Ce jour-là, je m’ennuyais ferme dans ma petite chambre située au deuxième étage du bâtiment scolaire et je décidai alors de me rendre sur le terrain de sport afin de faire quelques tours de pistes pour m’amuser un peu. Oui, j’avais de drôles d’amusements ; une jeune fille normale serait allée au cinéma avec ses copines ou bien à la piscine pour jouer, pas pour nager, car c’est bien connu, les adolescentes ne faisaient pas de sport, sauf si leurs parents les y poussent, non, à mon âge, les jeunes préféraient s’amuser en dépensant un maximum d’argent si possible. Eh oui, car la jeunesse de ces années-là ne pouvaient plus se contenter des plaisirs simples que procuraient le sport.

Bref, ce jour-là, je m’étais donc dirigée vers l’entrée du lycée, direction le terrain de sport. Un bref, passage par les vestiaires et j’étais prête à aller me dégourdir les jambes dehors. Bref ? Non, pas vraiment, car une fois changée, je me rendis compte que je m’étais trompée de vestiaire, oui, les bancs n’étaient pas disposés de la même façon que dans mon vestiaire habituel. Que devais-je faire ? Rester ou changer de vestiaire ? Il n’y avait personne à ce moment-là, alors que faire ? Je restai assise sur le banc, réfléchissant à ce que je devais faire.

L'homme qui venait de parler était grand et blond. Il n'était vêtu que d'une simple serviette de bain enroulée autour de sa taille, laissant apparaître son torse possédant une multitude de muscles saillants à souhait. Il semblait plus âgé que moi, sa voix était grave, comme celle des fumeurs, mais je doutais qu’il eusse un jour touché une cigarette.

« Ex-Excusez-moi, je-je me suis trompée de vestiaire et-et, comme il n’y avait personne, je-je me suis dit que-que je pouvais rester. »

J’avais bégayée, non pas parce que j’étais gênée, mais pour donner l’impression que je l’étais. Je retirai mes vêtements de sport tout en sortant mes vêtements pour la journée de mon sac, me fichant bien mal que cet homme se trouvait derrière moi.

« Je suppose que les vestiaires pour femmes se trouvent à côté. »

J’ébouriffai mes cheveux d’une main, comme j’avais l’habitude de le faire. Que devais-je faire ? Le draguer ? Non, c’était sûrement une très mauvaise idée. Pourquoi ? Il était plus âgé que moi, il devait donc être un membre du personnel ou bien même un professeur ; du moins, cette hypothèse me paraissait logique. Je continuai à me déshabiller, comme si de rien n’était, tournant le dos à l’homme, fixant le mur devant moi.

Masao était abasourdit par l'attitude de la jeune fille. Elle se... se changeait? Vraiment? Ici! Alors qu'elle savait qu'il se trouvait juste derrière... Néanmoins, ce spectacle lui plut beaucoup, elle était vraiment jolie cette petite minette!

"Heu..."

Laissa-t-il échaper de stupefaction, elle savait pourtant qu'elle n'était pas dans le bon vestiaire alors pourquoi continuer de se déshabiller ici? Etait-ce pour le provoquer? Etait-ce calculé? Ou bien s'en fichait-elle vraiment?

*Etrange gamine celle là...*

Il réflèchissa au pourquoi du comment. Faisait-elle ça pour le séduire? Etait-elle déséquilibrée? Aimait-elle juste s'exiber? Ou bien... Mais oui! Bien sur! Qui d'autre que les jeunes filles du projet seraient aussi libertines que Akuro? Certe, beaucoup ne pensaient que ces histoires n'étaient que des rumeurs, mais pour le jeune professeur qui était l'un des clients de Muruta cela ne faisait aucun doute! Cependant si ce n'était pas le cas il fallait quand même qu'il protège ses arrières...

Celu-ci, sans même se retourner et donc en continuant de "matter" la jeune fille qui ne le voyait quand même pas continua la discution.

"Des jeunes filles aussi surent d'elle et qui ne sont pas complexée par leur corps, c'est rare de nos jours... Serais-tu donc une de ces perles rares?" Lui demanda-t-il en ouvra son casier, avant de sortir un essui pour s'essuyer les cheveux comme si de rien n'était.

"En tout cas, tu me plais bien, jeune fille..."

