Kurushii. Sachi l'a menacé de le quitter, mais il ne l'a pas écouté. Cependant, elle ne fit rien de cela, restant avec lui aussi bien pour sa fortune que pour son fils. En parlant de lui, Ren prend très bien le fait d'avoir une petite sœur sur qu'il pourra veiller, avec qu'il pourra jouer. Même si Sachi fait tout pour que Ren soit jaloux et déteste le bébé, il n'en est rien pour lui, bien au contraire, il se doit de la protéger. Pour Sachi, ce joli petit bébé est devenue sa pire ennemie.

Pendant près de neuf ans, Sachi a rendu la vie très dur à la petite Kokoro par jalousie et colère. Comment peut-elle s'en prendre sur une gamine douce et sensible ? Kokoro veut un chien, elle refuse. Kokoro veut un poisson-rouge, elle refuse. Kokoro veut une poupée, elle refuse encore et encore. C'est finalement Ren qui demandera un poisson rouge pour sa petite sœur. Ils finissent par l'appeler Bubulle. Le jeune garçon remarque bien que sa mère refuse tout ce que sa jeune sœur aimerait avoir. Étant plus vieux qu'elle, il peut rapidement tenir tête à Sachi ou aider Kokoro en cas de besoin. En tout cas, il est bien différent de sa mère, il tient beaucoup de son père, et Kokoro le sait bien. Ça la rassure d'avoir quelqu'un sur qui compter. Bubulle meurt un mois plus tard, pourtant, les enfants veillaient bien sur lui. Mais le destin en a décider autrement, tout comme elle a décidé d'enlever Ryu à sa famille.

Généralement, pendant les vacances, les enfants aiment rires ou s'amuser. Aller dehors faire du vélo ou encore aller dans le jardin avec le chien. Aujourd'hui, il n'y en avait qu'une qui était restée chez elle, dans leur maison de vacances, sagement pour faire ses devoirs. Sa belle-mère et son demi-frère sont partis au marché. Son père est la, assis à ses cotés pour l'aider à ses devoirs d'écriture. Ça ne prend généralement pas longtemps, Kokoro est une fille sérieuse qui s'applique pour faire plaisir à son père qu'elle aime tant, malgré sa dyslexie. Mais bref, cette journée semblait bien agréable et elle n'allait pas tarder à rejoindre ses copains devant la maison. Mais voilà, quelques choses non prévu se passera et lui ruinera sa journée.. mais aussi de longues années de sa vie. Une odeur de brulé, mais des flammes que l'on arrive pas à trouver. Elle, jeune et innocente, ne fait pas vraiment attention. Mais c'est seulement quand son père se recule qu'elle voit les flammes envahir sa chambre. C'est trop tard, son père avait beau essayer d'éteindre les flammes que ca ne suffira pas. La petite brune panique, les yeux grands ouverts en courant pour aller chercher du secours dehors mais l'escalier s'effondre. Les flammes ont augmenté a une allure folle, elle fait demi tour pour aller trouver son papa. Celui ci lui cri dessus pour qu'elle aille se mettre à l'abri, alors qu'un morceau de plafond, les énormes poteaux de bois qui soutenaient le grenier lui tombe dessus. Les larmes rouleront sur ses joues, alors qu'elle accourt tel un chevalier pour secourir sa Belle. Ses petits bras se tendent vers lui, elle attrape sa main couverte de sang pour la tirer mais elle sera brulé par des morceaux de fondations écroulées. Elle cris, non pas parce que ca fait mal, mais parce qu'elle remarque enfin que son père est recouvert de sang. Elle hurle, pleure et se dirigera vers la chambre conjugale pour aller se mettre à l'abri. Ses genoux contre elle, ses bras les enlaçant alors qu'elle tremble, terrorisée, traumatisée avec la vision de sa père souillée par son propre sang. Une voix, connue, masculine mais connue. Son sauveur, son oncle. Qu'elle voit pleurer pour la première fois de sa vie. Elle se blottit dans ses bras, les yeux grands ouverts et les larmes perlant sur ses joues noircis. Elle ne prononce pas un mot. Finalement, c'est une ambulance suivi des pompiers qui arriveront. La petite suit son oncle, monte dans l'ambulance ou une femme, plutôt gentille lui fera un joli pansement sur sa brulure. C'est une fois à l'hôpital, une fois sur un lit dans une chambre blanche qu'elle fond en sanglot. Son papa.. Il ne reviendra plus jamais. Elle ne le verra plus, il ne l'embrassera plus, il ne lui lira plus d'histoire avant qu'elle ne dorme.. Plus.. De papa.

La dame de l'ambulance est de retour. Elle lui parle mais, elle n'entend rien. Son oncle lui parle, elle n'entend rien encore une fois. Ho, elle n'est pas devenue sourde, mais dans sa tête, elle entend toujours la voix si rassurante de son papa. Elle réalise seulement, et les larmes de son oncle ne font qu'enfoncer la lame un peu plus dans son cœur. C'est si dur, de perdre son père. Mais c'est encore plus dur de perdre le rayon de soleil de votre vie. Elle ne parlera seulement que lorsque son demi-frère arrive vers elle pour la serrer dans ses bras. Il pleure lui aussi. Tout ce qu'elle dira c'est un « C'est ma faute ». Elle s'en veut, de ne pas avoir su l'aider.

Elle finit par entrée au Lycée Tsubasa pour s'éloigner le plus de la ville où elle perdit son père. Kokoro y garde le sourire bien qu'elle ne sait pas trop comment faire pour surmonter la pente après pourtant tant de semaines et de mois après l'incendie. Rapidement, elle s'y fait des amis et retrouve les plaisirs d'être une fille comme les autres.