Il fallait désormais trouver un moyen subtile pour découvrire si celle-ci faisait vraiment ou non partie du projet du directeur... Mais comment fallait-il proceder? En douceur, certe, mais de quelle manière?
"Ton visage me dit quelque chose... ne serais-tu pas une amie de Lily "la..."." C'était un surnom qu'on donnait à la jeune femme qui était sans nul doute l'investigatrice du projet. Au lycée, personne d'autres ne la connaissait sous ce nom, mis à part les jeunes filles du "club" et leurs clients. Si celle-ci ne faisait en effet pas partie de cette bande, elle répondrait tout simplement qu'elle ne voit pas de qui il parle, inversement, celle-ci tilterait qu'il n'est pas si innocent que ça...

« Hmm, disons que je n’ai pas honte de mon corps, non. Lily ? Bien sûr, ce prénom me dit quelque chose, mais je ne l’ai jamais rencontrée. »

Cet homme m’intriguait, comment connaissait-il cette Lily ? Elle était bien une élève, non ? Et ce surnom ? Comment le connaissait-il ? Je me souvins alors d’une discussion que j’avais écoutée à la porte de deux personnes, deux hommes pour être plus précise. De quoi parlaient-ils déjà ? Ah, oui, ils parlaient de prostitution. Bien évidemment, lorsque j’avais entendu ce mot, je n’avais pas pu m’empêcher d’écouter la suite. C’était à ce moment-là que j’avais entendu ce nom : Lily, Lily McPhee. D’après ce que les deux hommes avaient racontés, elle se prostituait, tout comme moi ; mais ce n’était pas tout, je me souviens qu’ils avaient dit qu’il s’agissait là d’un gigantesque complot monté par le directeur du lycée.

L’homme qui se tenait devant moi faisait-il partie de ce complot ? Devais-je lui dire que moi aussi je me prostituais ou devais-je garder le silence ? Que faire ? Le plus simple serait de lui demander s’il avait connaissance de ce projet, mais si ce n’était pas le cas, que se passerait-il ? Et s’il allait tout raconter au directeur, qu’adviendrait-il de mon avenir au lycée ? Mais s’il faisait lui-même partie du complot, m’embaucherait-il ?

« Hmm, êtes-vous du projet ? »

J’en avais assez dit pour qu’il comprenne s’il faisait partie du projet, mais pas assez pour qu’il ne devine quoi que ce soit dans le cas contraire. Quoi qu’il arrive, je ne devais pas parler de mon métier avant qu’il ne l’envisage. Personne encore ne savait qui j’étais et ce que je faisais, mis à part Toshiro, mais je n’étais même pas sûre que lui-même se doutait de la gravité de la situation. Une chose était sûre, je devais faire preuve de prudence.

« Hmm, ce n’est pas vraiment cela ; je ne fais pas partie de ce club dont tu parles, du moins pas encore. J’ai entendu parler du projet en écoutant aux portes ; oui, je sais c’est mal de faire cela, très mal, mais c’est ainsi que j’ai découvert son existence et c’est aussi de là que je connais cette Lily dont tu parlais tout à l’heure. A vrai dire, je ne suis pas sûre de comprendre le véritable but du club, mais si je ne me trompe pas, vous et vos collaborateurs courrez de grands risques. Sinon, je m’appelle Akuro, Akuro Marubeni. »

Je ne savais pas quoi dire de plus, devais-je lui dire que je me prostituais ? Parlions-nous bien du même projet ? Il était maintenant nu. Que devais-je faire ? Lui faire du rentre-dedans pour qu’il comprenne ce que j’étais ? Non, c’était une très, mais alors, une très, très mauvaise idée.

Et merde, Masao était fait comme un rat! Il s'était bien planté sur ce coup là, mais rien n'était encore perdu... Après tout, ce qu'elle avait entendu n'était que des rumeurs! Il peut donc toujours démentir! Néanmoins, vive le merdier dans lequel il s'était fourré...

"De gros problèmes?..." Dit-il en rigolnt nerveusement.

"Moins qu'une jeune fille qui se gourre de vestiaire et se déshabille en plus dedans il me semble... Et puis, tout dépend ce que tu as etendu, Akuro... Quel bon nom d'ailleurs!" Ajouta-t-il dans une veine tentative pour changer de sujet.

Le jeune homme avait tout en parlant enfier déjà le bas de ces vêtements...

*Mais que sait-elle réellement du projet?* Cette question le hantait désormais, car si en effet, elle était au courant de la petite magouille du proviseur, Masao qui a tout de même avoué être lié risquait gros! Enfn... Ce n'était pas comme si la jeune fille portait un micro, et si... Enfer et damnationn! Si celle-ci ne s'était pas rendue dans ce vestiaire pour rien, mais pour justement enregistrer les aveux de Masao? Non... C'est très peu probable, mais ne sait-on jamais...

Discrètement, il recula un peu, et regarda la jeune fille en esperant ne pas y appercevoir un micro! Par chance pour lui, il ne remarqua rien d'hinabituel et décida d'en savoir plus sur ce qu'elle avait entendu.

"Dis moi, Akuro... Que sais-tu sur ce fameux projet?..."

Le jeune homme ne pouvait pas risquer que des rumeurs s'ébruitent d'avantage, ce pourquoi il s'approcha de la porte des vestiaires qui n'était pas loin, la verrouilla et marcha ensuite en direction de la jeune fille tout en commençant à éprouver de drôle de sensations qui grandissient au fur et à mesure qu'il s'approchait de la lycéenne.

J’en avais trop dit, il était maintenant trop tard ; cet homme allait me torturer pour que je lui dise tout ce que je savais, j’en étais sûre, sinon pourquoi aurait-il verrouillé la porte ? Que devais-je faire ? Parler ? Me taire ? Crier ?

« Je… Si j’ai bien compris, ce club dont vous-vous parlez re-regroupe des-des prostituées. »

J’avais dit tout ce que je savais, du moins tout ce que je croyais savoir, mais je me doutais que ce n’était pas assez, que ce n’était pas cela qui arriverait à me sauver. Qu’allait-il me faire ? Me violer avant de me tuer ? En soit, le viol ne m’aurait pas dérangé puisque j’y étais habituée ; mais mourir ? Mourir ne me faisait pas peur, du moins je n’avais jamais eu peur de perdre la vie jusque là, mais pourquoi me tuerait-il après tout ? Si je lui promettais de ne rien dire, il n’aurait aucune raison de vouloir m’éliminer, n’est-ce pas ?

« Je… S’il s’agit bien de cela, je-je vous promets de garder le silence. »

Etait-ce suffisant ?

« Je… S’il le faut je-je veux bien rejoindre le-le club. A-A vrai dire, je-je me prostitue par mes propres moyens de-depuis le début de-de mon adolescence et-et je… j’ai déjà testé pas mal de choses avec mes-mes clients. »

Je supposais en avoir enfin assez dit, mais s’il ne faisait pas partie de ce projet ? S’il parlait d’un autre projet bien pire que celui dont je venais de lui parler ? S’il faisait partie de la mafia ? Qu’allait-il m’arriver ? Il continuait à avancer et, à chaque fois qu’il faisait un pas vers moi, je ne pouvais m’empêcher de reculer. Je reculai encore et encore, jusqu’à me retrouver dos au mur. J’étais fichue, je ne pouvais plus rien faire, j’étais à la merci du grand blond.

Il avait raison, même si je parlais, personne ne me croirait. La lueur malfaisante qui s’était allumée dans son regard me donnait des frissons. Etait-il totalement déséquilibré ? Que devais-je faire ? La sensation de sa main contre ma peau était désagréable. C’était la première fois que je faisais cela contrainte et forcée. Que devais-je faire ?

Faisait-il réellement partie du projet ou n’était-ce qu’une ruse pour me forcer à faire ce qu’il attendait de moi ? Je réfléchis un long moment avant de réaliser qu’après tout, donner du plaisir à un inconnu une fois de plus ou une fois de moins n’allait rien changer. Au pire il irait tout raconter au directeur, mais après tout il aurait bien plus d’ennuis que moi, non ?

Je glissai mes mains le long de son torse jusqu'à arriver au niveau de son entre-jambe. Je caressai ensuite son sexe d’une main avant de m’agenouiller devant lui. Arrivée à bonne hauteur, le léchai son gland, continuant à caresser le reste de son engin avec ma main. Je le pris alors entièrement en bouche, commençant par des va-et vient lents. Plus son pénis se durcissait, plus j’accélérais le mouvement.

La jeune fille sembla hésiter quelques instants avant de se décider enfin à passer aux choses sérieuses. Le contact de sa peau si douce avec celle de Masao le fit frémir de plaisir. Et le comble fut sans aucun doute lorsqu'elle posa sa bouche sur son sexe qui se mit à durcir d'un seul coup pour ensuite faire de lents vas et viens. Cette jeune fille était tout simplement divinement charmante et semblait être très expérimentée! Elle ne mentait donc pas...

Sa longue chevelure cachait plus au moins son visage d'ange, ce que Masao trouvait dommage, car son visage était magnifique, même dans un moment pareil, et puis... S'en était moins excitant! Ce pourquoi il passa délicatement sa main dans ses cheveux et remit une mèche derrière sa mignonne petite oreille. Il semblait d'ailleurs que cela troubla Akuro, car celle-ci semblait s'être arrêtée l'espace d'un instant... Avait-elle crut l'espace d'un instant qu'il allait lui faire du mal? Ce qui la surpris d'avantage lorsqu'elle constata ce qu'il lui avait fait? Qui sait...

"Tu devrais penser à t'attacher les cheveux, il serait dommage de cacher un aussi joli visage..." Etrangement, celui-ci l'avait dit d'un ton plutôt aimable (tout en était excité et manifestant son plaisir...), ce qui ne lui ressemblait pas beaucoup d'ailleurs.

Je me reculai et le poussai doucement vers le banc, le forçant à s'asseoir. J'ouvris rapidement mon sac, en sorti un élastique et nouai mes cheveux. Une fois cela fait, je dégrafai mon soutien-gorge, le laissai tomber et retirai ensuite ma petite culotte. Je m'assis à califourchon sur le grand blond, prenant son sexe dans l'une de mes mains. Je le guidai ainsi jusqu'à mon vagin avant de descendre pour qu'il puisse me pénétrer une première fois. Je remontai et redescendis doucement au début, avant d'accélérer mes va-et-vient. Je léchai son cou et mordillai ses lobes tout en continuant mes allées et venues.

Spoiler:

Je ne pu retenir un gémissement. C'était étrange, les hommes du lycée n'étaient pas comme tout ceux que j'avais rencontré jusqu'à présent. Dans mon village natal, la plupart de mes clients étaient des adeptes de fellations et de sodomies, mais ne faisait jamais rien qui puisse me donner du plaisir, non, jamais. Toshiro m'avait donné du plaisir pour moi, pas pour lui. Qu'en était-il du grand blond ? Je me doutais qu'il faisait cela pour son propre plaisir plutôt que pour le mien, mais je ne comprenais tout de même pas. Pourquoi lui et Toshiro n'avaient pas agis comme tous les autres hommes ? Etait-ce dû au fait que leur éducation n'était pas la même ?

Je posai mes mains sur les fesses du grand blond, l'accompagnant dans ses mouvements. Je mordillai son cou avant de pousser un nouveau gémissement plus long que le précédent.

« Je n'appartiens à personne. »

Mon travail était ce qu'il y avait de plus important dans ma vie. Toshiro avait bien compris cela mais qu'en pensais le grand blond ? Etait-ce une simple ruse pour me tester à nouveau ?

« J'ai besoin d'argent et ce n'est pas un seul client qui va me le donner. »

Je lui souris à mon tour, une lueur provocatrice allumant mon regard.

« Et je ne compte pas vous donner un traitement de faveur, vous payerez comme tous les autres sauf si... »

Depuis que j'étais arrivée au lycée Tsubasa, je n'avais pas encore gagné le moindre sous. La seule personne avec qui j'avais couché jusque là était Toshiro et je n'avais pas voulu qu'il me paye. Avec cet homme c'était différent, je ne le voyais pas comme je voyais Toshiro. Le grand blond n'était à mes yeux qu'un objet, rien de plus.

« Sauf si vous me faites entrer dans le club. »

La condition était posée. Je l'observai, scrutant son visage à la recherche d'un élément révélateur sur ses réelles intentions.

« Vous ne me devez rien pour le moment, je réfléchirai au prix au cas où vous ne sauriez pas me faire rentrer dans le club, mais si vous y parvenez, ce sera gratuit pour cette fois. »

Je me redressai doucement, ramassai mes sous-vêtements qui traînait alors sur le sol et les enfilai, j'ouvris ensuite mon sac et en sortit mes vêtements pour la journée. Je me retournai doucement vers le grand blond.

« Tiens, au fait, vous ne m'avez toujours pas dit votre nom. »

Une fois cela dit, j'enfilai mes vêtements et refermai mon sac, attendant toujours la réponse de l'homme.

« Je suis désolée pour ce que je vous ai dit tout à l'heure, mais j'ai vraiment besoin de cet argent. Enfin, soit, cela ne se reproduira plus. »

Je lui souris avant de sortir du vestiaire.

« Je compte sur vous, monsieur Yamaga. »

Une fois sortie, je comptai les billets qu'il m'avait donné ; il y en avait un beau paquet. Une fois cela fait, j'abandonnai mon idée première qui avait été de me rendre sur le terrain de sport et retournai dans ma chambre.